La Cour de cassation égyptienne a entériné ce samedi la condamnation de l'ancien président égyptien à 20 ans de prison. Mohamed Morsi était poursuivi pour le meurtre de manifestants lors des protestations contre ses pouvoirs illimités en 2012.
Tous les recours sont désormais épuisés. La justice égyptienne a confirmé ce samedi la condamnation de l'ancien président islamiste Mohamed Morsi à une peine de 20 ans de prison pour meurtre de manifestants. Il s'agit du premier verdict définitif pour l'ex-chef de l'Etat, en confirmation d'un jugement rendu en avril 2015. La Cour de cassation le juge responsable des affrontements meurtriers qui ont éclaté à l'extérieur du palais présidentiel en 2012, entre ses soutiens et l'opposition venue dénoncer les pleins pouvoirs que Mohamed Morsi s'était octroyés par décret.
Au mois de mai de cette année, le premier président élu démocratiquement à la suite des printemps arabes avait été condamné à mort pour des évasions de prison et des violences anti-police qu'il aurait commanditées lors de la révolte de 2011. Une condamnation qui concernait également 128 autres accusés, entre autres membres des Frères musulmans, du Hamas palestinien et du Hezbollah libanais, qui auraient joué un rôle dans le départ forcé de Hosni Moubarak.
Quatre procès depuis 2013
Un mois plus tard, en juin, c'est dans une affaire d'espionnage au profit du Qatar que Mohamed Morsi s'est vu condamné à la prison à vie -soit 25 ans de détention dans le système judiciaire égyptien- par un tribunal. L'ancien président, accusé d'avoir dirigé une "organisation illégale", a été reconnu coupable d'avoir "subtilisé des documents secrets concernant la sécurité de l'Etat". Il s'agissait du quatrième procès ouvert à son encontre depuis sa destitution en juillet 2013.
Ce samedi, seuls les avocats des accusés étaient présents à l'audience. L'organisation de défense des droits de l'homme Amnesty International avait déjà qualifié le premier procès de "parodie de justice". Depuis la destitution de Mohamed Morsi, remplacé en 2014 par le maréchal Abdel Fattah Al-Sissi, les autorités ont lancé une répression implacable contre la confrérie islamiste des Frères musulmans, dont est issu Mohamed Morsi, et ses partisans.
Tous les recours sont désormais épuisés. La justice égyptienne a confirmé ce samedi la condamnation de l'ancien président islamiste Mohamed Morsi à une peine de 20 ans de prison pour meurtre de manifestants. Il s'agit du premier verdict définitif pour l'ex-chef de l'Etat, en confirmation d'un jugement rendu en avril 2015. La Cour de cassation le juge responsable des affrontements meurtriers qui ont éclaté à l'extérieur du palais présidentiel en 2012, entre ses soutiens et l'opposition venue dénoncer les pleins pouvoirs que Mohamed Morsi s'était octroyés par décret.
Au mois de mai de cette année, le premier président élu démocratiquement à la suite des printemps arabes avait été condamné à mort pour des évasions de prison et des violences anti-police qu'il aurait commanditées lors de la révolte de 2011. Une condamnation qui concernait également 128 autres accusés, entre autres membres des Frères musulmans, du Hamas palestinien et du Hezbollah libanais, qui auraient joué un rôle dans le départ forcé de Hosni Moubarak.
Quatre procès depuis 2013
Un mois plus tard, en juin, c'est dans une affaire d'espionnage au profit du Qatar que Mohamed Morsi s'est vu condamné à la prison à vie -soit 25 ans de détention dans le système judiciaire égyptien- par un tribunal. L'ancien président, accusé d'avoir dirigé une "organisation illégale", a été reconnu coupable d'avoir "subtilisé des documents secrets concernant la sécurité de l'Etat". Il s'agissait du quatrième procès ouvert à son encontre depuis sa destitution en juillet 2013.
Ce samedi, seuls les avocats des accusés étaient présents à l'audience. L'organisation de défense des droits de l'homme Amnesty International avait déjà qualifié le premier procès de "parodie de justice". Depuis la destitution de Mohamed Morsi, remplacé en 2014 par le maréchal Abdel Fattah Al-Sissi, les autorités ont lancé une répression implacable contre la confrérie islamiste des Frères musulmans, dont est issu Mohamed Morsi, et ses partisans.