Dissolution Assemblée Nationale: Bougane tire sévèrement sur le régime, "De vitrine démocratique à État renégat ?

Rédigé par Dakarposte le Vendredi 13 Septembre 2024 à 03:12 modifié le Vendredi 13 Septembre 2024 03:13

Suite à la dissolution de l'Assemblée Nationale par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, le leader de "Geum Sa Bopp" Bougane Guèye, n' a pas manqué encore une fois de tirer sur le tandem Diomaye-Sonko. Sur sa page Facebook, il critique sévèrement le duo Diomaye Sonko, dans un texte intitulé " de Vitrine démocratique à l'Etat renégat?

"Notre pays ouvre ce soir l’une des plus scabreuses pages de son histoire institutionnelle avec l'émergence de menteurs crédibles qui curieusement drainent des foules buvant avec une idiotie rationnelle leurs mensonges. Le premier est le second et le second méconnaît l'insulteur des confréries.

Jamais, dans la vie de cette nation, la folie aveugle d’un seul homme n’a autant pris le dessus sur la souveraineté de notre vaillant peuple.
A y regarder de près, le citoyen Ousmane Sonko, chef de Pastef, impose sa veulerie avec un mépris inédit de nos institutions y compris aujourd'hui la présidence de la République. Il ne se présentera donc pas à l'Assemblée nationale. Victoire d'un chef qui confirme que le populisme demeure le patriotisme des idiots.

Le moment présent m’inspire, comme proclamé par la Déclaration de 1789, “ Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément .

Face aux manœuvres et jublang du duo Diomaye -Sonko pour esquiver la DPG, face à un PR sans parole ni signature, le désespoir se mesure à l'aune de l'élan suicidaire des jeunes sans perspectives, à l'insécurité humaine et juridique, à l'anxiété de nos partenaires financiers, au désarroi du Secteur privé et à la volonté manifeste de museler la presse, etc..

Le temps de la résistance a sonné : face aux reniements et forfaitures, aux règlements de comptes sur mesure, nous n’avons d’autres alternatives que de nous dresser devant ces fossoyeurs de la République !

Pour le leader politique, "le Jub, Jubanti inconnu de notre glossaire institutionnel ne devrait en aucun cas remplacer notre BUT qui doit rester “la conservation des droits naturels et imprescriptibles” que sont “la liberté, la propriété, la sûreté et la RÉSISTANCE à l’OPPRESSION”.
Une mobilisation nationale s’impose pour faire respecter la Constitution et nos institutions face à ce multi récidiviste !

La date des élections législatives au dimanche 17 Novembre, j'appelle toutes les forces vives de notre nation à s'unir pour sauver le Sénégal".




















































dakaractu
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