Le président de la Guinée Bissau est arrivé hier à Nouakchott, pour une visite de travail de deux jours. Un événement d’importance capitale selon les médias officiels- qui ont soutenu qu’elle vise à consolider les relations entre les deux pays. Pour nombre d’observateurs toutefois, cette rencontre inédite entre les deux chefs d’État, Mohamed Ould Abdel Aziz et José Mario Vaz vise à reconsidérer la position des deux pays au niveau sous régional, après les événements de la Gambie.
La vérité est que désormais, la Gambie et le Sénégal formant un bloc uni, les pays limitrophes doivent se repositionner. Non pas pour se préparer à la guerre mais pour plus de visibilité et plus de poids diplomatique dans la sous région.
En fait, si la Guinée Bissau tire profit de ce rapprochement avec Nouakchott, la Mauritanie n’est pas en reste, note le site mauritanien lauthentic.info. Non seulement cette proximité lui permettrait de récupérer la place de leader perdue avec le départ de Diamé mais plus, cela devrait lui permettre de continuer à exercer sur le Sénégal voisin, une certaine pression. Parce que la Guinée Bissau est considérée par certaines capitales occidentales, comme un État paria aux mains de mafias versés dans le trafic de drogues et d’armes. Parce qu’elle partage avec le Sénégal une frontière de près de 400 km de forêts qui pourrait bien constituer une zone de repli des rebelles casamançais en cas de conflit avec le Sénégal.
Il s’agira plus précisément pour le président Ould Abdel Aziz de démontrer à la face du monde et de ceux qui considéraient qu’avec le départ de Diamé, il avait perdu son statut à l’endroit de son voisin immédiat du sud, que la situation… n’a guère évolué.
La vérité est que désormais, la Gambie et le Sénégal formant un bloc uni, les pays limitrophes doivent se repositionner. Non pas pour se préparer à la guerre mais pour plus de visibilité et plus de poids diplomatique dans la sous région.
En fait, si la Guinée Bissau tire profit de ce rapprochement avec Nouakchott, la Mauritanie n’est pas en reste, note le site mauritanien lauthentic.info. Non seulement cette proximité lui permettrait de récupérer la place de leader perdue avec le départ de Diamé mais plus, cela devrait lui permettre de continuer à exercer sur le Sénégal voisin, une certaine pression. Parce que la Guinée Bissau est considérée par certaines capitales occidentales, comme un État paria aux mains de mafias versés dans le trafic de drogues et d’armes. Parce qu’elle partage avec le Sénégal une frontière de près de 400 km de forêts qui pourrait bien constituer une zone de repli des rebelles casamançais en cas de conflit avec le Sénégal.
Il s’agira plus précisément pour le président Ould Abdel Aziz de démontrer à la face du monde et de ceux qui considéraient qu’avec le départ de Diamé, il avait perdu son statut à l’endroit de son voisin immédiat du sud, que la situation… n’a guère évolué.