« Ils ne connaissent ni la honte ni les limites »
Au cœur du litige : les quelque 500 photos de son enfance publiées par ses parents sur le réseau social au cours des sept dernières années, tantôt en train de faire sur le pot, tantôt en train de se faire changer la couche. « Ils ne connaissent ni la honte ni les limites, ils se moquent que ce soit une photo de moi assise sur les toilettes ou nue dans mon berceau – toute ma vie a été photographiée et rendue publique », a déploré l’intéressée.
La jeune femme, qui a préféré garder l’anonymat, a expliqué à la presse autrichienne que les clichés publiés sur le réseau social par ses parents étaient « gênants » et constituaient « une violation de sa vie privée », précisant que le demi-millier de photos d’elle a été partagé par ses parents auprès de plus de 700 amis Facebook.
Refus catégorique du père
« Je suis fatiguée de ne pas être prise au sérieux par mes parents », a-t-elle regretté, à l’aube d’un procès qui doit débuter en novembre prochain. Avant de saisir la justice, l’adolescente a demandé à de multiples reprises à ses parents de retirer les images. Une requête à laquelle son père a opposé un refus catégorique, estimant que, en tant qu’auteur des photos, les images lui appartenaient et qu’il pouvait en disposer comme bon lui semble.
Pour l’heure, difficile de prédire quelle sera l’issue de cette affaire, la législation autrichienne en matière de droit à l’image et de respect de la vie privée étant bien moins protectrice que d’autres pays européens, à commencer par la France. Mais l’avocat de la jeune femme est confiant et a demandé, en plus du retrait des photos, une compensation financière pour le préjudice moral subi par sa cliente.
Une exposition dangereuse pour les mineurs
En France la publication d’un cliché sans le consentement de la personne est passible d’un an d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende. La gendarmerie nationale appelle d’ailleurs les parents à la plus grande vigilance et a lancé en février dernier une campagne d’information incitant les parents à s’abstenir de poster des photos de leurs enfants sur les réseaux sociaux : « Poster des photos de ses enfants sur Facebook n’est pas sans danger ! Il est important de protéger la vie privée des mineurs et leur image sur les réseaux sociaux ».
le figaro
Au cœur du litige : les quelque 500 photos de son enfance publiées par ses parents sur le réseau social au cours des sept dernières années, tantôt en train de faire sur le pot, tantôt en train de se faire changer la couche. « Ils ne connaissent ni la honte ni les limites, ils se moquent que ce soit une photo de moi assise sur les toilettes ou nue dans mon berceau – toute ma vie a été photographiée et rendue publique », a déploré l’intéressée.
La jeune femme, qui a préféré garder l’anonymat, a expliqué à la presse autrichienne que les clichés publiés sur le réseau social par ses parents étaient « gênants » et constituaient « une violation de sa vie privée », précisant que le demi-millier de photos d’elle a été partagé par ses parents auprès de plus de 700 amis Facebook.
Refus catégorique du père
« Je suis fatiguée de ne pas être prise au sérieux par mes parents », a-t-elle regretté, à l’aube d’un procès qui doit débuter en novembre prochain. Avant de saisir la justice, l’adolescente a demandé à de multiples reprises à ses parents de retirer les images. Une requête à laquelle son père a opposé un refus catégorique, estimant que, en tant qu’auteur des photos, les images lui appartenaient et qu’il pouvait en disposer comme bon lui semble.
Pour l’heure, difficile de prédire quelle sera l’issue de cette affaire, la législation autrichienne en matière de droit à l’image et de respect de la vie privée étant bien moins protectrice que d’autres pays européens, à commencer par la France. Mais l’avocat de la jeune femme est confiant et a demandé, en plus du retrait des photos, une compensation financière pour le préjudice moral subi par sa cliente.
Une exposition dangereuse pour les mineurs
En France la publication d’un cliché sans le consentement de la personne est passible d’un an d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende. La gendarmerie nationale appelle d’ailleurs les parents à la plus grande vigilance et a lancé en février dernier une campagne d’information incitant les parents à s’abstenir de poster des photos de leurs enfants sur les réseaux sociaux : « Poster des photos de ses enfants sur Facebook n’est pas sans danger ! Il est important de protéger la vie privée des mineurs et leur image sur les réseaux sociaux ».
le figaro