Drôle de candidat à la présidentielle que celui qui suit comme son ombre son mentor, le président sortant. Vous l’avez vu donnant l’impression d’un homme harassé et qui fait dans la figuration. A le voir dans son coin, se tournant les pouces, on pourrait avoir l’impression que c’est presque contraint et forcé qu’il a été choisi pour être le candidat de l’armée mexicaine au pouvoir.
Celui qui lui tient la main continue de faire des promesses à tout va. Des engagements qui vont de la période 2024 – 2026. On pourrait même douter de sa volonté de vouloir réellement partir. Il impose sa personne et sa présence aux foules, projette des chiffres faramineux plutôt que de faire son bilan et rassurer les militants sur la capacité managériale de celui qu’il a choisi. Il s’impose et en impose.
Il ne semble poser aucun acte pour dissiper ce malentendu. Plutôt que d’inspirer la confiance, lui dont le rôle aurait dû être d’arbitrer une partie et laisser le peuple faire son choix semble prendre plaisir à brouiller les pistes. Ses intentions sont d’une grande clarté. Rien ne se fera sans lui. Son candidat s’imposera à nous contre vents et marées. Tant pis si le pays brûle. C’est incompréhensible, alors qu’il est sur le départ et que le pays aspire à vivre en paix, qu’il se présente en fossoyeur de cette paix. Il ne fait rien pour favoriser une élection transparente et manœuvre tant et si bien jusqu’à réussir le tour de force de réunifier une opposition pour les mêmes luttes qu’il y a plus de…20 ans.
Il change les règles du jeu en cours de match et nomme des arbitres du jeu électoral plus que partisans rompant une vieille tradition républicaine faite d’élégance et consistant à consulter diverses composantes du pays pour nommer les membres de l’organe chargé de superviser les élections. Bref, il ne fait rien pour nous rassurer qu’il va nous laisser un pays en paix et réconcilié avec lui-même.
Il est symptomatique de voir des intellectuels dont d’anciens Premiers ministres et ex-ministres se révolter contre les attaques à l’Etat de droit devenues récurrentes depuis l’arrivée au pouvoir du Chef. Symptomatique qu’à moins de trois mois d’une élection que la liberté de circuler soit compromise et que celui qui devrait favoriser cette paix se présente en faucon. Espérons que ce vendredi 17 novembre poindra une lumière nouvelle dans le brouillard où nous sommes depuis 2021…
KACCOOR BI – LE TEMOIN
Celui qui lui tient la main continue de faire des promesses à tout va. Des engagements qui vont de la période 2024 – 2026. On pourrait même douter de sa volonté de vouloir réellement partir. Il impose sa personne et sa présence aux foules, projette des chiffres faramineux plutôt que de faire son bilan et rassurer les militants sur la capacité managériale de celui qu’il a choisi. Il s’impose et en impose.
Il ne semble poser aucun acte pour dissiper ce malentendu. Plutôt que d’inspirer la confiance, lui dont le rôle aurait dû être d’arbitrer une partie et laisser le peuple faire son choix semble prendre plaisir à brouiller les pistes. Ses intentions sont d’une grande clarté. Rien ne se fera sans lui. Son candidat s’imposera à nous contre vents et marées. Tant pis si le pays brûle. C’est incompréhensible, alors qu’il est sur le départ et que le pays aspire à vivre en paix, qu’il se présente en fossoyeur de cette paix. Il ne fait rien pour favoriser une élection transparente et manœuvre tant et si bien jusqu’à réussir le tour de force de réunifier une opposition pour les mêmes luttes qu’il y a plus de…20 ans.
Il change les règles du jeu en cours de match et nomme des arbitres du jeu électoral plus que partisans rompant une vieille tradition républicaine faite d’élégance et consistant à consulter diverses composantes du pays pour nommer les membres de l’organe chargé de superviser les élections. Bref, il ne fait rien pour nous rassurer qu’il va nous laisser un pays en paix et réconcilié avec lui-même.
Il est symptomatique de voir des intellectuels dont d’anciens Premiers ministres et ex-ministres se révolter contre les attaques à l’Etat de droit devenues récurrentes depuis l’arrivée au pouvoir du Chef. Symptomatique qu’à moins de trois mois d’une élection que la liberté de circuler soit compromise et que celui qui devrait favoriser cette paix se présente en faucon. Espérons que ce vendredi 17 novembre poindra une lumière nouvelle dans le brouillard où nous sommes depuis 2021…
KACCOOR BI – LE TEMOIN