L’ancien conseiller spécial de Macky Sall, Oumar Sow, a comparu ce lundi devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. Bien qu’il ait plaidé non coupable des accusations portées contre lui, il a admis à la barre qu’il reconsidérerait à l’avenir la manière de formuler ses interventions politiques.
Sow est poursuivi pour des charges liées à des discours contraires aux bonnes mœurs, la diffusion de fausses informations et des propos incitant à la discrimination ethnique. Ces accusations découlent notamment d’une publication dans laquelle il évoquait une « chasse aux Peuls », en réaction à l’affaire Farba Ngom. Devant le tribunal, il a affirmé que ses propos avaient été décontextualisés et que son intention n’était pas de porter atteinte à la cohésion nationale. Il expliquait vouloir répondre aux accusations formulées par Ousmane Sonko et Fadilou Keita, qui critiquaient Macky Sall pour des actes présumés d’oppression envers les populations de la Casamance.
« J’ai deux épouses. L’une est sérère, l’autre est lébou. Je n’avais jamais imaginé que mes propos allaient être sortis de leur contexte pour m’atteindre. J’ai pris acte que mes propos ne sont pas bons. La preuve en est, la loi est en train de s’abattre sur moi. Si c’était à refaire, je ne le referais pas », a-t-il déclaré, tout en promettant de faire preuve de prudence à l’avenir dans ses déclarations politiques.
senego
Sow est poursuivi pour des charges liées à des discours contraires aux bonnes mœurs, la diffusion de fausses informations et des propos incitant à la discrimination ethnique. Ces accusations découlent notamment d’une publication dans laquelle il évoquait une « chasse aux Peuls », en réaction à l’affaire Farba Ngom. Devant le tribunal, il a affirmé que ses propos avaient été décontextualisés et que son intention n’était pas de porter atteinte à la cohésion nationale. Il expliquait vouloir répondre aux accusations formulées par Ousmane Sonko et Fadilou Keita, qui critiquaient Macky Sall pour des actes présumés d’oppression envers les populations de la Casamance.
« J’ai deux épouses. L’une est sérère, l’autre est lébou. Je n’avais jamais imaginé que mes propos allaient être sortis de leur contexte pour m’atteindre. J’ai pris acte que mes propos ne sont pas bons. La preuve en est, la loi est en train de s’abattre sur moi. Si c’était à refaire, je ne le referais pas », a-t-il déclaré, tout en promettant de faire preuve de prudence à l’avenir dans ses déclarations politiques.
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