Dans le Matam, durement touché, l’émigration clandestine continue de faire des victimes dans plusieurs localités. Dans le Dandé Mayo précisément dans la commune de Ndindory, c’est l’émoi dans ce village. Plus d’une vingtaine de jeunes sont morts dans l’émigration clandestine.
Adja Fatou Barry le reporter de Radio Sénégal y a fait un crochet sur les routes de la campagne. Pour le moment « l’heure est au recueillement et à la solidarité ». Mais le défilé continue au fil des heures pour les présentations de condoléances. A Bapalel, par exemple « des dizaines de jeunes dont des voisins ont perdu la vie ensemble en mer ». Seydou Hamat Diop est habitant de ce village et a perdu « deux petits enfants ». Il révèle que « 58 personnes ont pris depart dans la pirogue de ses petits enfants mais seuls dix sont retrouvés vivants ». « Ils sont perdus et leur nourriture ainsi que le carburant sont finis » ajoute-t-il. Une nouvelle qu’ils n’ont appris « qu’hier ».
Dans cette tragédie, la plupart des voyageurs à l’émigration avaient pourtant un emploi. C’est le cas d’Issa Diakha, « un taulier qui travaille à Nouakchott et qui n’avait jamais accepté d’embarquer dans les pirogues » témoigne Seydou Hamat.
Houleye Dia est habitante du village, elle explique que « tout ce qui sont du village sont morts » et ajoute que « les candidats se sont donné rendez-vous en Mauritanie apres avoir travailler entre Dakar et Touba », cela « à l’insu de leur parent ».
Parmi les victimes « se trouvent des enseignants, des cultivateurs et des tailleurs ». La ruée de jeunes vers l’Europe fait de plus en plus de victimes car beaucoup n’arriveront jamais à destination.
rts
Adja Fatou Barry le reporter de Radio Sénégal y a fait un crochet sur les routes de la campagne. Pour le moment « l’heure est au recueillement et à la solidarité ». Mais le défilé continue au fil des heures pour les présentations de condoléances. A Bapalel, par exemple « des dizaines de jeunes dont des voisins ont perdu la vie ensemble en mer ». Seydou Hamat Diop est habitant de ce village et a perdu « deux petits enfants ». Il révèle que « 58 personnes ont pris depart dans la pirogue de ses petits enfants mais seuls dix sont retrouvés vivants ». « Ils sont perdus et leur nourriture ainsi que le carburant sont finis » ajoute-t-il. Une nouvelle qu’ils n’ont appris « qu’hier ».
Dans cette tragédie, la plupart des voyageurs à l’émigration avaient pourtant un emploi. C’est le cas d’Issa Diakha, « un taulier qui travaille à Nouakchott et qui n’avait jamais accepté d’embarquer dans les pirogues » témoigne Seydou Hamat.
Houleye Dia est habitante du village, elle explique que « tout ce qui sont du village sont morts » et ajoute que « les candidats se sont donné rendez-vous en Mauritanie apres avoir travailler entre Dakar et Touba », cela « à l’insu de leur parent ».
Parmi les victimes « se trouvent des enseignants, des cultivateurs et des tailleurs ». La ruée de jeunes vers l’Europe fait de plus en plus de victimes car beaucoup n’arriveront jamais à destination.
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