Selon ces spécialistes, il y a deux types de noyades : celles qui surviennent par asphyxie, lorsque les poumons de la victime sont inondés d’eau avant la perte de connaissance et l’arrêt respiratoire, et les noyades par syncope provoquée par l’inondation des voies respiratoire après la perte de connaissance.
A en croire l’officier des sapeurs-pompiers, le Commandant Mamadou Wane, à la différence du milieu terrestre, le milieu liquide est mouvant. Et quand le noyé est mort par asphyxie, le corps est immédiatement au fond des eaux. « Au bout de 12 heures après le drame, selon les océans, le corps flotte entre deux eaux, c’est-à-dire entre le fond et la surface. Et 24 heures après, il réapparaît carrément en surface. Si la zone du sinistre n’est pas trop éloignée, le corps est rejeté par les vagues sur la plage. A preuve, pratiquement dans tous les cas de noyades enregistrés dans les plages de Yoff, Soumbédioune, Thiaroye, Guédiawaye…, les corps sont retrouvés dès le lendemain sur le rivage », a expliqué cet avocat militaire apostrophé à la sortie d’une audience au Tribunal militaire de Dakar.
Dans le cas de l’aéronef Senegalair, le Commandant Wane tient à préciser qu’en haute mer, le corps flotte en surface puisqu’il n’y a pas de vagues pouvant l’évacuer. « De là, le corps de la victime peut être déchiqueté par la houle et les voraces et les loups marin en profitent. Parce que les loups marin, voire les requins, se nourrissent en surface et non en profondeur », a-t-il expliqué avec désolation et tristesse.
De l’avis de Bernard Sagna, ancien Commandant de bord d’un jet privé, un avion qui pique va au fond de l’océan dont la profondeur est d’environ 10 km. « Vous savez, en haute mer, la plateforme maritime est solide comme la plateforme terrestre. Avec la violence du choc, l’avion se désintègre voir éclate en plusieurs débris. Et dans ce cas, les corps des passagers ne seront jamais retrouvés compte tenu de leur état », a fait savoir cet ancien pilote de l’air avant de préciser que tout dépend de la position dans laquelle l’avion est abîmé en mer. Car, s’il s’agit d’un amerrissage, l’appareil peut rester intact et les passagers auront la possibilité de se faire évacuer très rapidement. Mais, s’ils ne savent pas nager et les secours tardent à venir, ils vont tous périr par noyade et s’ils savent nager mais coincés dans l’avion, ils n’auront aucune chance de survie.
Une chose est sûre, si tous ces analystes ne se trompent pas, il n’y a plus d’espoir de voir la mer rejeter les corps des passagers de l’avion de Sénégalair. Mais un miracle reste toujours possible.
A en croire l’officier des sapeurs-pompiers, le Commandant Mamadou Wane, à la différence du milieu terrestre, le milieu liquide est mouvant. Et quand le noyé est mort par asphyxie, le corps est immédiatement au fond des eaux. « Au bout de 12 heures après le drame, selon les océans, le corps flotte entre deux eaux, c’est-à-dire entre le fond et la surface. Et 24 heures après, il réapparaît carrément en surface. Si la zone du sinistre n’est pas trop éloignée, le corps est rejeté par les vagues sur la plage. A preuve, pratiquement dans tous les cas de noyades enregistrés dans les plages de Yoff, Soumbédioune, Thiaroye, Guédiawaye…, les corps sont retrouvés dès le lendemain sur le rivage », a expliqué cet avocat militaire apostrophé à la sortie d’une audience au Tribunal militaire de Dakar.
Dans le cas de l’aéronef Senegalair, le Commandant Wane tient à préciser qu’en haute mer, le corps flotte en surface puisqu’il n’y a pas de vagues pouvant l’évacuer. « De là, le corps de la victime peut être déchiqueté par la houle et les voraces et les loups marin en profitent. Parce que les loups marin, voire les requins, se nourrissent en surface et non en profondeur », a-t-il expliqué avec désolation et tristesse.
De l’avis de Bernard Sagna, ancien Commandant de bord d’un jet privé, un avion qui pique va au fond de l’océan dont la profondeur est d’environ 10 km. « Vous savez, en haute mer, la plateforme maritime est solide comme la plateforme terrestre. Avec la violence du choc, l’avion se désintègre voir éclate en plusieurs débris. Et dans ce cas, les corps des passagers ne seront jamais retrouvés compte tenu de leur état », a fait savoir cet ancien pilote de l’air avant de préciser que tout dépend de la position dans laquelle l’avion est abîmé en mer. Car, s’il s’agit d’un amerrissage, l’appareil peut rester intact et les passagers auront la possibilité de se faire évacuer très rapidement. Mais, s’ils ne savent pas nager et les secours tardent à venir, ils vont tous périr par noyade et s’ils savent nager mais coincés dans l’avion, ils n’auront aucune chance de survie.
Une chose est sûre, si tous ces analystes ne se trompent pas, il n’y a plus d’espoir de voir la mer rejeter les corps des passagers de l’avion de Sénégalair. Mais un miracle reste toujours possible.