Le premier ministre, Mahammad Boun Abdallah Dionne a été choisi comme tête de liste de Bennoo. Ce n’est pas une surprise pour les milieux informés qui étaient dans la confidence depuis plusieurs mois. Cependant, l’homme n’a jamais laissé transparaître un tel choix et était prêt aller au combat pour défendre son «patron », comme il dit quelque que soit sa position sur les listes. «Mahammad est un serviteur de Macky Sall. C’est l’une des rares personnalités au sein de l’entourage présidentiel à s’oublier pour le compte du chef, il n’a jamais été candidat à quoique ce soit ».
De simple ministre délégué, dernier sur la liste du gouvernement, il est devenu la botte secrète secrète du Président de la République aux lendemains des élections locales alors que Macky Sall se sépare assez douloureusement de Mimi Touré. «Là encore pour les habitués du palais, ce n’était pas une surprise car l’homme était déjà pressenti à ce poste dès les premières heures de l’arrivée au pouvoir de Macky Sall ». Les deux hommes sont très proches. Déjà Dionne était son directeur de cabinet quand Macky Sall est propulsé premier ministre. «C’est un technocrate et un serviteur de l’Etat jusqu’au bout des ongles. Aux côtés d’un certain Diène Farba Sarr, alors conseiller de Macky Sall, il a travaillé sur la stratégie de croissance accélérée si chère à Abdoulaye Wade à l’époque ».
Dans l’ombre et la discrétion la plus totale, Dionne se met aux ordres du chef du gouvernement d’alors et l’aide à sortir les chantiers de Wade de terre. «Il était un technicien qui connaissait les arcanes du pouvoir. Macky Sall appréciera beaucoup le talent pragmatique de celui qu’il appelait par son prénom ». Une proximité qui les conduira tous les deux à l’Assemblée nationale. «Il a suivi Macky Sall à l’Assemblée nationale et conduira le cabinet dans les mêmes conditions qu’a la Primature ». C’est ici qu’il va se familiariser avec les proches et les soutiens politiques de Macky Sall. «Il ne faisait pas encore de la politique, mais connaissait tout le monde. Il avait déjà montré qu’il pouvait l’accompagner dans ses futures batailles ».
Quand Macky Sall quitte l’assemblée nationale, il sera recruté à l’Onudi à Viennes. «C’est Macky Sall qui a utilisé ses relations pour qu’il soit dans cette institution, il le répète souvent à ses proches ». A distance, également à cause de quelques soucis de santé, il participe malgré tout à la conquête du pouvoir de Macky Sall. Il est souvent en contact avec son «patron » et malgré l’éloignement, il a la tête à Dakar.
Aux premières heures de l’alternance, son nom est agité pour être parmi les têtes de pont du premier gouvernement. Il attendra deux ans, aux lendemains du lancement des activités du Plan Sénégal Emergent (PSE) pour revenir auprès de son ami. «Pour le Plan Sénégal Emergent, il fallait un homme rompu à la tâche et qui pouvait coordonner un programme aussi complexe, c’est tout naturellement que Macky Sall a pensé à lui ».
Il reste quelques mois à ce poste et en juillet 2014, il est devenu le premier ministre de Macky Sall. «Cela n’a pas été du tout une surprise pour beaucoup dans l’entourage du Président Macky Sall, c’était presque normal ». Depuis lors, il n’a pas bougé. «Il y a une parfaite entente entre les deux hommes. Ils travaillent ensemble depuis plus d’une décennie, ils se comprennent rapidement ».
Dionne gère depuis 2014, le gouvernement le plus stable du Sénégal depuis bien des années. «C’est un bon animateur d’équipe. Il est très accessible et très correct avec ses ministres, ils l’aiment tous ». «Dès que le Président lui donne un ordre, il exécute rapidement, c’est vraiment son homme de confiance ». Il s’entretient parfois plusieurs fois par jour avec le Chef de l’Etat qui en a fait un de ses principaux confidents. «Les deux hommes se connaissent depuis longtemps et n’ont jamais eu de difficultés dans leurs relations, c’est une entente parfaite ».
Connu également pour sa rigueur et son culte du travail, l’actuel premier ministre fait pratiquement l’unanimité dans les rangs de l’APR. «Vous ne verrez pas un seul responsable contester ce choix. C’est celui que tout le monde attendait. C’est un homme de consensus ». «Il ne veut de mal à personne et travaille souvent à rapprocher les positions quand il y a des divergences, aussi bien dans le parti qu’au sein du gouvernement . Tout le monde l’aime pour ça ».
Loin des clivages, des clans et groupes, il a une analyse lucide et fine de chaque situation. Dans l’ombre, il a conduit une grande partie des opérations lors du dernier référendum. «Il a de grands talents de coordonnateur ». Il est également réputé très loyal au Président de la République. «Il lui rend compte et lui fait de manière très régulière le point sur chaque situation, c’est un homme très technique et très pointue ».
Sur le plan politique, il est devenu très présent dans son fief de Gossas. Il est arbitre de la vie politique locale entre les différentes tendances. Au sein de la classe politique sénégalaise, même l’opposition le respecte. «C’est assez rare de voir la classe politique le critiquer de manière ouverte. La plupart d’entre eux l’ont croisé dans sa carrière. Ils connaissent les qualités humaines de l’homme ».
