
Dès 8h, les principales artères qui entourent le palais de justice ont été bouclées par les forces de sécurité. À l'intérieur du tribunal, les audiences se tenaient normalement. Première affaire inscrite au rôle : Valérie Yapo contre Tidjane Thiam. Cette cadre du PDCI, qui avait été sanctionnée par son parti, conteste la légalité de l’élection de Tidjane Thiam à la tête du parti d'opposition lors du congrès de décembre 2023.
« Le président élu du PDCI, compte tenu de sa nationalité française, n'était pas habilité à diriger ce parti et à faire prendre la décision d'exclure notre cliente, a expliqué son avocat, Me Gérard N’Guetta. C'est cette décision que nous sommes venus attaquer devant le tribunal sur le fond. » L’affaire a été renvoyée au 8 mai.
Quelques ruelles plus loin, les militants du PDCI arrivaient au compte-goutte à la permanence du parti, toujours motivés à exiger la réintégration de leur candidat. « Si le nom de Tidjane n'est pas sur la liste, on ne peut pas en mettre un autre. Parce que c'est Tidjane Thiam qui représente le PDCI-RDA. Nous, on est là pour lui », a lancé une militante.
Mais le retard et la faible mobilisation ont poussé les organisateurs à revoir leur programme. « Nous avons décidé, en toute responsabilité, de reporter pour suivre l'actualité. Le 8 mai, il y aura une nouvelle séance. Nous serons présents. C'est un combat de longue haleine dans lequel nous sommes engagés », a déclaré Simon Doho, le président du groupe parlementaire du PDCI. Tidjane Thiam, le président du parti, suit ces événements de loin, en France, où il séjourne depuis quelques semaines.
rfi
« Le président élu du PDCI, compte tenu de sa nationalité française, n'était pas habilité à diriger ce parti et à faire prendre la décision d'exclure notre cliente, a expliqué son avocat, Me Gérard N’Guetta. C'est cette décision que nous sommes venus attaquer devant le tribunal sur le fond. » L’affaire a été renvoyée au 8 mai.
Quelques ruelles plus loin, les militants du PDCI arrivaient au compte-goutte à la permanence du parti, toujours motivés à exiger la réintégration de leur candidat. « Si le nom de Tidjane n'est pas sur la liste, on ne peut pas en mettre un autre. Parce que c'est Tidjane Thiam qui représente le PDCI-RDA. Nous, on est là pour lui », a lancé une militante.
Mais le retard et la faible mobilisation ont poussé les organisateurs à revoir leur programme. « Nous avons décidé, en toute responsabilité, de reporter pour suivre l'actualité. Le 8 mai, il y aura une nouvelle séance. Nous serons présents. C'est un combat de longue haleine dans lequel nous sommes engagés », a déclaré Simon Doho, le président du groupe parlementaire du PDCI. Tidjane Thiam, le président du parti, suit ces événements de loin, en France, où il séjourne depuis quelques semaines.
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