Le ministre ivoirien de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, s’est exprimé au lendemain de l‘arrestation de Ange François Barri Battesti, suspecté d’être l’un des membres du commando et également conducteur du véhicule ayant convoyé les armes lors de l’attaque terroriste du 13 mars 2016 à Grand-Bassam. Contrairement à ce qui avait été initialement indiqué, l’homme de 24 ans « n’est pas Ivoirien mais a vécu longtemps en Côte d’Ivoire », a déclaré vendredi 27 mai Hameed Bakayoko, en marge de la rencontre ministérielle sur la paix et la sécurité dans l’espace UEMOA.
« Les premiers éléments de son interrogatoire montrent qu’il a été recruté à la frontière algérienne par l’une des pièces des commanditaires », a-t-il poursuivi, précisant que le conducteur du 4×4 était présent à Bamako, Ouagadougou et Abidjan avant les attentats qui ont frappé les trois capitales. Une présence « suspecte, qui montre qu’il y a une connexion », selon le ministre.
Nous avons des noms, des visages, des contacts
Selon lui, « le 4×4 est entré en Côte d’Ivoire, puis au Burkina, six jours avant les attaques de Ouagadougou. Il est revenu en Côte d’Ivoire 15 jours avant les attaques de Grand-Bassam ». Le conducteur avait fait précédemment une déclaration de carte crise dans la ville de Dabou (ouest d’Abidjan), a-t-il précisé.
Le ministre de l’Intérieur s’est montré à la fois confiant et vigilant : « Nous connaissons son trajet, nous avons des noms, des visages, des contacts qui nous permettent d’aller loin pour démanteler les cellules responsables des attaques dans la sous-région », a avancé Bakayoko avant de déclaré que « des terroristes étaient encore présents à Abidjan. Nous sommes en alerte et en vigilance permanentes. »
« Les premiers éléments de son interrogatoire montrent qu’il a été recruté à la frontière algérienne par l’une des pièces des commanditaires », a-t-il poursuivi, précisant que le conducteur du 4×4 était présent à Bamako, Ouagadougou et Abidjan avant les attentats qui ont frappé les trois capitales. Une présence « suspecte, qui montre qu’il y a une connexion », selon le ministre.
Nous avons des noms, des visages, des contacts
Selon lui, « le 4×4 est entré en Côte d’Ivoire, puis au Burkina, six jours avant les attaques de Ouagadougou. Il est revenu en Côte d’Ivoire 15 jours avant les attaques de Grand-Bassam ». Le conducteur avait fait précédemment une déclaration de carte crise dans la ville de Dabou (ouest d’Abidjan), a-t-il précisé.
Le ministre de l’Intérieur s’est montré à la fois confiant et vigilant : « Nous connaissons son trajet, nous avons des noms, des visages, des contacts qui nous permettent d’aller loin pour démanteler les cellules responsables des attaques dans la sous-région », a avancé Bakayoko avant de déclaré que « des terroristes étaient encore présents à Abidjan. Nous sommes en alerte et en vigilance permanentes. »