Faisons d'abord un petit rappel pour ceux qui n'ont pas suivi cette affaire! Des informations livrées par Libération, il y'a de cela quelques jours, il ressort qu' Abdou Diop alias «Petit Papa» est au cœur d’une sale affaire qui mêle homosexualité, diffusion d’images pornographiques, extorsion de fonds, piratage d’un compte Facebook etc.
Tout commence lorsque la dame T. S a déposé au commissariat de Grand-Dakar une plainte contre X pour diffusion d’images pornographiques sur internet. Entendue, la dame T.S a déclaré qu’un individu a piraté son compte «Facebook» et se fait régulièrement passer pour elle. C’est ainsi que cet individu a effectué des montages de ses photos où elle était complètement nue.
Par la suite, il a envoyé les photos à certains de ses contacts sur «Facebook».
En fait, le modus opérandi du malfaiteur consistait à nouer des relations amoureuses avec les contacts communément appelés «amis» du compte «Facebook» de la plaignante et à la suite, il leur envoyait les photos obscènes. Ces derniers, croyant avoir affaire à la dame T.S, envoyaient ainsi des sommes d’argent au mis en cause.
D’ailleurs, certains d’entre eux souhaitaient même avoir un rendez-vous avec (il ou elle) dans le but de nouer une idylle. Quand ces personnes l’appelaient au téléphone, il transformait sa voix en celle d’une femme dans le but de tromper ces individus.
C’est ainsi qu’il a soutiré des sommes d’argent à certaines personnes qui lui envoyaient, par transfert, des sommes d’argent. Une des victimes, joint au téléphone par les enquêteurs, a même déclaré avoir, une fois, donné rendez-vous au mis en cause à Saint-Louis mais celui ne s’est jamais présenté.
C’est à la suite de nombreuses complaintes que ces personnes ont joint la dame T.S pour s’insurger de son comportement.
Ahurie, elle a ouvert son compte et a constaté qu’il a été effectivement piraté. C’est ainsi qu’elle s’est présentée au commissariat de Grand-Dakar pour déposer une plainte. Les investigations effectuées en rapport avec la Brigade spéciale de lutte contre la cybercriminalité, ont permis de savoir qu’en réalité, c’est le nommé Abou Diop, proche de la plaignante, qui avait piraté son compte en se faisant passer pour elle. Interrogé, Abdou Diop a reconnu sans ambages les faits. Il a déclaré avoir piraté le compte de la dame T.S et d’avoir monté des photos nues qu’il envoyait à des contacts contre des sommes d’argent et des cartes de crédit. Il a renseigné qu’il prenait toujours le soin de ne pas donner de rendez-vous à ses prétendants afin de ne pas être démasqué. C’est ainsi qu’il a réussi à arnaquer beaucoup de personnes.
Cependant, l’exploitation des données du téléphone du mis en cause a révélé un autre aspect de sa personnalité. Dans plusieurs vidéos, «Petit Papa», visage zoomé, embrassait des hommes et en «suçait» d’autres etc. Les enquêteurs ont également exploité les photos montages de la dame. Avec un logiciel, le mis en cause arrivait à montrer des photos nues avec le visage de la dame qu’il envoyait sur les réseaux sociaux.
Eh bien, il nous revient qu'il est fort probable que d'autres têtes tombent, c'est à dire que les limiers arrêtent d'autres personnes et à des niveaux insoupconnés. Et pour cause? Les appareils de "petit papa" ont "parlé". Autrement dit, l'exploitation des téléphones mobiles trouvés en sa possession et d'un ordinateur "ont révélé bien des choses, notamment répertoire, messages, etc..."
Et, selon des informations glanées, tous ceux qui ont un "link" avec "petit papa" seront, normalement convoqués par les limiers.
D'ici, on sent ces connaissances trembler comme pas possible.
Affaire à suivre...
Tout commence lorsque la dame T. S a déposé au commissariat de Grand-Dakar une plainte contre X pour diffusion d’images pornographiques sur internet. Entendue, la dame T.S a déclaré qu’un individu a piraté son compte «Facebook» et se fait régulièrement passer pour elle. C’est ainsi que cet individu a effectué des montages de ses photos où elle était complètement nue.
Par la suite, il a envoyé les photos à certains de ses contacts sur «Facebook».
En fait, le modus opérandi du malfaiteur consistait à nouer des relations amoureuses avec les contacts communément appelés «amis» du compte «Facebook» de la plaignante et à la suite, il leur envoyait les photos obscènes. Ces derniers, croyant avoir affaire à la dame T.S, envoyaient ainsi des sommes d’argent au mis en cause.
D’ailleurs, certains d’entre eux souhaitaient même avoir un rendez-vous avec (il ou elle) dans le but de nouer une idylle. Quand ces personnes l’appelaient au téléphone, il transformait sa voix en celle d’une femme dans le but de tromper ces individus.
C’est ainsi qu’il a soutiré des sommes d’argent à certaines personnes qui lui envoyaient, par transfert, des sommes d’argent. Une des victimes, joint au téléphone par les enquêteurs, a même déclaré avoir, une fois, donné rendez-vous au mis en cause à Saint-Louis mais celui ne s’est jamais présenté.
C’est à la suite de nombreuses complaintes que ces personnes ont joint la dame T.S pour s’insurger de son comportement.
Ahurie, elle a ouvert son compte et a constaté qu’il a été effectivement piraté. C’est ainsi qu’elle s’est présentée au commissariat de Grand-Dakar pour déposer une plainte. Les investigations effectuées en rapport avec la Brigade spéciale de lutte contre la cybercriminalité, ont permis de savoir qu’en réalité, c’est le nommé Abou Diop, proche de la plaignante, qui avait piraté son compte en se faisant passer pour elle. Interrogé, Abdou Diop a reconnu sans ambages les faits. Il a déclaré avoir piraté le compte de la dame T.S et d’avoir monté des photos nues qu’il envoyait à des contacts contre des sommes d’argent et des cartes de crédit. Il a renseigné qu’il prenait toujours le soin de ne pas donner de rendez-vous à ses prétendants afin de ne pas être démasqué. C’est ainsi qu’il a réussi à arnaquer beaucoup de personnes.
Cependant, l’exploitation des données du téléphone du mis en cause a révélé un autre aspect de sa personnalité. Dans plusieurs vidéos, «Petit Papa», visage zoomé, embrassait des hommes et en «suçait» d’autres etc. Les enquêteurs ont également exploité les photos montages de la dame. Avec un logiciel, le mis en cause arrivait à montrer des photos nues avec le visage de la dame qu’il envoyait sur les réseaux sociaux.
Eh bien, il nous revient qu'il est fort probable que d'autres têtes tombent, c'est à dire que les limiers arrêtent d'autres personnes et à des niveaux insoupconnés. Et pour cause? Les appareils de "petit papa" ont "parlé". Autrement dit, l'exploitation des téléphones mobiles trouvés en sa possession et d'un ordinateur "ont révélé bien des choses, notamment répertoire, messages, etc..."
Et, selon des informations glanées, tous ceux qui ont un "link" avec "petit papa" seront, normalement convoqués par les limiers.
D'ici, on sent ces connaissances trembler comme pas possible.
Affaire à suivre...