C'est un gouvernement plus restreint que le nouveau Pm Adama Gon Coulibaly a nommé, mercredi 11 janvier. L'équipe est composée de 28 ministres, contre 35 pour l'équipe précédente. Quatorze ministres font leur entrée au gouvernement, dont Thierry Tanoh, technocrate, ancien banquier proche conseiller du président Alassane Ouattara au Pétrole et à l'Environnement, mais aussi Souleymane Diarrassouba, patron des banquiers ivoiriens, nommé à l'Artisanat et aux PME.
Parmi les sept sortants figurent quelques poids lourds comme Adama Toungara, ancien puissant ministre du Pétrole et de l'Énergie, mais aussi maire de la commune d'Abobo, un des grands quartiers populaires d'Abidjan. Il fait sans doute les frais de la crise sociale générée dans la deuxième moitié de 2016 par l'augmentation des tarifs de l'électricité. On note aussi la sortie d'Affoussiatta Bamba-Lamine (Communication, ancienne porte-parole de la rébellion) et Rémi Allah Kouadio (Environnement, qui a été ministre pendant près d'une décennie à différents postes) qui ont été battus dans leurs circonscriptions aux législatives. Jean-Louis Billon, ancien ministre du Commerce, est lui aussi une des "victimes" célèbres.
Au final, les ministres de l'Intérieur (Hamed Bakayoko), des Affaires étrangères (Marcel Amon Tanoh), de la Justice (Sansan Kambile), de l'Éducation nationale (Kandia Camara), et des Mines et Industrie (Jean-Claude Brou) restent en place. Alain-Richard Donwahi, le ministre auprès de la présidence chargé de la Défense, reste en fonction après les mutineries qui ont secoué le pays la semaine dernière et alors que les négociations avec les mutins doivent se poursuivre vendredi
Premier conseil des ministres cet après-midi
Le premier conseil des ministres devait avoir lieu en fin d'après-midi. Ce remaniement attendu après les législatives du 18 décembre met un point final à la réorganisation institutionnelle en Côte d'Ivoire, après l'adoption d'une nouvelle Constitution qui a notamment vu la création d'un poste de vice-président et d'un Sénat.
La formation du gouvernement est intervenue quelques jours après des troubles provoqués dans la deuxième ville du pays, Bouaké, par des soldats mutins qui réclamaient une hausse de leur solde et le versement de primes. La situation est revenue à la normale dimanche après un accord entre le gouvernement et les mutins.
Lundi, le président Ouattara a limogé le chef d'état-major général des forces armées, le général Soumaila Bakayoko, le commandant supérieur de la gendarmerie, Gervais Kouakou Kouassi, et le directeur général de la police, Brindou M'Bia.
Parmi les sept sortants figurent quelques poids lourds comme Adama Toungara, ancien puissant ministre du Pétrole et de l'Énergie, mais aussi maire de la commune d'Abobo, un des grands quartiers populaires d'Abidjan. Il fait sans doute les frais de la crise sociale générée dans la deuxième moitié de 2016 par l'augmentation des tarifs de l'électricité. On note aussi la sortie d'Affoussiatta Bamba-Lamine (Communication, ancienne porte-parole de la rébellion) et Rémi Allah Kouadio (Environnement, qui a été ministre pendant près d'une décennie à différents postes) qui ont été battus dans leurs circonscriptions aux législatives. Jean-Louis Billon, ancien ministre du Commerce, est lui aussi une des "victimes" célèbres.
Au final, les ministres de l'Intérieur (Hamed Bakayoko), des Affaires étrangères (Marcel Amon Tanoh), de la Justice (Sansan Kambile), de l'Éducation nationale (Kandia Camara), et des Mines et Industrie (Jean-Claude Brou) restent en place. Alain-Richard Donwahi, le ministre auprès de la présidence chargé de la Défense, reste en fonction après les mutineries qui ont secoué le pays la semaine dernière et alors que les négociations avec les mutins doivent se poursuivre vendredi
Premier conseil des ministres cet après-midi
Le premier conseil des ministres devait avoir lieu en fin d'après-midi. Ce remaniement attendu après les législatives du 18 décembre met un point final à la réorganisation institutionnelle en Côte d'Ivoire, après l'adoption d'une nouvelle Constitution qui a notamment vu la création d'un poste de vice-président et d'un Sénat.
La formation du gouvernement est intervenue quelques jours après des troubles provoqués dans la deuxième ville du pays, Bouaké, par des soldats mutins qui réclamaient une hausse de leur solde et le versement de primes. La situation est revenue à la normale dimanche après un accord entre le gouvernement et les mutins.
Lundi, le président Ouattara a limogé le chef d'état-major général des forces armées, le général Soumaila Bakayoko, le commandant supérieur de la gendarmerie, Gervais Kouakou Kouassi, et le directeur général de la police, Brindou M'Bia.