Remous dans l’équipe de campagne de Donald Trump : Paul Manafort, le directeur de campagne du candidat républicain à la présidence américaine, a démissionné vendredi 19 août. C’est Donald Trump lui-même qui a annoncé la nouvelle dans un communiqué. "Ce matin, Paul Manafort a offert, et j'ai accepté, sa démission de la campagne. Je suis très reconnaissant de son excellent travail pour nous aider à être là où nous sommes aujourd'hui", peut-on lire dans le communiqué.
Paul Manafort n’occupait ce poste de directeur de campagne que depuis juin… époque à laquelle son prédécesseur, Corey Lewandowsk, avait été remercié.
Le départ de Paul Manafort n’est pas une surprise : dès mercredi, Donald Trump avait promu Kellyanne Conway, une sondeuse républicaine devenue sa directrice de campagne, et Steve Bannon, outsider populiste, patron du site d'informations conservateur polémique Breitbart News, entrant dans la campagne comme directeur général.
Un départ prévisible
La situation de Paul Manafort semblait intenable pour plusieurs raisons : il a été récemment pointé du doigt dans une enquête de corruption en Ukraine, soupçonné d'avoir touché des millions de dollars en liquide entre 2007 et 2012, à une époque où il était consultant pour les ex-dirigeants pro-russes de l'Ukraine. Manafort, qui a pendant des années travaillé comme consultant pour des dictateurs et seigneurs de guerre, a réfuté tout paiement illégal, et dénoncé des accusations "infondées et stupides".
Manafort n’était, par ailleurs, pas tout à fait sur la même longueur d’ondes avec Trump. Ce stratège politique républicain, ayant travaillé dans les années 1970 et 80 pour les campagnes de Gerald Ford et Ronald Reagan, puis pour celles de George Bush père en 1988 et de Bob Dole en 1996, s'était efforcé de canaliser le milliardaire républicain de 70 ans, pour le rendre plus présidentiel, sans pour autant réussir à éviter les dérapages. Mais Trump, distancé dans les sondages par la démocrate Hillary Clinton, n'aimait guère être ainsi bridé.
Le départ de Manafort coïncide avec une nouvelle transformation de Donald Trump, qui dans un discours jeudi soir en Caroline du Nord a créé la surprise en affirmant regretter certaines paroles blessantes prononcées durant la campagne. "Parfois, dans le feu de l'action dans un débat, ou en s'exprimant sur de multiples sujets, on ne choisit pas les bons mots ou on dit la mauvaise chose", a déclaré le candidat républicain à la Maison Blanche. "Cela m'est arrivé". "Et, vous n'êtes pas obligés de me croire, mais je le regrette", a-t-il ajouté, faisant preuve d'une rare humilité.
Donald Trump est à 41,2 % des intentions de vote dans la campagne présidentielle américaine, contre 47,2 % pour Hillary Clinton, selon une moyenne du site Real Clear politics.
Paul Manafort n’occupait ce poste de directeur de campagne que depuis juin… époque à laquelle son prédécesseur, Corey Lewandowsk, avait été remercié.
Le départ de Paul Manafort n’est pas une surprise : dès mercredi, Donald Trump avait promu Kellyanne Conway, une sondeuse républicaine devenue sa directrice de campagne, et Steve Bannon, outsider populiste, patron du site d'informations conservateur polémique Breitbart News, entrant dans la campagne comme directeur général.
Un départ prévisible
La situation de Paul Manafort semblait intenable pour plusieurs raisons : il a été récemment pointé du doigt dans une enquête de corruption en Ukraine, soupçonné d'avoir touché des millions de dollars en liquide entre 2007 et 2012, à une époque où il était consultant pour les ex-dirigeants pro-russes de l'Ukraine. Manafort, qui a pendant des années travaillé comme consultant pour des dictateurs et seigneurs de guerre, a réfuté tout paiement illégal, et dénoncé des accusations "infondées et stupides".
Manafort n’était, par ailleurs, pas tout à fait sur la même longueur d’ondes avec Trump. Ce stratège politique républicain, ayant travaillé dans les années 1970 et 80 pour les campagnes de Gerald Ford et Ronald Reagan, puis pour celles de George Bush père en 1988 et de Bob Dole en 1996, s'était efforcé de canaliser le milliardaire républicain de 70 ans, pour le rendre plus présidentiel, sans pour autant réussir à éviter les dérapages. Mais Trump, distancé dans les sondages par la démocrate Hillary Clinton, n'aimait guère être ainsi bridé.
Le départ de Manafort coïncide avec une nouvelle transformation de Donald Trump, qui dans un discours jeudi soir en Caroline du Nord a créé la surprise en affirmant regretter certaines paroles blessantes prononcées durant la campagne. "Parfois, dans le feu de l'action dans un débat, ou en s'exprimant sur de multiples sujets, on ne choisit pas les bons mots ou on dit la mauvaise chose", a déclaré le candidat républicain à la Maison Blanche. "Cela m'est arrivé". "Et, vous n'êtes pas obligés de me croire, mais je le regrette", a-t-il ajouté, faisant preuve d'une rare humilité.
Donald Trump est à 41,2 % des intentions de vote dans la campagne présidentielle américaine, contre 47,2 % pour Hillary Clinton, selon une moyenne du site Real Clear politics.