C’est cet homme consensuel qui a donc la tâche de conduire à la victoire BBY et défendre le bilan du Président Sall.
De simple ministre délégué, dernier sur la liste du gouvernement, il est devenu la botte secrète secrète du Président de la République aux lendemains des élections locales alors que Macky Sall se sépare assez douloureusement de Mimi Touré. «Là encore pour les habitués du palais, ce n’était pas une surprise car l’homme était déjà pressenti à ce poste dès les premières heures de l’arrivée au pouvoir de Macky Sall ». Les deux hommes sont très proches. Déjà Dionne était son directeur de cabinet quand Macky Sall est propulsé premier ministre. «C’est un technocrate et un serviteur de l’Etat jusqu’au bout des ongles. Aux côtés d’un certain Diène Farba Sarr, alors conseiller de Macky Sall, il a travaillé sur la stratégie de croissance accélérée si chère à Abdoulaye Wade à l’époque ».
Dans l’ombre et la discrétion la plus totale, Dionne se met aux ordres du chef du gouvernement d’alors et l’aide à sortir les chantiers de Wade de terre. «Il était un technicien qui connaissait les arcanes du pouvoir. Macky Sall appréciera beaucoup le talent pragmatique de celui qu’il appelait par son prénom ». Une proximité qui les conduira tous les deux à l’Assemblée nationale. «Il a suivi Macky Sall à l’Assemblée nationale et conduira le cabinet dans les mêmes conditions qu’a la Primature ». C’est ici qu’il va se familiariser avec les proches et les soutiens politiques de Macky Sall. «Il ne faisait pas encore de la politique, mais connaissait tout le monde. Il avait déjà montré qu’il pouvait l’accompagner dans ses futures batailles ».
Quand Macky Sall quitte l’assemblée nationale, il sera recruté à l’Onudi à Viennes. «C’est Macky Sall qui a utilisé ses relations pour qu’il soit dans cette institution, il le répète souvent à ses proches ». A distance, également à cause de quelques soucis de santé, il participe malgré tout à la conquête du pouvoir de Macky Sall. Il est souvent en contact avec son «patron » et malgré l’éloignement, il a la tête à Dakar.
Aux premières heures de l’alternance, son nom est agité pour être parmi les têtes de pont du premier gouvernement. Il attendra deux ans, aux lendemains du lancement des activités du Plan Sénégal Emergent (PSE) pour revenir auprès de son ami. «Pour le Plan Sénégal Emergent, il fallait un homme rompu à la tâche et qui pouvait coordonner un programme aussi complexe, c’est tout naturellement que Macky Sall a pensé à lui ».
Il reste quelques mois à ce poste et en juillet 2014, il est devenu le premier ministre de Macky Sall. «Cela n’a pas été du tout une surprise pour beaucoup dans l’entourage du Président Macky Sall, c’était presque normal ». Depuis lors, il n’a pas bougé. «Il y a une parfaite entente entre les deux hommes. Ils travaillent ensemble depuis plus d’une décennie, ils se comprennent rapidement ».
Dionne gère depuis 2014, le gouvernement le plus stable du Sénégal depuis bien des années. «C’est un bon animateur d’équipe. Il est très accessible et très correct avec ses ministres, ils l’aiment tous ». «Dès que le Président lui donne un ordre, il exécute rapidement, c’est vraiment son homme de confiance ». Il s’entretient parfois plusieurs fois par jour avec le Chef de l’Etat qui en a fait un de ses principaux confidents. «Les deux hommes se connaissent depuis longtemps et n’ont jamais eu de difficultés dans leurs relations, c’est une entente parfaite ».
Connu également pour sa rigueur et son culte du travail, l’actuel premier ministre fait pratiquement l’unanimité dans les rangs de l’APR. «Vous ne verrez pas un seul responsable contester ce choix. C’est celui que tout le monde attendait. C’est un homme de consensus ». «Il ne veut de mal à personne et travaille souvent à rapprocher les positions quand il y a des divergences, aussi bien dans le parti qu’au sein du gouvernement . Tout le monde l’aime pour ça ».
Loin des clivages, des clans et groupes, il a une analyse lucide et fine de chaque situation. Dans l’ombre, il a conduit une grande partie des opérations lors du dernier référendum. «Il a de grands talents de coordonnateur ». Il est également réputé très loyal au Président de la République. «Il lui rend compte et lui fait de manière très régulière le point sur chaque situation, c’est un homme très technique et très pointue ».
Sur le plan politique, il est devenu très présent dans son fief de Gossas. Il est arbitre de la vie politique locale entre les différentes tendances. Au sein de la classe politique sénégalaise, même l’opposition le respecte. «C’est assez rare de voir la classe politique le critiquer de manière ouverte. La plupart d’entre eux l’ont croisé dans sa carrière. Ils connaissent les qualités humaines de l’homme ».
C’est cet homme consensuel qui a donc la tâche de conduire à la victoire BBY et défendre le bilan du Président Sall.