L’ancien ministre du Tourisme a fait un post très intéressant sur le rappel à Dieu de Djibo Leyti Ka. Dans un texte intitulé : Les hypocrisies et la déclaration des hommes de valeur qu’une fois allongés , Thierno Lo fait un témoignage poignant et véridique : « Oui Djibo, je n’étais pas d’accord avec toi quand tu soutenais le Président Senghor. Je n’étais pas d’accord avec toi quand tu étais ministre de l’Intérieur. J’ai apprécié ton courage quand tu as refusé le congrès sans débat jusqu’à la création de l’Urd. J’ai été fâché contre toi quand tu as soutenu la candidature du Président Abdou Diouf en 2000.
Mais nous sommes réconciliés autour du Président Wade, toi, ministre d’Etat et moi, ministre de l’Environnement, car à chaque fin de conseil des ministres, tu me prenais en aparté pour saluer mon courage et ma hauteur républicaine, posture que je partageais et admirais chez toi, car tous les deux, nous n’étions pas forts en laudation et n’aimions pas que les conseils des ministres soient transformés en bureau politique au détriment du contrôle des tâches des activités gouvernementales », écrit-il.
Thierno Lo de poursuivre : « ce respect, Djibo, tu l’as gardé, car quand tu m’as remplacé au ministère de l’Environnement car tu es arrivé après ma passation de services avec Souleymane Ndené Ndiaye qui n’y a fait que 2 ou 3 jours, tu as gardé les deux chauffeurs natifs de Darou Mouhty qui y était embauchés qui te suivaient partout et que tu libérais à chaque compétition électorale, en leur disant : « Allez à Darou appuyer mon frère Thierno, je veux qu’il gagne ».
Les Echos
Mais nous sommes réconciliés autour du Président Wade, toi, ministre d’Etat et moi, ministre de l’Environnement, car à chaque fin de conseil des ministres, tu me prenais en aparté pour saluer mon courage et ma hauteur républicaine, posture que je partageais et admirais chez toi, car tous les deux, nous n’étions pas forts en laudation et n’aimions pas que les conseils des ministres soient transformés en bureau politique au détriment du contrôle des tâches des activités gouvernementales », écrit-il.
Thierno Lo de poursuivre : « ce respect, Djibo, tu l’as gardé, car quand tu m’as remplacé au ministère de l’Environnement car tu es arrivé après ma passation de services avec Souleymane Ndené Ndiaye qui n’y a fait que 2 ou 3 jours, tu as gardé les deux chauffeurs natifs de Darou Mouhty qui y était embauchés qui te suivaient partout et que tu libérais à chaque compétition électorale, en leur disant : « Allez à Darou appuyer mon frère Thierno, je veux qu’il gagne ».
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