Une nouvelle tragédie dans le centre du pays. Dix enfants âgés de 5 à 12 ans sont décédés des suites d'une maladie d'origine inconnue. Victimes de fortes de « convulsions », de « diarrhées » et de « vomissements », les victimes ont sombré dans le coma avant de décéder.
Jusqu'à 76 personnes ont été hospitalisées au CHU de Bouaké. La majorité de ces patients a désormais quitté l'établissement de santé. Neuf d'entre eux sont encore sous surveillance, dont une personne placée en réanimation et deux femmes enceintes.
Selon des sources médicales, tous auraient consommé une « une bouillie de maïs » à Niangban, un village situé à une trentaine de kilomètres au sud de Bouaké.
Aux mois de décembre et janvier derniers, au moins seize personnes originaires du village de Kpo-Kahankro, à 20 km de Niangban, avaient perdu la vie à la suite d'une maladie mystérieuse.
Les villageois accusaient en premier lieu un fétiche d'être à l'origine d'un mal mystique. Le ministère de la Santé, lui, avait conclu à une contamination au clostridium, une bactérie retrouvée sur un fétiche enterré dans le village.
« Ce sont les mêmes symptômes, nous pensons qu'il s'agit du même phénomène », indiquait lundi à RFI une source médicale qui soupçonne qu'un pesticide soit à l'origine de ces hospitalisations. Lundi, une équipe d'enquête scientifique de l'INHP s'est rendu à Bouaké.
Jusqu'à 76 personnes ont été hospitalisées au CHU de Bouaké. La majorité de ces patients a désormais quitté l'établissement de santé. Neuf d'entre eux sont encore sous surveillance, dont une personne placée en réanimation et deux femmes enceintes.
Selon des sources médicales, tous auraient consommé une « une bouillie de maïs » à Niangban, un village situé à une trentaine de kilomètres au sud de Bouaké.
Aux mois de décembre et janvier derniers, au moins seize personnes originaires du village de Kpo-Kahankro, à 20 km de Niangban, avaient perdu la vie à la suite d'une maladie mystérieuse.
Les villageois accusaient en premier lieu un fétiche d'être à l'origine d'un mal mystique. Le ministère de la Santé, lui, avait conclu à une contamination au clostridium, une bactérie retrouvée sur un fétiche enterré dans le village.
« Ce sont les mêmes symptômes, nous pensons qu'il s'agit du même phénomène », indiquait lundi à RFI une source médicale qui soupçonne qu'un pesticide soit à l'origine de ces hospitalisations. Lundi, une équipe d'enquête scientifique de l'INHP s'est rendu à Bouaké.