Quoi que l’on puisse dire, au Sénégal, il existe des hommes d’affaires qui ont fini de se faire un nom. Ils sont tous les pourvoyeurs d’emplois au premier plan et créateurs de richesses qui participent au développement économique et social du pays.
Parmi eux, il y a par exemple Babacar Ngom de Sedima, Ameth Amar de NMA Sanders ou encore Serigne Mboup du groupe Ccbm. La liste est assez longue, surtout qu’il faut forcément faire allusion à un mania de l’entreprenariat nommé Yérim Sow.
Tous, autant qu’ils sont, ont hérité de quelques choses qu’ils ont transformées en des empires, faisant d’eux des personnalités incontournables dans un Sénégal qui cherche à atteindre les cimes de l’émergence. D’autres par contre, sont des self-made-men, partis de rien et qui sont parvenus à mettre sur pied des entreprises qui emploient un nombre impressionnant de personnes.
Dans ces différentes catégories, entre forcément le «milliardaire» Cheikh Amar. Président du groupe Holding Amar, il sait un nom dans le cercle restreint des hommes d’affaires qui occupent la scène. Connu un peu partout à travers le Sénégal et surtout à l’occasion des récoltes au niveau des champs de Khelcom, il a été un homme de confiance du Président Abdoulaye Wade.
D’ailleurs, c’est sous le magistère de ce dernier qu’il gagna des marchés très importants qui lui apportèrent des milliards de francs CFA. Mais, cela ne semple pas (plus) être le cas, depuis l’accession à la magistrature suprême du Président Sall. S’il est avéré qu’il continue de gagner quelques marchés, il est également indiqué qu’il est en train de traverser une période assez troublante.
En réalité, actunet a appris de sources dignes de foi que Cheikh «commence» à ne plus être Amar. Et pour cause, «ces affaires ne sont plus aussi florissantes comme peuvent le croire certains. Il vit des situations assez dures surtout que la concurrence est devenue de plus en plus rude sans oublier quelques problèmes de gestion-planification qui sont dus au mauvais choix de certains hommes», renseignent encore nos interlocuteurs.
Récemment, la dame Fatou Sy, propriétaire de l’immeuble qui servait de siège à son groupe (Holding Amar) l’a fait expulser pour défaut de paiement.
Est-ce cela la face visible de l’iceberg ? La question est posée avec acuité poussant nos interlocuteurs à dire ceci : «L’Etat a devant lui plusieurs entrepreneurs qui ont des partenaires forts. Donc, les choix sont multiples.» Dans tous les cas, est-ce qu’il y a des mains « invisibles » qui font la guerre au «Darmako» ? Nos interlocuteurs répondent par l’affirmative…