Les évènements qui ont secoué la prison de Rebeuss ne laissent pas les politiques indifférents. Le secrétaire général du l’Urd (Union pour le renouveau démocratique) a profité de l’occasion pour dénoncer les conditions de détention carcérale et proposer une solution.
Djibo Leyti Ka a donné son point de vue sur la mutinerie de Mardi dernier à la prison de Rebeuss. Pour le leader de l’Union pour le renouveau démocratique, il ne s’agit nullement d’une surprise : «Je crois que c’était prévisible. Je connais bien la prison de Rebeuss, je suis un ancien ministre de l’Intérieur. J’avais même demandé que l’on transfère la prison ailleurs. Il y a un grand terrain à Sébikotane qui peut accueillir cette structure. Là-bas, il y aurait eu assez d’espace pour que les prisonniers s’adonnent à quelques boulots.» La grève des prisonniers de Rebeuss durait depuis le lendemain de la célébration de la fête de Tabaski. Ils dénoncent les longues détentions préventives, les dures conditions de détention carcérale et réclament l’ouverture des Chambres criminelles. La poudre a pris feu Mardi, lorsque, «profitant des visites et de la promenade, un groupe de 600 à 700 détenus a foncé sur la porte principale pour s’évader», selon le Colonel Daouda Diop, directeur de l’Administration pénitentiaire. Des heurts qui ont fait un mort et plusieurs blessés. S’en désolant, M. Ka déclare : «J’ai ressenti beaucoup de peine. C’est la première fois que cela se produit, à ma connaissance. Je déplore la mort de cet homme que je ne connais pas. Je rends hommage aux gens qui ont eu le courage d’intervenir pour éviter un drame.» S’expliquant mal les longues détentions préventives, il estime que le Gouvernement doit faire quelque chose pour que les prisonniers soient jugés plus vite et en toute justice. Le contraire ne peut déboucher que sur une «catastrophe, les prisons sénégalaises étant bondées. Bien que l’on ne puisse pas non plus laisser les délinquants en toute liberté, dans la société».
LOBS
Djibo Leyti Ka a donné son point de vue sur la mutinerie de Mardi dernier à la prison de Rebeuss. Pour le leader de l’Union pour le renouveau démocratique, il ne s’agit nullement d’une surprise : «Je crois que c’était prévisible. Je connais bien la prison de Rebeuss, je suis un ancien ministre de l’Intérieur. J’avais même demandé que l’on transfère la prison ailleurs. Il y a un grand terrain à Sébikotane qui peut accueillir cette structure. Là-bas, il y aurait eu assez d’espace pour que les prisonniers s’adonnent à quelques boulots.» La grève des prisonniers de Rebeuss durait depuis le lendemain de la célébration de la fête de Tabaski. Ils dénoncent les longues détentions préventives, les dures conditions de détention carcérale et réclament l’ouverture des Chambres criminelles. La poudre a pris feu Mardi, lorsque, «profitant des visites et de la promenade, un groupe de 600 à 700 détenus a foncé sur la porte principale pour s’évader», selon le Colonel Daouda Diop, directeur de l’Administration pénitentiaire. Des heurts qui ont fait un mort et plusieurs blessés. S’en désolant, M. Ka déclare : «J’ai ressenti beaucoup de peine. C’est la première fois que cela se produit, à ma connaissance. Je déplore la mort de cet homme que je ne connais pas. Je rends hommage aux gens qui ont eu le courage d’intervenir pour éviter un drame.» S’expliquant mal les longues détentions préventives, il estime que le Gouvernement doit faire quelque chose pour que les prisonniers soient jugés plus vite et en toute justice. Le contraire ne peut déboucher que sur une «catastrophe, les prisons sénégalaises étant bondées. Bien que l’on ne puisse pas non plus laisser les délinquants en toute liberté, dans la société».
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