Découverte : Harouna Dia ou l’exceptionnelle pérégrination d’un génie hors-pair

Rédigé par Dakarposte le Samedi 14 Janvier 2017 à 12:32 modifié le Samedi 14 Janvier 2017 12:35

Dakarmidi – Le Sénégal a, dans ses fichiers d’état civil des noms qui captent l’attention et qui forcent le respect. Notre si belle histoire qui a traversé des siècles en mouvement a, dans ses pages les plus reluisantes, inscrit de grands événements, qui ont, dans un contexte particulier, fait émerger des hommes de grandes qualités, parmi eux, Harouna Dia, le natif de Bosséa (Fouta). Né un 22 décembre 1954, à quelques encablures de notre indépendance, l’homme a quitté sa chère patrie peu après le bac pour aller titiller le savoir dans d’autres horizons. Le bac de la Série C, obtenu avec mention bien et le titre de Major du Centre du Lycée Faidherbe de Saint Louis du Sénégal, lui ouvre en effet les portes du monde entier, qu’il est allé découvrir au fil des années sans relâche ni répit. Il faut d’emblée préciser qu’Harouna Dia est un doué d’intelligence et la pupille de son œil droit le confirme sans excès.
Jeune du Fouta, et très tôt émancipé, M. Dia a toujours eu en bandoulière cette envie de réussir et a su tracer une voie éclairée à sa carrière. C’est pourquoi il a toujours essayé de se prendre en charge. Même si tout était compliqué au début, il est parvenu à braver les sentiers les plus chaotiques pour imposer au temps, son passage sur les « flandres » de la réussite. L’homme veut aller à tout prix au sommet de son art et se donne sans cesse les moyens d’y arriver.
Chez Harouna Dia, le don et le talent sont innés. En atteste sa brillante carrière scolaire et universitaire. Déjà en 1974, alors qu’il était en terminale C, l’un des meilleurs élèves du lycée Faidherbe de Saint Louis à l’époque, avait été choisi pour participer au concours général option physique, concours qui consacre chaque année, les meilleurs élèves du Sénégal. Le jeune Harouna avait remporté le 1er prix, et ses résultats avaient sublimé Léopold Sédar Senghor, alors Chef de l’Etat. Le poète-président était tombé sous le charme du jeune homme à qui, il a sur le coup, offert une bourse afin qu’il puisse poursuivre ses études dans de grandes universités françaises.
☆ Au lycée, un de ses professeurs, aimait dire, à chaque fois qu’il remettait une copie de devoir à Harouna Dia: « L’enfant de Bosséa est encore devant ». Lui-même était séduit par les exceptionnelles qualités intellectuelles du jeune homme.
Il taquine à cet effet, les formations avant même de devenir ce brillant Ingénieur hydraulique, avec plusieurs années d’expérience technique et administrative dans le développement rural en Afrique ; plus spécialement dans le développement des ressources en eau pour l’augmentation de la production agricole, la conservation des eaux et des sols, la conception des projets de développement rural, la conception et la préparation des dossiers techniques, des ouvrages hydrauliques ; la gestion des projets, la construction des ouvrages d’hydraulique de surface et sous-terraine pour l’irrigation, l’alimentation en eau des populations rurales, et l’abreuvement du bétail. Comme si Harouna Dia avait compris la place prépondérante de la terre et de l’eau dans les livres révélés.
Quand l’enfant de Bosséa parle d’hydrostatique ; quant il explique la dynamique des fluides, ou qu’il plonge dans l’étude des fluides en mouvement, il nous rappelle incontestablement les grands savants de l’époque de la Grèce antique ou une de ses plus illustres figures, Archimède, à l’origine de la statique des fluides. Harouna Dia sait modéliser la matière, connaît particulièrement l’essence des particules et est un génie dans l’analyse mathématique soutenue par les molécules et décrite par des fonctions continues.
C’est d’ailleurs grâce aux combinaisons mathématiques et aux signaux que le Seigneur renvoie aux doués d’intelligence pour leur décryptage, qu’Harouna Dia, en mathématicien averti a analysé avec précision en 2008, l’éviction de Macky Sall à la tête de l’Assemblée nationale. 22 députés étaient contre cette décision unilatérale. La suite des événements, Macky Sall est devenu le 4ème Président de la République du Sénégal (2+2 = 4).
Il ne pouvait en être autrement car, M. Dia a accepté d’endurer, comme l’a recommandé le Seigneur à ses créatures, il a en effet subi avec dignité et courage les épreuves de la vie. Que de sacrifices consentis pour en arriver là ! Son capital savoir, une prestigieuse panoplie qui meuble son esprit, lui permet à chaque instant de son existence, de servir ses semblables avec magnanimité, humilité et spontanéité.
