Attraite, hier, à la barre du tribunal de Grande instance de Dakar, la dame Aïssatou Ndongo,reconnue coupable du délit
d’escroquerie,a écopé d’une peine de 2ans dont 6 mois ferme. Elle se faisait passer pour la seconde épouse du maire de Guédiawaye, Aliou Sall, pour truander les gens.
La dame Aïssatou Ndongo semble être coutumière des faits. Condamnée dans le passé à 2 mois de prison ferme pour s’être fait passer pour la fille de Serigne Mourtada Mbacké en escroquant des gens, elle n’a pas tiré une bonne leçon de sa première incarcération. Cette fois ci, elle s’est fait passer pour la seconde épouse du maire de la ville de Guédiawaye, Aliou Sall, afin d’appâter ses victimes pour les dévaliser.
Attraite, hier, à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, elle a été condamnée à une peine de 2 ans dont 6 mois
ferme. En sus, elle doit verser à la partie civile, en guise de dommages et intérêts, le montant de 550 mille francs Cfa. La plaignante, Aminata Diop a, devant le prétoire, expliqué comment elle a mordu à la nasse de la prévenue qu’elle qualifie de « professionnelle » en matière d’escroquerie .A l’en croire, Aïssatou Ndongo se renseigne d’abord sur les victimes qui sont sur sa ligne de mire avant d’entrer en action. Le jour des faits, elle accompagnait sa mère à son rendez-vous.
Sur le chemin, ellesont été interceptées par la prévenue qui, après les salamalecs d’usage, soutient qu’elle semble reconnaitre la vieille et qu’elles auraient partagé le même vol cette année.« Je pense que nous avons partagé le même vol et le même hôtel. J’étais en compagnie de mon mari Aliou Sall, le frère du Président de la République et non moins maire de la ville de Guédiawaye », avait déclaré la prévenue à ma mère. Ainsi, poursuit la plaignante : « nous avons commencé à discuter de tout etde rien. Elle m’a annoncé que son mari a été invité à une soirée et elle devrait l’y accompagner.Au moment de nous séparer, elle a pris mon numéro de téléphone. »
Au lendemain de cette rencontre, Aïssatou Ndongo a appelé Aminata Diop pour lui demander si elle vendait des greffages cheveux naturels. Cette dernière a répondu par l’affirmative. Et, la prévenue fait alors une commande d’une valeur de 540 mille francs Cfa. « Le lendemain, elle est venue récupérer la commande. Mais, elle m’a dit qu’elle payerait après car, elle était sortie sans sou. Je lui ai fait
confiance en lui remettant la marchandise sans souci. Mais, depuis ce jour-là, je n’ai plus eu de ses nouvelles. Elle était devenue injoignable », a expliqué la victime qui, lasse de patienter, s’est rendue à l’hôtel de ville de Guédiawaye pour rencontrer le maire afin de lui expliquer la situation.
N’ayant pas vu ce dernier, elle a expliqué le problème au secrétaire du maire qui, sans perdre de temps, a saisi sa seconde épouse légitime pour l’en informer.Cette dernière a payé l’intégralité de la somme pour éviter que son nom soit mêlé dans ces affaires qui pourraient ternir son image. Une plainte a été déposée. Et, l’enquête ouverte a permis de mettre la main sur la prévenue. Qui, devant le prétoire, toute honte bue, a regretté son acte. « Je demande pardon », soutient-elle non sans indiquer que ce sont les vicissitudes de la vie qui l’ont poussé à avoir de tels comportements. Le parquet, estimant que les faits de l’espèce ne souffrent d’aucune contestation, a requis 2 ans dont 6 mois ferme. Rendant son jugement, le tribunal a suivi à la lettre la réquisition du maitre des poursuites.
d’escroquerie,a écopé d’une peine de 2ans dont 6 mois ferme. Elle se faisait passer pour la seconde épouse du maire de Guédiawaye, Aliou Sall, pour truander les gens.
La dame Aïssatou Ndongo semble être coutumière des faits. Condamnée dans le passé à 2 mois de prison ferme pour s’être fait passer pour la fille de Serigne Mourtada Mbacké en escroquant des gens, elle n’a pas tiré une bonne leçon de sa première incarcération. Cette fois ci, elle s’est fait passer pour la seconde épouse du maire de la ville de Guédiawaye, Aliou Sall, afin d’appâter ses victimes pour les dévaliser.
Attraite, hier, à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, elle a été condamnée à une peine de 2 ans dont 6 mois
ferme. En sus, elle doit verser à la partie civile, en guise de dommages et intérêts, le montant de 550 mille francs Cfa. La plaignante, Aminata Diop a, devant le prétoire, expliqué comment elle a mordu à la nasse de la prévenue qu’elle qualifie de « professionnelle » en matière d’escroquerie .A l’en croire, Aïssatou Ndongo se renseigne d’abord sur les victimes qui sont sur sa ligne de mire avant d’entrer en action. Le jour des faits, elle accompagnait sa mère à son rendez-vous.
Sur le chemin, ellesont été interceptées par la prévenue qui, après les salamalecs d’usage, soutient qu’elle semble reconnaitre la vieille et qu’elles auraient partagé le même vol cette année.« Je pense que nous avons partagé le même vol et le même hôtel. J’étais en compagnie de mon mari Aliou Sall, le frère du Président de la République et non moins maire de la ville de Guédiawaye », avait déclaré la prévenue à ma mère. Ainsi, poursuit la plaignante : « nous avons commencé à discuter de tout etde rien. Elle m’a annoncé que son mari a été invité à une soirée et elle devrait l’y accompagner.Au moment de nous séparer, elle a pris mon numéro de téléphone. »
Au lendemain de cette rencontre, Aïssatou Ndongo a appelé Aminata Diop pour lui demander si elle vendait des greffages cheveux naturels. Cette dernière a répondu par l’affirmative. Et, la prévenue fait alors une commande d’une valeur de 540 mille francs Cfa. « Le lendemain, elle est venue récupérer la commande. Mais, elle m’a dit qu’elle payerait après car, elle était sortie sans sou. Je lui ai fait
confiance en lui remettant la marchandise sans souci. Mais, depuis ce jour-là, je n’ai plus eu de ses nouvelles. Elle était devenue injoignable », a expliqué la victime qui, lasse de patienter, s’est rendue à l’hôtel de ville de Guédiawaye pour rencontrer le maire afin de lui expliquer la situation.
N’ayant pas vu ce dernier, elle a expliqué le problème au secrétaire du maire qui, sans perdre de temps, a saisi sa seconde épouse légitime pour l’en informer.Cette dernière a payé l’intégralité de la somme pour éviter que son nom soit mêlé dans ces affaires qui pourraient ternir son image. Une plainte a été déposée. Et, l’enquête ouverte a permis de mettre la main sur la prévenue. Qui, devant le prétoire, toute honte bue, a regretté son acte. « Je demande pardon », soutient-elle non sans indiquer que ce sont les vicissitudes de la vie qui l’ont poussé à avoir de tels comportements. Le parquet, estimant que les faits de l’espèce ne souffrent d’aucune contestation, a requis 2 ans dont 6 mois ferme. Rendant son jugement, le tribunal a suivi à la lettre la réquisition du maitre des poursuites.