Initier un dialogue politique revient à reconnaitre l’effectivité d’un climat politique tendu. Ainsi vouloir organiser ce dialogue reviendrait encore une fois à cautionner le caractère politique du seul cas d’emprisonnement d’une personnalité publique notamment khalifa sall. Ce dialogue servira-t-il à un dédouanement contre les dénonciations de fraude lors des législatives ou à confirmer toute la transparence déclarée dans l’organisation et la tenue des élections législatives.
Nous ne sommes pas en octobre 2003 qui a vu Talla Sylla se faire agresser. Nous ne sommes pas non plus le 9 mars 2005 qui a vu la rupture du PDS avec la LDMPT, parti du travail dont les ministres ont été poussés à la sortie du gouvernement. Nous ne sommes pas non plus à cette période où à part Landing Savané leader d’AJ /PADS tous les membres du FAL (forces du front pour l’alternance) ont rompu avec le PDS de Abdoulaye Wade qu’ils ont accompagné au pouvoir. Il s’est agi rappelons-le de Amath Dansokho (PIT) de Moustapha Niasse (AFP) de Madior Diouf (RND). M. Landing Savané en a eu pour son grade avec les fameuses fins de mois millionnaires au détriment de ses relations avec son lieutenant Decroix. Sommes-nous en pleine dissidence entre partisans ? Nous ne sommes pas en plein limogeage de premier ministre si nous devions nous rappeler des cas Idrissa Seck puis Maky Sall suivis d’une diseckisation voire plus tard d’une démakysation d’un certain entourage présidentiel.
Au regard de la circonscription politique de ce fameux dialogue tant recherché vise-t-on à recréer un CPC (cadre permanent de concertation politique) où se sont retrouvés dans le temps Moustapha Niasse, Tanor Dieng entre autres ?
A défaut de tous ces éléments de réponse à l’objectivité de tenir un dialogue politique on peut toujours se demander à quoi servirait cet appel au dialogue étalé dans tous les médias du pays.
Nous assistons à une copie-coller de gouvernance et nous n’en voulons pas.
Il serait plus judicieux de parler de dialogue national au moment où le niveau de vie des sénégalais est au plus bas niveau de dégradation. Il faut épargner aux sénégalais de les renvoyer au taux de croissance de 7% sachant qu’il y a un échec dans la croissance inclusive.
Le dialogue social ou national a pour finalité de conduire les acteurs à se rapprocher de l’opinion collective et de la reproduire.
La société politique qui est composée d’acteurs politiques mais aussi de citoyens qui ont les prérogatives de sanctionner les acteurs précités va très mal. L’opinion publique s’est plainte de la non transparence des élections et de la justice locale à eux vitesse. La question de l’emploi n’est toujours pas réglée. Au lieu que les dirigeants nous balancent des chiffres, chaque sénégalais par contre devrait les inviter à discuter de l’éthique dans la production des données dans ce pays qui est notre. Le nouveau type de sénégalais « NTS » n’est toujours pas né.
Pour un septennat qui a rampé pour doubler un quinquennat promis au sénégalais, il est insuffisant de s’articuler sur trois ou quatre programmes de gouvernance à savoir les bourses familiales, le PUDC, le PUMA entre autres pour provoquer l’émergence du pays en 2035. Le Plan Sénégal Emergent (PSE) ne vaut pas mieux que les différents plans quinquennaux produits jusqu’ici par l’administration sénégalaise depuis les indépendances. Par respect pour les fonctionnaires de ce pays et pour l’intelligence administrative il serait plus convenable de reconduire les travaux post Stratégie Nationale de développement économique et social SNDES (2012-2017) pour assurer le quinquennat 2018-2023. Le Plan Sénégal Emergent (PSE) de 2012 est bien en deca des attentes techniques de gouvernance. Son meilleur atout jusqu’ici observé a été de s’ajuster fréquemment face aux exigences empiriques et structurelles qui surviennent et de prendre en compte des questions qu’il n’avait pas prévu. Voilà un motif de dialogue national. Le dialogue politique n’est pas la priorité des sénégalais.
Par contre, une seule chose pourrait rassurer la société politique du Sénégal face à ses défis structurels c’est que le statut du président de la république se voit être opposé à celui du chef de parti politique. Par conséquent, il devrait démissionner de la présidence de l’APR, le parti qu’il a fondé. Il suffit de s’inspirer pour la nième fois du cas de la France avec le président Emmanuel Macron et Christophe Castaner actuel ministre porte-parole du gouvernement français. Le premier s’est retiré de la tête de son mouvement une fois élu à la présidence de la république française et le second pour le premier congrès du parti la république en marche est élu ce samedi 18 novembre 2017 patron ou secrétaire général dudit nouveau parti au pouvoir.
