Les Nations unies ont indiqué, mardi 24 septembre, être "extrêmement alarmés" par "la brusque escalade des hostilités entre Israël et le Hezbollah" au Liban, où "des dizaines de milliers" de personnes ont fui les bombardements israéliens cette semaine.
"Nous sommes gravement préoccupés par la grave escalade des attaques dont nous avons été témoins hier. Des dizaines de milliers de personnes ont été forcées de quitter leurs maisons hier et cette nuit, et leur nombre ne cesse d'augmenter", a déclaré un porte-parole de l'agence de l'ONU pour les réfugiés (HCR), Matthew Saltmarsh, lors d'un point de presse à Genève.
"Il s'agit d'une région qui a déjà été dévastée par la guerre et d'un pays qui ne connaît que trop bien la souffrance", a-t-il ajouté.
Israël a mené dans la nuit de nouvelles frappes contre des cibles du Hezbollah au Liban, après des bombardements de grande ampleur qui ont fait environ 500 morts lundi et font craindre un embrasement de la région près d'un an après le début de la guerre à Gaza.
"Le tribut payé par les civils est inacceptable et la protection des civils et des infrastructures civiles au Liban est primordiale. Le droit humanitaire international doit être respecté. Il est urgent de mettre fin aux hostilités", a affirmé le porte-parole du HCR.
"Nous sommes extrêmement alarmés par la brusque escalade des hostilités entre Israël et le Hezbollah et nous appelons toutes les parties à cesser immédiatement la violence et à assurer la protection des civils", a déclaré de son côté une porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme, Ravina Shamdasani, lors du point de presse
Demeurés chez eux malgré les violences entre le Hezbollah pro-iranien et l'armée israélienne, des habitants du sud ont fuit en masse vers Beyrouth, lundi, la terreur qui règne depuis lundi dans leur région bombardée sans relâche par l'aviation israélienne.
Embouteillages et écoles fermées
Depuis, l'inquiétude a également gagné la capitale libanaise, jusque-là épargnée par le conflit, des habitants recevant des avertissements israéliens sur leurs portables et leurs lignes fixes.
"C'est une catastrophe, un massacre", affirme à l'AFP Jamal Badrane, un médecin de l'hôpital du Secours populaire à Nabatiyé, une ville du sud. "Les frappes n'arrêtent pas, ils nous ont bombardés alors qu'on retirait des blessés" d'une autre zone du sud.
"Les blessés arrivent sans arrêt. La situation est très difficile, je ne peux pas recenser les victimes, les blessés sont dans la rue", dit un employé de l'hôpital public de Tebnine, dans le sud du Liban, qui n'a pas donné son nom.
Dans la ville côtière de Tyr, plus au sud, "des centaines de personnes sont arrivées" dans une école abritant des déplacés, a indiqué lundi Bilal Kachmar, un responsable de l'organisme de gestion des catastrophes. D'autres "campent dans la rue" ou "sont assis dans la rue et attendent" d'être logés, a-t-il ajouté.
Des milliers de voitures transportant des familles étaient coincées dans des embouteillages à Saïda, la grande ville du sud.
Nazir Rida, un journaliste, a précipitamment quitté Beyrouth pour aller chercher sa famille dans le village de Babiliyé, malgré la menace des bombes. "Personne ne s'attendait à cette escalade soudaine. Notre village était jusqu'à présent à l'abri des bombardements", dit-il à l'AFP, alors qu'il est pris dans l'embouteillage à Saïda. "Je suis allé à mon travail à Beyrouth et j'ai laissé mes enfants dans le village, considéré plus sûr que la banlieue sud de Beyrouth."
Le ministre de l'Education, Abbas Halabi, a annoncé la fermeture des écoles mardi dans tout le pays. "Les bombes sont tombées dans un quartier où se trouvent des écoles à Nabatiyé", dit Azraa Kanso, une institutrice de cette ville. "Si les élèves venaient à l'école [...], cela aurait provoqué le chaos", assure-t-elle.
"Nous sommes gravement préoccupés par la grave escalade des attaques dont nous avons été témoins hier. Des dizaines de milliers de personnes ont été forcées de quitter leurs maisons hier et cette nuit, et leur nombre ne cesse d'augmenter", a déclaré un porte-parole de l'agence de l'ONU pour les réfugiés (HCR), Matthew Saltmarsh, lors d'un point de presse à Genève.
"Il s'agit d'une région qui a déjà été dévastée par la guerre et d'un pays qui ne connaît que trop bien la souffrance", a-t-il ajouté.
Israël a mené dans la nuit de nouvelles frappes contre des cibles du Hezbollah au Liban, après des bombardements de grande ampleur qui ont fait environ 500 morts lundi et font craindre un embrasement de la région près d'un an après le début de la guerre à Gaza.
"Le tribut payé par les civils est inacceptable et la protection des civils et des infrastructures civiles au Liban est primordiale. Le droit humanitaire international doit être respecté. Il est urgent de mettre fin aux hostilités", a affirmé le porte-parole du HCR.
"Nous sommes extrêmement alarmés par la brusque escalade des hostilités entre Israël et le Hezbollah et nous appelons toutes les parties à cesser immédiatement la violence et à assurer la protection des civils", a déclaré de son côté une porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme, Ravina Shamdasani, lors du point de presse
Demeurés chez eux malgré les violences entre le Hezbollah pro-iranien et l'armée israélienne, des habitants du sud ont fuit en masse vers Beyrouth, lundi, la terreur qui règne depuis lundi dans leur région bombardée sans relâche par l'aviation israélienne.
Embouteillages et écoles fermées
Depuis, l'inquiétude a également gagné la capitale libanaise, jusque-là épargnée par le conflit, des habitants recevant des avertissements israéliens sur leurs portables et leurs lignes fixes.
"C'est une catastrophe, un massacre", affirme à l'AFP Jamal Badrane, un médecin de l'hôpital du Secours populaire à Nabatiyé, une ville du sud. "Les frappes n'arrêtent pas, ils nous ont bombardés alors qu'on retirait des blessés" d'une autre zone du sud.
"Les blessés arrivent sans arrêt. La situation est très difficile, je ne peux pas recenser les victimes, les blessés sont dans la rue", dit un employé de l'hôpital public de Tebnine, dans le sud du Liban, qui n'a pas donné son nom.
Dans la ville côtière de Tyr, plus au sud, "des centaines de personnes sont arrivées" dans une école abritant des déplacés, a indiqué lundi Bilal Kachmar, un responsable de l'organisme de gestion des catastrophes. D'autres "campent dans la rue" ou "sont assis dans la rue et attendent" d'être logés, a-t-il ajouté.
Des milliers de voitures transportant des familles étaient coincées dans des embouteillages à Saïda, la grande ville du sud.
Nazir Rida, un journaliste, a précipitamment quitté Beyrouth pour aller chercher sa famille dans le village de Babiliyé, malgré la menace des bombes. "Personne ne s'attendait à cette escalade soudaine. Notre village était jusqu'à présent à l'abri des bombardements", dit-il à l'AFP, alors qu'il est pris dans l'embouteillage à Saïda. "Je suis allé à mon travail à Beyrouth et j'ai laissé mes enfants dans le village, considéré plus sûr que la banlieue sud de Beyrouth."
Le ministre de l'Education, Abbas Halabi, a annoncé la fermeture des écoles mardi dans tout le pays. "Les bombes sont tombées dans un quartier où se trouvent des écoles à Nabatiyé", dit Azraa Kanso, une institutrice de cette ville. "Si les élèves venaient à l'école [...], cela aurait provoqué le chaos", assure-t-elle.