Le président Alassane Ouattara convoque une réunion d’urgence du conseil national de sécurité au palais vendredi 12 mai 2017. C’était aux premières heures des premiers tirs à l’État-Major à Abidjan occupé par les mutins et début de contestation dans les casernes de Bouaké. Une réunion de crise où la task force immédiate s’est retrouvée autour du chef de l’Etat.
A l’issue donc de cette réunion se fondant sur les déclarations du sergent Fofana et des rapports des sécurocrates du pouvoir dont entre autres, celles du Directeur des renseignements extérieurs, Amado Coulibaly, neveu par ailleurs du Sherpa Amadou Gon Coulibaly et de l’État-Major. Les conclusions font ressortir l’unification autour du consensus des mutins sur la position et les propos du sergent Fofana.
Le Sherpa Gon Coulibaly prend les choses en main
Le premier ministre prend en main le dossier, comme il ne parvenait pas à faire baisser la tension cherche à tout prix réussir son coup de poker.
Les ordres sont donnés et les moyens financiers matériels et humains mobilisés (environ 1000 hommes réquisitionnés par l’État-major pour mener l’opération sur Bouaké), révèle une source officielle à Confidentiel Afrique. Entre-temps, Amadou Soumahoro et Adama Bictogo prennent sur Abidjan le relais de la mobilisation politique en vue de soutenir le président Ouattara. La mobilisation échoue à Abidjan tout comme à Bouaké où les mutins empêchent tout rassemblement.
Les forces spéciales et les éléments de la garde Républicaine et certaines nouvelles recrues de l’armée de terre sont déployés pour conquérir Bouaké tenu par les mutins. De l’autre côté de la Lagune Ébrié, le cabinet du premier Ministre rentre en contact avec le colonel Vetcho, commandant du 3e bataillon de Bouaké pour coordonner l’opération à l’intérieur de Bouaké. Vetcho, homme de terrain déclare à ce dernier que les jeunes mutins le respectent et ils sont venus lui dire qu’ils n’ont pas de problèmes avec lui. Les mutins lui ont fait savoir qu’ils réclamaient juste le respect de l’accord de Bouaké signé en janvier 2017.
Premier clash
Les Colonels Wattao Chérif Ousmane et Zakaria Koné montent avec les troupes à Yamoussoukro pour préparer l’attaque de Bouaké. En cours de route, certains soldats informent leurs frères d’armes de Bouaké de leur arrivée et de la qualité du matériel en leur possession. Certains militaires n’avaient pas d’armes en leur possession dans l’attente d’en recevoir une fois sur place à Yamoussoukro.
Or, le gouvernement avait fait rentrer à Bouaké avant la mutinerie des conteneurs d’armes puis à Yamoussoukro. Ces armes devraient être remises à des soldats loyalistes présents à Bouaké au moment où l’attaque de Bouaké allait être lancée. Malheureusement, dans la nuit du samedi au dimanche, les mutins ont été informés par leurs réseaux d’un conteneur d’armes à Bouaké, confesse notre source officielle. Les mutins ont découvert le piège et se sont servis à plein pot. C’est la thèse qui explique que les mutins avaient des armes neuves.
De l’autre côté des opérations, les soldats indiquent clairement à leurs supérieurs qu’ils ne sont pas prêts à affronter leurs frères d’armes. Car, ils ont fait le même combat et ont défendu la démocratie, rétabli la justice. Les Cherif et Zakaria engagent des négociations alors qu’au même moment les casernes d’Abidjan de San Pedro et les autres régions entrent dans la danse pour desserrer la pression sur Bouaké. Le gouvernement comprend que l’armée n’est pas prête à exécuter les ordres.
Le Premier ministre décide de convoquer une réunion placée top secret-défense pour décider de la suite à réserver. Au regard de la situation sur le terrain Amadou Gon informe le président et décide de payer les primes. En clair, l’armée ivoirienne n’a pas exécuté. Amadou Gon et compagnie échouent leur opération commando. .Le ministre de l’intérieur et celui de la Défense avaient été mis de côté, souffle une source interrogée par Confidentiel Afrique.
Car, le Président a compris que Hamed Bakayogo et le ministre de la Défense l’ont trompé en lui faisant croire que les mutins avaient renoncé aux primes. Puis le Président Ouattara de lâcher devant sa sécurité en ces termes : «Vous m’avez assez menti, ça suffit maintenant. Je sais en quoi m’en tenir et j’ai compris beaucoup de choses». La messe est dite…
La cagnotte pour cette opération de saupoudrage a coûté 1 milliard 300 millions de FCFA
Selon des sources crédibles parvenues à Confidentiel Afrique, l’opération pour soudoyer le groupe du sergent Fofana a coûté 1 milliard 300.000.000 FCFA.