Dr. Pascal OUDIANE
Mon parti politique c’est le Sénégal
Nous ne sommes pas en octobre 2003 qui a vu Talla Sylla se faire agresser. Nous ne sommes pas non plus le 9 mars 2005 qui a vu la rupture du PDS avec la LDMPT, parti du travail dont les ministres ont été poussés à la sortie du gouvernement. Nous ne sommes pas non plus à cette période où à part Landing Savané leader d’AJ /PADS tous les membres du FAL (forces du front pour l’alternance) ont rompu avec le PDS de Abdoulaye Wade qu’ils ont accompagné au pouvoir. Il s’est agi rappelons-le de Amath Dansokho (PIT) de Moustapha Niasse (AFP) de Madior Diouf (RND). M. Landing Savané en a eu pour son grade avec les fameuses fins de mois millionnaires au détriment de ses relations avec son lieutenant Decroix. Sommes-nous en pleine dissidence entre partisans ? Nous ne sommes pas en plein limogeage de premier ministre si nous devions nous rappeler des cas Idrissa Seck puis Maky Sall suivis d’une diseckisation voire plus tard d’une démakysation d’un certain entourage présidentiel.
Au regard de la circonscription politique de ce fameux dialogue tant recherché vise-t-on à recréer un CPC (cadre permanent de concertation politique) où se sont retrouvés dans le temps Moustapha Niasse, Tanor Dieng entre autres ?
A défaut de tous ces éléments de réponse à l’objectivité de tenir un dialogue politique on peut toujours se demander à quoi servirait cet appel au dialogue étalé dans tous les médias du pays.
Nous assistons à une copie-coller de gouvernance et nous n’en voulons pas.
Il serait plus judicieux de parler de dialogue national au moment où le niveau de vie des sénégalais est au plus bas niveau de dégradation. Il faut épargner aux sénégalais de les renvoyer au taux de croissance de 7% sachant qu’il y a un échec dans la croissance inclusive.
Le dialogue social ou national a pour finalité de conduire les acteurs à se rapprocher de l’opinion collective et de la reproduire.
La société politique qui est composée d’acteurs politiques mais aussi de citoyens qui ont les prérogatives de sanctionner les acteurs précités va très mal. L’opinion publique s’est plainte de la non transparence des élections et de la justice locale à eux vitesse. La question de l’emploi n’est toujours pas réglée. Au lieu que les dirigeants nous balancent des chiffres, chaque sénégalais par contre devrait les inviter à discuter de l’éthique dans la production des données dans ce pays qui est notre. Le nouveau type de sénégalais « NTS » n’est toujours pas né.
Pour un septennat qui a rampé pour doubler un quinquennat promis au sénégalais, il est insuffisant de s’articuler sur trois ou quatre programmes de gouvernance à savoir les bourses familiales, le PUDC, le PUMA entre autres pour provoquer l’émergence du pays en 2035. Le Plan Sénégal Emergent (PSE) ne vaut pas mieux que les différents plans quinquennaux produits jusqu’ici par l’administration sénégalaise depuis les indépendances. Par respect pour les fonctionnaires de ce pays et pour l’intelligence administrative il serait plus convenable de reconduire les travaux post Stratégie Nationale de développement économique et social SNDES (2012-2017) pour assurer le quinquennat 2018-2023. Le Plan Sénégal Emergent (PSE) de 2012 est bien en deca des attentes techniques de gouvernance. Son meilleur atout jusqu’ici observé a été de s’ajuster fréquemment face aux exigences empiriques et structurelles qui surviennent et de prendre en compte des questions qu’il n’avait pas prévu. Voilà un motif de dialogue national. Le dialogue politique n’est pas la priorité des sénégalais.
Par contre, une seule chose pourrait rassurer la société politique du Sénégal face à ses défis structurels c’est que le statut du président de la république se voit être opposé à celui du chef de parti politique. Par conséquent, il devrait démissionner de la présidence de l’APR, le parti qu’il a fondé. Il suffit de s’inspirer pour la nième fois du cas de la France avec le président Emmanuel Macron et Christophe Castaner actuel ministre porte-parole du gouvernement français. Le premier s’est retiré de la tête de son mouvement une fois élu à la présidence de la république française et le second pour le premier congrès du parti la république en marche est élu ce samedi 18 novembre 2017 patron ou secrétaire général dudit nouveau parti au pouvoir.
Dr. Pascal OUDIANE
Mon parti politique c’est le Sénégal