Démission surprise du Premier ministre néo-zélandais

Rédigé par Dakarposte le Lundi 5 Décembre 2016 à 10:13 modifié le Lundi 5 Décembre 2016 10:15

Le Premier ministre néo-zélandais John Key a annoncé sa démission lundi, une décision jugée surprise par les observateurs, pour des raisons familiales.
Le leader du Parti National Party a annoncé sa démission lors d'une conférence de presse vers midi, heure locale, après avoir informé son cabinet de sa décision. 

"Tout ce que j'ai à dire c'est que j'ai donné tout ce que j'avais et je n'ai plus d'énergie en réserve", a affirmé M. Key. Il était entré à la tête du gouvernement en 2008, et avait gagné un troisième mandat en 2014. 

Sa décision est "la plus difficile" qu'il ait jamais prise, a-t-il affirmé ajoutant qu'il ne savait pas ce qu'il allait faire ensuite, à part passer plus de temps avec sa famille.

Il a souligné qu'il quittait ses fonctions en espérant et en étant convaincu "que la Nouvelle-Zélande avait été bien gérée par le gouvernement" qu'il a présidé. 

M. Key a mis en avant le nom de son vice-Premier ministre Bill English pour être à la tête du gouvernement néo-zélandais.

Celui-ci devrait assurer l'intérim le temps que Parti national organise un caucus pour désigner un nouveau Premier ministre.

Il aurait démissionné à la demande de son épouse
Selon le New Zealand Herald, M. Key a décidé de démissionner à la demande de son épouse Bronagh. Toutefois, il a laissé entendre qu'il y avait d'autres motifs, qu'il n'a pas précisés.

"Il serait facile de dire que j'ai pris cette décision uniquement pour redécouvrir la vie personnelle et familiale que j'avais auparavant, et c'est effectivement un facteur, mais c'en est un parmi beaucoup d'autres", a déclaré l'ancien courtier de Merrill Lynch âgé de 55 ans.

"Au fil des années, j'ai vu beaucoup de dirigeants qui, dans une position similaire, ne faisaient pas ce pas (de quitter le pouvoir, ndlr). Je peux comprendre pourquoi. C'est un travail qu'il est difficile de quitter", a poursuivi le Premier ministre.

"Dis-moi que c'est pas vrai, mon frère", a déclaré le Premier ministre australien Malcolm Turnbull dans un SMS à son homologue.
7sur7.be
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