Il obtient de 1974 à 1975 un diplôme de Mathématiques Supérieures à Honoré de Balzac de Paris. De 1975 à 1977, Harouna Dia reçoit encore un diplôme de Mathématiques spéciales, au prestigieux Parc à Lyon. Il ne s’arrêtera pas en si bon chemin, très concentré dans son élément et dans les décryptages des signaux de l’univers, il poursuit son ascension fondée sur le culte et la quête perpétuelle du savoir, le sérieux et la détermination comme bagages mobilisant de fait, toutes ces ondes autour d’une psychologie positive qui émane de ses souches.
En 1980, un diplôme d’Etudes Universitaires Générales en Sciences Economiques, de l’Université des Sciences Sociales de Toulouse (France) vient s’ajouter à son riche tableau de diplômes. La connaissance est un compagnon des grands hommes, et c’est cette connaissance qui a poussé Harouna Dia à interroger les mystères du monde et à aller à la découverte des savoirs les plus hermétiques.
De la gestion économique, il se tourne vers les hautes techniques de l’ingénierie hydraulique et s’illustre avec brio à l’Institut National Polytechnique de Toulouse ENSEEIHT (France) d’où, il sort haut la main, avec un Diplôme d’Ingénieur Hydraulique et Mécanique des Fluides en 1981. En 1983, il finit en beauté un cursus académique exemplaire avec un passage réussi au Toeffel Test, Georgetown University, Washington DC USA.
☆ Son passage à Électricité de France, EDF, fut remarquable, comme celui à la Maisons-Alfort. M. Dia, connu pour son génie, a « vendu » pendant quelques temps (plus d’un an) ses services au ministère de l’intérieur des USA (Arkansas), département le plus bunckerisé au monde.
Polyglotte, M. Dia manie fort bien l’anglais, parle un français châtié, sans jamais laisser tomber le pulaar de ses origines et le wolof de son adoption, étant un grand conservateur qui tient aux valeurs intrinsèques et ancestrales, et aux vertus cardinales de la culture sénégalaise et africaine en général. Très actif sur le terrain professionnel, il a fait le tour du monde pour partager son expérience et son expertise avec des populations et des contrées qui en manifestent le besoin. Séminaires, colloques, Conférences internationales, Harouna Dia est toujours là, pour éclairer de par sa clairvoyance, et son esprit fécond les problématiques posées. Il détient une des plus belles bibliothèques de livres en Afrique, il aime la lecture, et le Saint Coran, qui est la principale source de son ouverture et de son engagement auprès des peuples, en particulier les plus démunis et les orphelins.
Consultant international d’Africare, il a mené avec succès beaucoup de projets structurants de cette ONG internationale dans plusieurs pays d’Afrique notamment ; le Burkina Faso, le Tchad, et le Niger. Harouna Dia a aussi été chef de plusieurs projets de développement et a aidé nombre de communautés à voir le bout du tunnel. Au Sénégal, il a travaillé de Juin 1984 à Avril 1985, comme chef de la division du génie rural dans le cadre du projet intégré de développement agricole de la Casamance – projet de la SOMIVAC financé par l’USAID, entre autres.
☆ M. Dia aura donc parcouru le désert pied nu, avant d’accéder à l’oasis gardant toujours la tête sur les épaules pour ainsi se hisser aux cimes du succès et d’être aujourd’hui un homme très influent que réclame son pays d’origine qui lui est si cher. Son rôle capital dans le développement mis au service des peuples d’Afrique profite aussi et surtout au Sénégal dont il est un des fils les plus actifs. Pétri de volonté et suintant d’altruisme, M. Dia mérite d’être cité en exemple pour la jeunesse africaine, sénégalaise en particulier qui doit se servir de son modèle pour avoir une vision claire de son futur.
Son point fort dans la vie, c’est le flair, cette onde qui vit en nous, et qui nous guide, soit elle éclaire notre chemin soit elle le bousille à jamais. Et pour le cas de Harouna Dia, c’est fort heureusement dans le bon sens qu’il agit. Senghor a eu le flair de dénicher ce jeune qui aimait accompagner son père dans les champs en plein Fouta, et lui, a eu, le flair et la clairvoyance de croire en Macky Sall, quand il était difficile de miser sur lui, de l’accompagner, lorsque fréquenter l’homme était presque interdit, et continue à croire en lui et à son PSE.
Les probabilités en mathématiques et la connaissance des particules, des molécules et la statique des fluides l’ont aidé à se rapprocher davantage de la quintessence « connective », du comportement de l’homme, de ses mystères et surtout de l’activité cachée de son esprit sur orbite.
Investi aux côtés du Président Macky Sall, il s’est résolument engagé à participer à l’émergence du pays, un terme qui provoque l’espoir des populations et qui les projette vers des lendemains meilleurs. Harouna Dia a transformé son rêve en onde, cette onde en gisement et ce gisement en chaîne de solidarité essaimée partout dans la sous-région au bénéfice exclusif des peuples, comme si le Seigneur l’avait inspiré, de sa sublime inspiration, dans les nuits profondes.
La Rédaction
Recommandé Pour Vous