Étrange coïncide. Alors que l’image de la démocratie sénégalaise vient d’être sérieusement écornée par la mauvaise organisation des élections législatives du 30 juillet, voici que le gouvernement vient de passer dans le dernier numéro de Jeune Afrique (du 30 juillet au 5 août) un publi-reportage vantant le Sénégal et son système démocratique sous le titre : « Sénégal, une tradition démocratique renforcée ».
Cette publicité se fait les échos des propos de responsables de l’Union européenne (UE) sur le Sénégal, la visite de Barack Obama, les 15 points de la dernière révision constitutionnelle, la réduction du mandat présidentiel de 7 à 5 ans.
Le document met également en exergue le fichier électoral et ses 6,2 millions d’inscrits dont 700 000 nouveaux, la journée du dialogue national. Et pourtant, l’organisation des élections législatives a connu beaucoup de manquements au point que pour certains, le jeu a été complètement faussé par le pouvoir. Maître du système, le régime en place aura tout fait pour gagner le scrutin.
L’on retiendra en tout cas le problème de confection et de retrait des cartes d’électeurs, l’absence de matériel électoral dans des centres de vote et d’autres manquements qui ont jeté un véritable discrédit sur la démocratie sénégalaise. Un véritable pour un système qui aura produit deux alternances en 2000 et 2012, saluées de par le monde entier. Depuis ce mercredi, l’opposition demande la démission du ministre de l’Intérieur, organisateur des élections.
Afriquemidi
Cette publicité se fait les échos des propos de responsables de l’Union européenne (UE) sur le Sénégal, la visite de Barack Obama, les 15 points de la dernière révision constitutionnelle, la réduction du mandat présidentiel de 7 à 5 ans.
Le document met également en exergue le fichier électoral et ses 6,2 millions d’inscrits dont 700 000 nouveaux, la journée du dialogue national. Et pourtant, l’organisation des élections législatives a connu beaucoup de manquements au point que pour certains, le jeu a été complètement faussé par le pouvoir. Maître du système, le régime en place aura tout fait pour gagner le scrutin.
L’on retiendra en tout cas le problème de confection et de retrait des cartes d’électeurs, l’absence de matériel électoral dans des centres de vote et d’autres manquements qui ont jeté un véritable discrédit sur la démocratie sénégalaise. Un véritable pour un système qui aura produit deux alternances en 2000 et 2012, saluées de par le monde entier. Depuis ce mercredi, l’opposition demande la démission du ministre de l’Intérieur, organisateur des élections.
Afriquemidi