Comme en 2002, le Sénégal a perdu face au Cameroun à la séance des tirs au but après 120 minutes de jeu sans but. Dominateurs dans la possession et au nombre d’occasions, les Sénégalais sont tombés face à la résistance camerounaise.
Cette année n’aura pas été la bonne non plus. le Sénégal ne sera pas champion d’Afrique. les lions s’arrêtent en quarts de finale de la CAN pour la 5ème fois en 13 participations. Après la Tunisie (2-0), le Zimbabwe (2-0) et l’Algérie (2-2), Aliou Cissé et ses poulains n’ont pas trouvé l’antidote face au Cameroun. Ils n’ont pas su dompter leurs cousins d’Afrique centrale. La volonté, l’engagement et la domination n’ont pas suffi pour faire sauter le verrou camerounais. Les Sénégalais ont eu la possession, se sont créé une flopée d’occasions mais ont, à chaque fois, péché sur la dernière passe et la finition. les Camerounais ont fait le dos rond durant 120 minutes, essayé de surprendre le Sénégal sur quelques contre-attaques mais il y avait toujours la paire centrale Kalidou Koulibaly et Kara Mbodj pour enrayer le danger ou Abdoulaye Diallo pour sauver sur sa ligne. Le dernier rempart sénégalais n’a pas pris de but dans le tournoi. Comme lors des deux premiers matchs de poules, il a fait des arrêts.
Devant Toko Ekambi (17’), sur une frappe de Benjamin Moukandjo (65’) et le plus décisif en prolongation lorsqu’il remporte son face-à-face avec Jacques Zoua (105’). Il n’a par contre pas pu stopper un seul penalty durant la séance de tirs au but. Il n’est d’ailleurs jamais parti du bon côté. Moukandjo, Oyongo, Teikeu, Zoua et Aboubacar l’ont tous pris à contre-pied. Fabrice Ondoa lui a volé la vedette. le gardien remplaçant du FC Séville a largement contribué à la qualification de son équipe en demi-finales. Il a fait les arrêts nécessaires dans le match. Et aux tirs au but, il a anéanti les espoirs du Sénégal en stoppant le 5ème tir des lions, celui de Sadio Mané, et permis à Vincent Aboubacar d’avoir la balle de match et d’éliminer les Sénégalais.
Quand ils referont le match, les lions et leur coach utiliseront plusieurs «si». Cissé se demandera ce qu’il se serait passé s’il avait été plus audacieux en remplaçant Cheikhou Kouyaté par Ismaïla Sarr au lieu de Pape Alioune Ndiaye pour reculer Saivet d’un cran comme en club et mettre Sadio Mané en deuxième attaquant de pointe. le technicien a avoué en conférence qu’il y a pensé et que c’était une des options prises avant le match. Mame Biram Diouf s’il était mieux placé sur le centre de Diao à la 8èmeminute, s’il était plus précis sur le décalage de Saivet (12’), s’il était plus adroit après la remise de la poitrine de Diao Baldé Keita. Kouyaté imaginera si ses deux têtes (19’ et 46’) avaient été plus appuyées. Diao Baldé (64’, 110’), Gana Guèye (87’), Moussa Sow (89’, 92’, 120’) ressasseront inlassablement leurs dernières occasions. Et Sadio Mané bien sûr pensera à son penalty manqué. Il aura le temps «de pleurer, de se réveiller» comme Cissé l’a confié avant les retrouvailles avec le Cameroun. Mais pour sûr, il n’oubliera pas de sitôt.
Stades
Cette année n’aura pas été la bonne non plus. le Sénégal ne sera pas champion d’Afrique. les lions s’arrêtent en quarts de finale de la CAN pour la 5ème fois en 13 participations. Après la Tunisie (2-0), le Zimbabwe (2-0) et l’Algérie (2-2), Aliou Cissé et ses poulains n’ont pas trouvé l’antidote face au Cameroun. Ils n’ont pas su dompter leurs cousins d’Afrique centrale. La volonté, l’engagement et la domination n’ont pas suffi pour faire sauter le verrou camerounais. Les Sénégalais ont eu la possession, se sont créé une flopée d’occasions mais ont, à chaque fois, péché sur la dernière passe et la finition. les Camerounais ont fait le dos rond durant 120 minutes, essayé de surprendre le Sénégal sur quelques contre-attaques mais il y avait toujours la paire centrale Kalidou Koulibaly et Kara Mbodj pour enrayer le danger ou Abdoulaye Diallo pour sauver sur sa ligne. Le dernier rempart sénégalais n’a pas pris de but dans le tournoi. Comme lors des deux premiers matchs de poules, il a fait des arrêts.
Devant Toko Ekambi (17’), sur une frappe de Benjamin Moukandjo (65’) et le plus décisif en prolongation lorsqu’il remporte son face-à-face avec Jacques Zoua (105’). Il n’a par contre pas pu stopper un seul penalty durant la séance de tirs au but. Il n’est d’ailleurs jamais parti du bon côté. Moukandjo, Oyongo, Teikeu, Zoua et Aboubacar l’ont tous pris à contre-pied. Fabrice Ondoa lui a volé la vedette. le gardien remplaçant du FC Séville a largement contribué à la qualification de son équipe en demi-finales. Il a fait les arrêts nécessaires dans le match. Et aux tirs au but, il a anéanti les espoirs du Sénégal en stoppant le 5ème tir des lions, celui de Sadio Mané, et permis à Vincent Aboubacar d’avoir la balle de match et d’éliminer les Sénégalais.
Quand ils referont le match, les lions et leur coach utiliseront plusieurs «si». Cissé se demandera ce qu’il se serait passé s’il avait été plus audacieux en remplaçant Cheikhou Kouyaté par Ismaïla Sarr au lieu de Pape Alioune Ndiaye pour reculer Saivet d’un cran comme en club et mettre Sadio Mané en deuxième attaquant de pointe. le technicien a avoué en conférence qu’il y a pensé et que c’était une des options prises avant le match. Mame Biram Diouf s’il était mieux placé sur le centre de Diao à la 8èmeminute, s’il était plus précis sur le décalage de Saivet (12’), s’il était plus adroit après la remise de la poitrine de Diao Baldé Keita. Kouyaté imaginera si ses deux têtes (19’ et 46’) avaient été plus appuyées. Diao Baldé (64’, 110’), Gana Guèye (87’), Moussa Sow (89’, 92’, 120’) ressasseront inlassablement leurs dernières occasions. Et Sadio Mané bien sûr pensera à son penalty manqué. Il aura le temps «de pleurer, de se réveiller» comme Cissé l’a confié avant les retrouvailles avec le Cameroun. Mais pour sûr, il n’oubliera pas de sitôt.
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