Pour le président ivoirien Ouattara, cela permettrait de tourner définitivement la page des crises. Pour l'opposition, c'est une « initiative antidémocratique ». En Côte d'Ivoire, l'avant-projet de Constitution est donc étudié ce mardi par les députés avant un référendum prévu à la fin du mois. Ce projet, pour les grandes lignes, prévoit la création d'un Sénat, d'un poste de vice-président, il simplifie l'article de l'actuelle Constitution sur « l'ivoirité », les conditions pour être candidat à la présidentielle.
Le texte est donc discuté ce mardi à l'Assemblée et il n'y pas vraiment de suspense sur son adoption par les députés. « C’est une page de la Côte d’Ivoire que nous sommes en train d’écrire », a déclaré solennellement le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro. Le président de l’Assemblée nationale qui est encore, pour quelques jours ou quelques semaines, le second personnage de l’Etat, a d’ailleurs appelé les parlementaires à observer cette solennité de l’instant.
Ils sont 239 présents sur 250 élus siégeant réunis pour adopter cette nouvelle Constitution qui instaurera la création d’un Sénat, d’un poste de vice-président ou qui assouplira les conditions d’éligibilité d’un candidat à la présidentielle. Il faudra qu’une majorité qualifiée des deux tiers vote ce texte toute à l’heure pour qu’il soit accepté. Un vote qui interviendra après que le rapporteur de la commission parlementaire se soit livré à un long récit des discutions de vendredi dernier, à un compte-rendu des remarques et des modifications du texte fondateur qui n’a été modifié qu’en fait qu’à la marge.
Il y a relativement peu de suspense donc sur l’issue du vote. Sur 250 élus, plus de 230 sont issus des groupes de la majorité présidentielle, la discipline de partis devrait donc parfaitement fonctionner, ensuite ce sera le référendum du 30 octobre prochain.
Le texte est donc discuté ce mardi à l'Assemblée et il n'y pas vraiment de suspense sur son adoption par les députés. « C’est une page de la Côte d’Ivoire que nous sommes en train d’écrire », a déclaré solennellement le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro. Le président de l’Assemblée nationale qui est encore, pour quelques jours ou quelques semaines, le second personnage de l’Etat, a d’ailleurs appelé les parlementaires à observer cette solennité de l’instant.
Ils sont 239 présents sur 250 élus siégeant réunis pour adopter cette nouvelle Constitution qui instaurera la création d’un Sénat, d’un poste de vice-président ou qui assouplira les conditions d’éligibilité d’un candidat à la présidentielle. Il faudra qu’une majorité qualifiée des deux tiers vote ce texte toute à l’heure pour qu’il soit accepté. Un vote qui interviendra après que le rapporteur de la commission parlementaire se soit livré à un long récit des discutions de vendredi dernier, à un compte-rendu des remarques et des modifications du texte fondateur qui n’a été modifié qu’en fait qu’à la marge.
Il y a relativement peu de suspense donc sur l’issue du vote. Sur 250 élus, plus de 230 sont issus des groupes de la majorité présidentielle, la discipline de partis devrait donc parfaitement fonctionner, ensuite ce sera le référendum du 30 octobre prochain.