Le député libéral, Aïda Mbodji a procédé ce mardi, au lancement de la campagne de lutte contre la détention arbitraire au Sénégal. Elle a aussi lancé la signature d'une pétition pour l’application de l’avis du Groupe de Travail de l'Onu qui demande à l'Etat du Sénégal la libération immédiate de Karim Wade et toutes les personnes détenues arbitrairement au Sénégal.
"La lutte contre la détention arbitraire est devenue un impératif de justice pour lequel nous devons tous nous mobiliser", a déclaré, ce mardi Mme Aïssatou Mbodji, lors du lancement de la campagne de lutte contre la détention arbitraire au Sénégal. Le député libéral et Président du conseil départemental de Bambey a profité de cette rencontre avec ses camarades libéraux et les membres de la société civile, pour lancer une pétition pour la libération de Karim Wade, condamné par la Crei à 6 ans de prison pour enrichissement illicite.
"Une détention est arbitraire, si elle est l’aboutissement d’une procédure manifestement entachée d’irrégularités et qui semble être liée aux motivations politiques des autorités", a-t-elle déclaré. Faisant allusion au procès du fils de l'ancien Prtésident, Aïda Mbodj soutient que sa "détention est arbitraire parce qu’elle est entachée d’irrégularité". Mme Mbodj fonde sa conviction sur l’avis n° 04/2015 Groupe de Travail de l'Onu qui demande au gouvernement de la République du Sénégall de "prendre les mesures nécessaires pour remédier le préjudice subi par M. Karim Wade et prévoir une réparation intégrale conformément à l’article 9 alinéa 5 du Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques (Pidc)".
Poursuivant, la responsable libérale déclare que la lutte contre la détention arbitraire doit se garder de toute démarche élitiste. "Nous en appelons aussi de toutes nos forces pour que tous ceux qui sont victimes de cette pratique soient réhabilités à la hauteur du préjudice subi : des personnalités politiques qui subissent actuellement les contraintes liées à l’interdiction de sortie du territoire national", renseigne-t-elle. Et d’ajouter, que : "le combat contre la détention arbitraire doit revêtir une dimension nationale et internationale et recueillir l’implication de beaucoup de pays, dont les pays partenaires stratégiques du Sénégal comme la France et les Etats-Unis".
Prenant part à cette rencontre, l'ancien ministre conseiller de Macky Sall, le Pr Malick Ndiaye a affirmé que "la libération de Karim Wade ne doit être seulement l’affaire de l’opposition, elle doit aussi être l’affaire de la société civile". Abondant dans le même, Aboubacry Mbodji du Forum Civil a aussi plaidé l’application l'avis du Groupe de Travail. Parce que a-t-il dit, si le Sénégal ne s’exécute pas ce dernier rendra compte à la commission des Nations-Unies.
Leral
"La lutte contre la détention arbitraire est devenue un impératif de justice pour lequel nous devons tous nous mobiliser", a déclaré, ce mardi Mme Aïssatou Mbodji, lors du lancement de la campagne de lutte contre la détention arbitraire au Sénégal. Le député libéral et Président du conseil départemental de Bambey a profité de cette rencontre avec ses camarades libéraux et les membres de la société civile, pour lancer une pétition pour la libération de Karim Wade, condamné par la Crei à 6 ans de prison pour enrichissement illicite.
"Une détention est arbitraire, si elle est l’aboutissement d’une procédure manifestement entachée d’irrégularités et qui semble être liée aux motivations politiques des autorités", a-t-elle déclaré. Faisant allusion au procès du fils de l'ancien Prtésident, Aïda Mbodj soutient que sa "détention est arbitraire parce qu’elle est entachée d’irrégularité". Mme Mbodj fonde sa conviction sur l’avis n° 04/2015 Groupe de Travail de l'Onu qui demande au gouvernement de la République du Sénégall de "prendre les mesures nécessaires pour remédier le préjudice subi par M. Karim Wade et prévoir une réparation intégrale conformément à l’article 9 alinéa 5 du Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques (Pidc)".
Poursuivant, la responsable libérale déclare que la lutte contre la détention arbitraire doit se garder de toute démarche élitiste. "Nous en appelons aussi de toutes nos forces pour que tous ceux qui sont victimes de cette pratique soient réhabilités à la hauteur du préjudice subi : des personnalités politiques qui subissent actuellement les contraintes liées à l’interdiction de sortie du territoire national", renseigne-t-elle. Et d’ajouter, que : "le combat contre la détention arbitraire doit revêtir une dimension nationale et internationale et recueillir l’implication de beaucoup de pays, dont les pays partenaires stratégiques du Sénégal comme la France et les Etats-Unis".
Prenant part à cette rencontre, l'ancien ministre conseiller de Macky Sall, le Pr Malick Ndiaye a affirmé que "la libération de Karim Wade ne doit être seulement l’affaire de l’opposition, elle doit aussi être l’affaire de la société civile". Abondant dans le même, Aboubacry Mbodji du Forum Civil a aussi plaidé l’application l'avis du Groupe de Travail. Parce que a-t-il dit, si le Sénégal ne s’exécute pas ce dernier rendra compte à la commission des Nations-Unies.
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