Des billets issus des casses des BCEAO par la rébellion de Soro retrouvés chez des proches de Compaoré

Rédigé par Dakarposte le Lundi 13 Avril 2015 à 16:46 modifié le Lundi 13 Avril 2015 16:51

Voici une partie des billets CFA issus des casses de la Bceao en Côte-d’Ivoire. Cet magot à été découvert dans les locaux d’une société appartenant à Mamou Doukouré, amie intime de Chantal Compaoré. C’est un bel exemple de la collaboration entre les clans Ouattara, Compaoré et la rébellion de Soro et de ses bidasses. Vive la révolution. 

Casse de la BCEAO, des billets retrouvés chez une proche de Madame Compaoré à Ouaga 
La casse des agences de la BCEAO en 2003 par les hommes de Guillaume Soro n’a pas encore fini de livrer ses secrets. 

Des liasses d’anciens de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) ont été retrouvés jeudi à Ouagadougou par des manifestants chez une proche de Chantal Compaoré. 

Mamou Doukouré dont-il s’agit serait propriétaire d’une société où les coupures des anciens billets ont été retrouvées, en marge des manifestations visant à chasser Blaise Compaoré du pouvoir. 

Selon un Burkinabé sur place , lesdits billets marqués proviendraient des casses des agences BCEAO de Bouaké (centre), Man (ouest) et Korhogo (nord) , par les ex rebelles en septembre 2003. 

Notons que, plus de 1000 milliards de FCFA avaient été volés par les hommes de Guillaume Soro dans les agences de la banque centrale, ont été blanchis au Sénégal. 

Koaci.com

Sauf qu’aujourd’hui, on en sait un peu plus sur les montants qui ont été emportés. Selon des informations confidentielles obtenues par « L’Eléphant » auprès d’anciens cadres de la BCEAO, « une évaluation complète du préjudice causé à la Banque centrale a été faite. Les montants dérobés dans les trois agences s’élèvent à 1038 milliards de FCFA. Cet argent a d’abord été placé au Burkina Faso, base arrière de l’ex-rébellion, avant d’être convoyé au Sénégal en avion. Et c’est dans ce pays que tout cet argent a été blanchi avec des complicités au plus haut sommet de l’Etat sénégalais et de la direction de la BCEAO. Parce que, sans la complicité de la BCEAO elle-même, il était impossible de blanchir cet argent qui a été par la suite injecté dans le circuit. Le rapprochement entre certaines autorités sénégalaises sous la présidence d’Abdoulaye Wade et des ex-chefs de la rébellion ivoirienne prend son explication dans cette opération. Des dizaines de milliards provenant de ce blanchiment ont été investis dans l’immobilier, dans la restauration, dans l’hôtellerie, au Burkina Faso. D’autres ont été investis un peu partout en Afrique et même au Brésil, où des Ranch ont été achetés. Et l’ancienne direction de la BCEAO a les noms de toutes les personnes qui ont profité de cet argent. Mais rien n’a été fait, personne n’a été poursuivi, en dehors d’un pauvre Béninois qui s’était fait avoir à Bouaké par un ex-chef rebelle et qui a été brièvement interpellé à Bamako en possession de plusieurs millions provenant des agences braquées. A l’époque, la France qui fait partie des actionnaires de la BCEAO, a voulu faire arrêter tous les cerveaux des attaques contre ces agences, mais des chefs d’Etat dont les pays ont massivement profité de ce vol, n’ont pas voulu s’associer à l’opération, parce qu’elle les mettait en difficulté eux-mêmes. Et les choses en sont restées là. » Expliquent les sources de « L’Eléphant ». Devinette : quel ancien chef d’Etat a fait cette révélation ? « Soro Guillaume est mon fils… »

Leral
Cheikh Amidou Kane
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