L’Avocat général près la Cour suprême a totalement zappé hier le mandat d’arrêt concernant Luc Nicolaï. Mieux, il a demandé à la chambre criminelle de casser l’arrêt de la Cour d’appel.
Est-ce du fait des nouvelles accointances du prévenu avec le régime apériste ou simplement que le Procureur général a juste dit le droit ? « Nous demandons la cassation de l’arrêt », c’est, en tout cas, ce qu’a dit l’Avocat général Aloïse Ndiaye, lors de ses réquisitions, hier. Le représentant du ministère public a aussi demandé que l’affaire soit renvoyée devant une autre Cour d’appel pour être jugée à nouveau. Il se fonde sur le fait (et comme l’ont souligné aussi les avocats de Luc Nicolaï, sur l’un de leurs moyens de défense) que lors des délibérations à la Cour d’appel, l’un des conseillers qui étaient présents à l’audience s’était absenté ; il s’était fait remplacer par un de ses collègues. Ce qui constitue une violation du code de procédure.
Mais, il faut dire que le promoteur de lutte a vraiment de la baraka. Aucunement, dans ses réquisitions, l’Avocat général n’a parlé du mandat d’arrêt ou de son exécution. Ceci explique peut-être cela. Tout compte fait, la chambre criminelle n’a pas rendu sa décision le même jour, comme à son habitude. Elle a renvoyé le délibéré à l’audience du 15 décembre prochain.
Pour rappel, Luc Nicolaï a été condamné pour association de malfaiteurs et détention de drogue dure. Il a été condamné par la Cour d’appel de Dakar à 5 ans de prison dont 3 ans ferme et à payer 500 millions de francs au total à Bertrand Touly et à l’hôtel Lamantin Beach. Le juge d’appel avait également décerné un mandat d’arrêt à l’encontre de Luc Nicolaï qui n’avait pas comparu.
Est-ce du fait des nouvelles accointances du prévenu avec le régime apériste ou simplement que le Procureur général a juste dit le droit ? « Nous demandons la cassation de l’arrêt », c’est, en tout cas, ce qu’a dit l’Avocat général Aloïse Ndiaye, lors de ses réquisitions, hier. Le représentant du ministère public a aussi demandé que l’affaire soit renvoyée devant une autre Cour d’appel pour être jugée à nouveau. Il se fonde sur le fait (et comme l’ont souligné aussi les avocats de Luc Nicolaï, sur l’un de leurs moyens de défense) que lors des délibérations à la Cour d’appel, l’un des conseillers qui étaient présents à l’audience s’était absenté ; il s’était fait remplacer par un de ses collègues. Ce qui constitue une violation du code de procédure.
Mais, il faut dire que le promoteur de lutte a vraiment de la baraka. Aucunement, dans ses réquisitions, l’Avocat général n’a parlé du mandat d’arrêt ou de son exécution. Ceci explique peut-être cela. Tout compte fait, la chambre criminelle n’a pas rendu sa décision le même jour, comme à son habitude. Elle a renvoyé le délibéré à l’audience du 15 décembre prochain.
Pour rappel, Luc Nicolaï a été condamné pour association de malfaiteurs et détention de drogue dure. Il a été condamné par la Cour d’appel de Dakar à 5 ans de prison dont 3 ans ferme et à payer 500 millions de francs au total à Bertrand Touly et à l’hôtel Lamantin Beach. Le juge d’appel avait également décerné un mandat d’arrêt à l’encontre de Luc Nicolaï qui n’avait pas comparu.