Tous les regards se tournent vers l’Arabie saoudite ce week-end. Ce samedi, le royaume accueille en effet les dirigeants arabes pour parler de la guerre en cours à Gaza. Selon le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, ce sommet doit permettre de démontrer comment ces pays « agiront sur la scène internationale pour mettre fin à l'agression, soutenir la Palestine et son peuple », mais aussi « condamner l’occupation israélienne et la tenir responsable de ses crimes ».
Crainte de l'escalade régionale
Le monde arabe craint aussi une escalade régionale. Fin octobre, Riyad avait déjà prévenu que « la poursuite des violations flagrantes et injustifiées du droit international contre le peuple palestinien (…) aurait des répercussions graves sur la stabilité de la région ».
En plus de ce sommet, se tient aussi, dimanche 12 novembre, en Arabie saoudite une réunion de l’Organisation de la coopération islamique (OCI). Le président iranien Ebrahim Raïssi y est attendu. Si cela est confirmé, ce serait son premier voyage dans le Royaume. Riyad et Téhéran avaient rétabli leurs relations diplomatiques en mars dernier après sept ans de rupture.
« Riyad essaie de reprendre la main »
Pour le chercheur associé à Institut des relations internationales et stratégiques (Iris), David Rigoulet-Roze, interrogé par Amélie Beaucour, le pays du Golfe veut asseoir son poids géopolitique dans la région, et montrer que cette question revient au centre de ses préoccupations : « Riyad essaie de reprendre la main en termes de leadership régional. L’Arabie saoudite ne veut pas se laisser déborder par la stratégie de préemption de la cause palestinienne qui est faite par l’Iran. Elle veut montrer qu’effectivement, il y a une prise en compte - de nouveau très importante par le royaume d’Arabie saoudite - de cette cause. »
« Puis, continue David Rigoulet-Roze, c’est le retour du refoulé qui s’est fait effectivement avec la question politique qui est revenue au premier plan dans une configuration tragique. Et c’est ce qui explique que les États arabes - et l’Arabie saoudite au premier rang - se retrouvent contraintes de prendre à bras-le-corps cette question pour envisager des perspectives pour le jour d’après, après la séquence militaire qui est en cours aujourd’hui. »
Rfi
Crainte de l'escalade régionale
Le monde arabe craint aussi une escalade régionale. Fin octobre, Riyad avait déjà prévenu que « la poursuite des violations flagrantes et injustifiées du droit international contre le peuple palestinien (…) aurait des répercussions graves sur la stabilité de la région ».
En plus de ce sommet, se tient aussi, dimanche 12 novembre, en Arabie saoudite une réunion de l’Organisation de la coopération islamique (OCI). Le président iranien Ebrahim Raïssi y est attendu. Si cela est confirmé, ce serait son premier voyage dans le Royaume. Riyad et Téhéran avaient rétabli leurs relations diplomatiques en mars dernier après sept ans de rupture.
« Riyad essaie de reprendre la main »
Pour le chercheur associé à Institut des relations internationales et stratégiques (Iris), David Rigoulet-Roze, interrogé par Amélie Beaucour, le pays du Golfe veut asseoir son poids géopolitique dans la région, et montrer que cette question revient au centre de ses préoccupations : « Riyad essaie de reprendre la main en termes de leadership régional. L’Arabie saoudite ne veut pas se laisser déborder par la stratégie de préemption de la cause palestinienne qui est faite par l’Iran. Elle veut montrer qu’effectivement, il y a une prise en compte - de nouveau très importante par le royaume d’Arabie saoudite - de cette cause. »
« Puis, continue David Rigoulet-Roze, c’est le retour du refoulé qui s’est fait effectivement avec la question politique qui est revenue au premier plan dans une configuration tragique. Et c’est ce qui explique que les États arabes - et l’Arabie saoudite au premier rang - se retrouvent contraintes de prendre à bras-le-corps cette question pour envisager des perspectives pour le jour d’après, après la séquence militaire qui est en cours aujourd’hui. »
Rfi