Peu de place laissée au suspense. Des dizaines d'élections régionales et municipales se sont déroulées en Russie ce week-end, alors que l'opposition est muselée et que les voix critiques du conflit ukrainien sont réprimées sans ménagement. Sans surprise, Moscou a revendiqué dimanche soir la victoire du parti de Vladimir Poutine aux élections organisées dans les territoires annexés en Ukraine, à hauteur de plus de 70% des suffrages.
Légitimer l'annexion des territoires ukrainiens
Avec ces élections réparties sur trois jours, de vendredi à dimanche, pour désigner gouverneurs, députés régionaux et élus municipaux, Moscou tente de légitimer ses annexions en Ukraine en faisant également voter les quatre territoires occupés dans l'est et le sud. Des scrutins qui se sont déroulés non sans heurts : vendredi, le déroulement du vote a été perturbé par des missiles et "la commission électorale de la région de Kherson a été évacuée", a affirmé la cheffe de la Commission électorale de Russie, Ella Pamfilova.
Russie Unie est pourtant le parti qui a été le plus plébiscité, selon la Commission électorale centrale de Russie, dans les territoires de Zaporijjia, Kherson, Donetsk et Lougansk, contrôlés partiellement par les Russes. Ces derniers ont été annexés en septembre 2022, à l'issue de "référendums" non reconnus par la communauté internationale. Les combats y font toujours rage, alors que l'Ukraine a lancé une contre-offensive. La Crimée, annexée depuis 2014, est, elle aussi, concernée par ces élections.
L'écrasante majorité de la communauté internationale, y compris des alliés de la Russie, ne reconnaissent pas les annexions de territoires ukrainiens. Kiev a de son côté dénoncé des scrutins "factices" qui n'ont "aucune valeur". Le ministère des Affaires étrangères français a quant à lui fait savoir que "la France condamne fermement l’organisation par la Russie de simulacres d’élections en territoire ukrainien, et notamment dans la République autonome de Crimée et la ville de Sébastopol, ainsi que dans les régions de Donetsk, Louhansk, Zaporijjia et Kherson". Paris assure qu'elle ne "reconnaîtra pas les résultats" de ces "prétendues élections dénuées de toute légitimité et se tiennent dans des territoires que la Russie occupe illégalement".
Depuis plus d'un an et demi, des milliers de Russes ont eux été condamnés, parfois à de lourdes peines, pour avoir protesté contre l'offensive en Ukraine. Aucune réelle opposition "hors-système" n'est représentée au cours de ces élections, puisque les opposants se trouvent soit en prison, soit en exil. Le scrutin intervient à quelques mois de l'élection présidentielle prévue début 2024, à l'issue de laquelle Vladimir Poutine pourrait être porté une nouvelle fois au pouvoir, jusqu'en 2030.
Légitimer l'annexion des territoires ukrainiens
Avec ces élections réparties sur trois jours, de vendredi à dimanche, pour désigner gouverneurs, députés régionaux et élus municipaux, Moscou tente de légitimer ses annexions en Ukraine en faisant également voter les quatre territoires occupés dans l'est et le sud. Des scrutins qui se sont déroulés non sans heurts : vendredi, le déroulement du vote a été perturbé par des missiles et "la commission électorale de la région de Kherson a été évacuée", a affirmé la cheffe de la Commission électorale de Russie, Ella Pamfilova.
Russie Unie est pourtant le parti qui a été le plus plébiscité, selon la Commission électorale centrale de Russie, dans les territoires de Zaporijjia, Kherson, Donetsk et Lougansk, contrôlés partiellement par les Russes. Ces derniers ont été annexés en septembre 2022, à l'issue de "référendums" non reconnus par la communauté internationale. Les combats y font toujours rage, alors que l'Ukraine a lancé une contre-offensive. La Crimée, annexée depuis 2014, est, elle aussi, concernée par ces élections.
L'écrasante majorité de la communauté internationale, y compris des alliés de la Russie, ne reconnaissent pas les annexions de territoires ukrainiens. Kiev a de son côté dénoncé des scrutins "factices" qui n'ont "aucune valeur". Le ministère des Affaires étrangères français a quant à lui fait savoir que "la France condamne fermement l’organisation par la Russie de simulacres d’élections en territoire ukrainien, et notamment dans la République autonome de Crimée et la ville de Sébastopol, ainsi que dans les régions de Donetsk, Louhansk, Zaporijjia et Kherson". Paris assure qu'elle ne "reconnaîtra pas les résultats" de ces "prétendues élections dénuées de toute légitimité et se tiennent dans des territoires que la Russie occupe illégalement".
Depuis plus d'un an et demi, des milliers de Russes ont eux été condamnés, parfois à de lourdes peines, pour avoir protesté contre l'offensive en Ukraine. Aucune réelle opposition "hors-système" n'est représentée au cours de ces élections, puisque les opposants se trouvent soit en prison, soit en exil. Le scrutin intervient à quelques mois de l'élection présidentielle prévue début 2024, à l'issue de laquelle Vladimir Poutine pourrait être porté une nouvelle fois au pouvoir, jusqu'en 2030.