La constitution de la nouvelle Commission européenne continue de provoquer des remous. Le commissaire français sortant et désigné Thierry Breton s'est finalement retiré lundi avec des propos sévère à l'encontre de la présidente de l'institution Ursula von der Leyen.
Avec une image représentant un cadre vide, publié sur X, il a accusé la dirigeante allemande de "gouvernance douteuse" et d'agir en faveur d'une autre personnalité. La porte-parole de la Commission européenne refuse de commenter ces allégations.
"La présidente prend acte et accepte la démission de Thierry Breton et le remercie pour son travail en tant que commissaire tout au long du mandat", répond Arianna Podesta.
Stéphane Séjourné, le ministre des Affaires étrangères démissionnaire et ancien eurodéputé, est désormais le nouveau candidat français.
Avec un nouveau postulant et non pas une postulante, Ursula von der Leyen rencontre toujours des difficultés à former une équipe paritaire entre hommes et femmes. La Slovénie a accepté de changer de candidat pour désigner finalement la diplomate Marta Kos, mais le Parlement à Ljubljana traîne à donner son feu vert.
Ce changement a retardé d'une semaine la présentation de la nouvelle Commission devant le Parlement européen, qui procédera aux auditions avec tous les candidats avant de se prononcer sur l'ensemble de l'équipe.
"Nous nous préparons, nous nous coordonnons en ce qui concerne les questions mais, en fin de compte, tant que nous n'aurons pas une image plus claire de la façon dont les portefeuilles seront distribués et de la façon dont les portefeuilles prendront forme, il sera plus difficile pour nous de conclure notre travail", prévient l’eurodéputé Alex Agius Saliba (S&D).
La présidente de la Commission doit aussi faire face aux pressions concernant deux candidats d'extrême droite. La Hongrie maintient sa confiance envers son commissaire sortant pourtant à l'origine de plusieurs scandales. L'autre figure controversée est l'ancien eurodéputé et actuel ministre italien des Affaires européennes Raffaelle Fitto.
"Je pense que quelqu'un qui a constamment voté contre l'Etat de droit, contre la démocratie, contre les valeurs fondamentales de l'Union européenne, chaque fois que nous avons voté sur ce sujet ici au Parlement européen au cours des cinq dernières années, ne présente pas vraiment une candidature forte, en particulier pour un poste de vice-président de la Commission", estime Daniel Freund, député européen (les Verts).
La Commission assure que sa présidente, Ursula von der Leyen, compte présenter mardi devant le Parlement européen la liste complète de son équipe.
Avec une image représentant un cadre vide, publié sur X, il a accusé la dirigeante allemande de "gouvernance douteuse" et d'agir en faveur d'une autre personnalité. La porte-parole de la Commission européenne refuse de commenter ces allégations.
"La présidente prend acte et accepte la démission de Thierry Breton et le remercie pour son travail en tant que commissaire tout au long du mandat", répond Arianna Podesta.
Stéphane Séjourné, le ministre des Affaires étrangères démissionnaire et ancien eurodéputé, est désormais le nouveau candidat français.
Avec un nouveau postulant et non pas une postulante, Ursula von der Leyen rencontre toujours des difficultés à former une équipe paritaire entre hommes et femmes. La Slovénie a accepté de changer de candidat pour désigner finalement la diplomate Marta Kos, mais le Parlement à Ljubljana traîne à donner son feu vert.
Ce changement a retardé d'une semaine la présentation de la nouvelle Commission devant le Parlement européen, qui procédera aux auditions avec tous les candidats avant de se prononcer sur l'ensemble de l'équipe.
"Nous nous préparons, nous nous coordonnons en ce qui concerne les questions mais, en fin de compte, tant que nous n'aurons pas une image plus claire de la façon dont les portefeuilles seront distribués et de la façon dont les portefeuilles prendront forme, il sera plus difficile pour nous de conclure notre travail", prévient l’eurodéputé Alex Agius Saliba (S&D).
La présidente de la Commission doit aussi faire face aux pressions concernant deux candidats d'extrême droite. La Hongrie maintient sa confiance envers son commissaire sortant pourtant à l'origine de plusieurs scandales. L'autre figure controversée est l'ancien eurodéputé et actuel ministre italien des Affaires européennes Raffaelle Fitto.
"Je pense que quelqu'un qui a constamment voté contre l'Etat de droit, contre la démocratie, contre les valeurs fondamentales de l'Union européenne, chaque fois que nous avons voté sur ce sujet ici au Parlement européen au cours des cinq dernières années, ne présente pas vraiment une candidature forte, en particulier pour un poste de vice-président de la Commission", estime Daniel Freund, député européen (les Verts).
La Commission assure que sa présidente, Ursula von der Leyen, compte présenter mardi devant le Parlement européen la liste complète de son équipe.