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Drame à Niagues : Quand l’Amour Vire au Cauchemar Mortel...une tragédie au goût amer de préméditation

Rédigé par Dakarposte le Lundi 16 Décembre 2024 à 19:34 modifié le Lundi 16 Décembre 2024 - 19:37

Un couple calciné, un quartier traumatisé, et un plan macabre qui glace le sang. L’incendie tragique survenu à Niagues dévoile des secrets glaçants, mettant en lumière la descente aux enfers d’un mariage brisé.


À Niagues, dans le quartier HLM 3 Darou Salam, le calme apparent de ce jeudi 12 octobre a volé en éclats avec l’annonce d’un drame terrible : un incendie ravageur a coûté la vie à un couple, transformant leur maison en un théâtre de l’horreur. Si, dans les premiers instants, l’hypothèse d’un accident semblait plausible, le voile se lève peu à peu sur une vérité glaçante, confirmée par les révélations du quotidien L’Observateur. Une vérité qui met en lumière une relation maritale gangrénée par des disputes, des menaces, et un acte de violence qui aurait scellé le sort du couple Seck.



Une dispute de trop : l’origine de l’horreur



D’après L’Observateur, tout a commencé par une énième dispute sur une affaire d’argent, un différend qui rongeait le couple depuis des mois. Ce soir-là, alors que leurs enfants dormaient dans une chambre voisine et que la domestique était dans un profond sommeil, O.Kh. Seck, l’époux, aurait entrepris de mettre à exécution un plan morbide. Il allume quatre bougies, une mise en scène qui ne tarde pas à alarmer son épouse, KH. Diouf. La tension monte d’un cran lorsque l’homme prononce une phrase glaçante : “Aujourd’hui, personne ne va vivre.”



Affolée, son épouse tente d’alerter les voisins en criant : “Au secours, Seck veut me tuer !” Mais ces derniers, plongés dans leur sommeil, ne comprennent l’urgence qu’au moment de l’explosion. L’homme aurait aspergé la chambre d’essence avant d’y mettre le feu. Une détonation retentit. Les flammes, les cris, puis le silence : le cauchemar commence.



Des flammes et des vies brisées



L’explosion embrase rapidement la maison. Pris dans le piège qu’il a lui-même tendu, O.Kh. Seck cherche désespérément la clé de la chambre qu’il avait cachée. Il parvient à défoncer la porte et s’effondre dans le salon, grièvement brûlé. Pendant ce temps, KH. Diouf, son épouse, succombe entre le lit et l’armoire, étouffée par la fumée.



Les premiers témoins décrivent une scène apocalyptique : des murs noircis, des cris de douleur, et des voisins désemparés face à une maison transformée en forteresse par sa configuration architecturale. La domestique, en tentant de porter secours, a été brûlée aux mains et aux pieds. Les quatre enfants, eux, ont été retrouvés sains et saufs mais profondément traumatisés.



Lorsque les secours improvisés des voisins parviennent enfin à maîtriser l’incendie, il est trop tard. Le corps de l’époux repose sans vie dans le salon. Celui de son épouse, calciné, est retrouvé dans la chambre.



Un passé tumultueux, une fin tragique



L’Observateur révèle des détails troublants sur la relation houleuse entre les deux époux. La dame aurait, par le passé, survécu à une tentative de strangulation de la part de son mari. “Il l’a souvent menacée de mort”, confie un proche de la défunte. Malgré les interventions des proches pour apaiser les tensions, la fracture entre les deux était devenue irréparable. Ce jeudi 12 octobre, la colère et le désespoir de l’époux ont laissé place à une violence sans retour.



Des adieux séparés et des enfants orphelins



Après autopsie, les corps des deux époux ont été remis à leurs familles respectives. KH. Diouf repose désormais à Touba, tandis que son mari, O.Kh. Seck, a été inhumé à Ouakam. Leurs quatre enfants, rescapés de ce cauchemar, ont été confiés à un oncle, portant désormais sur leurs jeunes épaules le poids d’un traumatisme indicible.



Ce drame continue d’ébranler tout le quartier de HLM 3 Darou Salam. Les souvenirs de ce couple en apparence ordinaire refont surface dans les discussions. La maison noire de suie reste une plaie béante dans le décor du quartier, hantée par les cris et l’odeur persistante du feu.



Niagues pleure, et s’interroge : comment en sommes-nous arrivés là ?

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