C'est une information dakarposte! En effet, de bonnes sources, nous sommes en mesure de révéler que le militaire guinéen Aboubacar Sidiki Diakité, dit " Toumba" sera extrait de sa cellule du Camp Pénal sis à Liberté 6 le mardi 10 janvier prochain. Ce, aux fins de faire face à la Chambre d'Accusation du tribunal de Dakar. Chose cocasse, son audience sera publique.
Pour la gouverne de ceux qui n'ont pas suivi les péripéties de ce que d'aucuns appellent prosaïquement "le cas Toumba", figurez-vous qu'il a été arrêté à Dakar au Sénégal. C’est la section de recherches de la gendarmerie Sénégalaise qui a mené de mains de maître cette opération.
Le commandant était en fuite depuis décembre 2009. Aide de camp de Dadis Camara, il avait tiré et blessé grièvement le président auto-proclamé. " Toumba" était aussi à l'époque, le chef de la garde présidentielle, les bérets rouges, accusés d’être responsables des massacres perpétrés dans le stade de Conakry le 28 septembre 2009. Le militaire faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international.
La filature a duré un mois. Douze membres de la section de recherches de la gendarmerie ont travaillé 24 heures sur 24. Un mois de filature, c’est long, mais durant ses sept années de cavale, Toumba a changé d’apparence, il a notamment pris du poids. Durant leurs planques, les gendarmes ont pris des photos, mais lorsqu’ils comparaient avec les archives, un doute persistait.
Très discret, l’ex-militaire vivait tout près de la grande statue de la Renaissance dans un quartier bourgeois de la capitale, une zone difficile d’accès. Ses voisins, interrogés par les gendarmes, ne savaient rien de sa véritable identité.
Pour se fondre un peu plus dans la population, il utilisait en permis de conduire guinéen au nom d’Aboubacar Barry. Toutes ces précautions mises en place par Toumba ont donc compliqué le travail des 12 membres de la section de recherche déployés sur cette opération.
Dès son arrestation, Toumba a compris que sa cavale était terminée, il n’a pas opposé de résistance. Les gendarmes ne disposaient pas des empreintes du fugitif, mais il a immédiatement reconnu sa véritable identité.
Aussitôt mis aux arrêts par les redoutés mais redoutables pandores, il a donc été amené à la caserne Samba Diery Diallo (à l'unité de la Section Recherches) pour être interrogé.
Selon nos informations, Toumba a refusé d’expliquer aux gendarmes comment il finançait sa vie à Dakar, s’il avait notamment des appuis au Sénégal ou à l’extérieur. Désormais, c’est au juge d’instruction de gérer ce dossier, de décider notamment un placement sous mandat de dépôt et surtout de se mettre en relation avec les autorités judiciaires guinéennes qui pourraient demander son extradition ou décider d’envoyer des juges à Dakar pour interroger Toumba.
Affaire à suivre...
Pour la gouverne de ceux qui n'ont pas suivi les péripéties de ce que d'aucuns appellent prosaïquement "le cas Toumba", figurez-vous qu'il a été arrêté à Dakar au Sénégal. C’est la section de recherches de la gendarmerie Sénégalaise qui a mené de mains de maître cette opération.
Le commandant était en fuite depuis décembre 2009. Aide de camp de Dadis Camara, il avait tiré et blessé grièvement le président auto-proclamé. " Toumba" était aussi à l'époque, le chef de la garde présidentielle, les bérets rouges, accusés d’être responsables des massacres perpétrés dans le stade de Conakry le 28 septembre 2009. Le militaire faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international.
La filature a duré un mois. Douze membres de la section de recherches de la gendarmerie ont travaillé 24 heures sur 24. Un mois de filature, c’est long, mais durant ses sept années de cavale, Toumba a changé d’apparence, il a notamment pris du poids. Durant leurs planques, les gendarmes ont pris des photos, mais lorsqu’ils comparaient avec les archives, un doute persistait.
Très discret, l’ex-militaire vivait tout près de la grande statue de la Renaissance dans un quartier bourgeois de la capitale, une zone difficile d’accès. Ses voisins, interrogés par les gendarmes, ne savaient rien de sa véritable identité.
Pour se fondre un peu plus dans la population, il utilisait en permis de conduire guinéen au nom d’Aboubacar Barry. Toutes ces précautions mises en place par Toumba ont donc compliqué le travail des 12 membres de la section de recherche déployés sur cette opération.
Dès son arrestation, Toumba a compris que sa cavale était terminée, il n’a pas opposé de résistance. Les gendarmes ne disposaient pas des empreintes du fugitif, mais il a immédiatement reconnu sa véritable identité.
Aussitôt mis aux arrêts par les redoutés mais redoutables pandores, il a donc été amené à la caserne Samba Diery Diallo (à l'unité de la Section Recherches) pour être interrogé.
Selon nos informations, Toumba a refusé d’expliquer aux gendarmes comment il finançait sa vie à Dakar, s’il avait notamment des appuis au Sénégal ou à l’extérieur. Désormais, c’est au juge d’instruction de gérer ce dossier, de décider notamment un placement sous mandat de dépôt et surtout de se mettre en relation avec les autorités judiciaires guinéennes qui pourraient demander son extradition ou décider d’envoyer des juges à Dakar pour interroger Toumba.
Affaire à suivre...