Le ministre de la Défense qui n’avait plus accès à son bureau tenu par les mutins avait délocalisé à l’hôtel Palm Club.
Pierre René
A l’issue donc de cette réunion se fondant sur les déclarations du sergent Fofana et des rapports des sécurocrates du pouvoir dont entre autres, celles du Directeur des renseignements extérieurs, Amado Coulibaly, neveu par ailleurs du Sherpa Amadou Gon Coulibaly et de l’État-Major. Les conclusions font ressortir l’unification autour du consensus des mutins sur la position et les propos du sergent Fofana.
Le Sherpa Gon Coulibaly prend les choses en main
Le premier ministre prend en main le dossier, comme il ne parvenait pas à faire baisser la tension cherche à tout prix réussir son coup de poker.
Les ordres sont donnés et les moyens financiers matériels et humains mobilisés (environ 1000 hommes réquisitionnés par l’État-major pour mener l’opération sur Bouaké), révèle une source officielle à Confidentiel Afrique. Entre-temps, Amadou Soumahoro et Adama Bictogo prennent sur Abidjan le relais de la mobilisation politique en vue de soutenir le président Ouattara. La mobilisation échoue à Abidjan tout comme à Bouaké où les mutins empêchent tout rassemblement.
Les forces spéciales et les éléments de la garde Républicaine et certaines nouvelles recrues de l’armée de terre sont déployés pour conquérir Bouaké tenu par les mutins. De l’autre côté de la Lagune Ébrié, le cabinet du premier Ministre rentre en contact avec le colonel Vetcho, commandant du 3e bataillon de Bouaké pour coordonner l’opération à l’intérieur de Bouaké. Vetcho, homme de terrain déclare à ce dernier que les jeunes mutins le respectent et ils sont venus lui dire qu’ils n’ont pas de problèmes avec lui. Les mutins lui ont fait savoir qu’ils réclamaient juste le respect de l’accord de Bouaké signé en janvier 2017.
Premier clash
Les Colonels Wattao Chérif Ousmane et Zakaria Koné montent avec les troupes à Yamoussoukro pour préparer l’attaque de Bouaké. En cours de route, certains soldats informent leurs frères d’armes de Bouaké de leur arrivée et de la qualité du matériel en leur possession. Certains militaires n’avaient pas d’armes en leur possession dans l’attente d’en recevoir une fois sur place à Yamoussoukro.
Or, le gouvernement avait fait rentrer à Bouaké avant la mutinerie des conteneurs d’armes puis à Yamoussoukro. Ces armes devraient être remises à des soldats loyalistes présents à Bouaké au moment où l’attaque de Bouaké allait être lancée. Malheureusement, dans la nuit du samedi au dimanche, les mutins ont été informés par leurs réseaux d’un conteneur d’armes à Bouaké, confesse notre source officielle. Les mutins ont découvert le piège et se sont servis à plein pot. C’est la thèse qui explique que les mutins avaient des armes neuves.
De l’autre côté des opérations, les soldats indiquent clairement à leurs supérieurs qu’ils ne sont pas prêts à affronter leurs frères d’armes. Car, ils ont fait le même combat et ont défendu la démocratie, rétabli la justice. Les Cherif et Zakaria engagent des négociations alors qu’au même moment les casernes d’Abidjan de San Pedro et les autres régions entrent dans la danse pour desserrer la pression sur Bouaké. Le gouvernement comprend que l’armée n’est pas prête à exécuter les ordres.
Le Premier ministre décide de convoquer une réunion placée top secret-défense pour décider de la suite à réserver. Au regard de la situation sur le terrain Amadou Gon informe le président et décide de payer les primes. En clair, l’armée ivoirienne n’a pas exécuté. Amadou Gon et compagnie échouent leur opération commando. .Le ministre de l’intérieur et celui de la Défense avaient été mis de côté, souffle une source interrogée par Confidentiel Afrique.
Car, le Président a compris que Hamed Bakayogo et le ministre de la Défense l’ont trompé en lui faisant croire que les mutins avaient renoncé aux primes. Puis le Président Ouattara de lâcher devant sa sécurité en ces termes : «Vous m’avez assez menti, ça suffit maintenant. Je sais en quoi m’en tenir et j’ai compris beaucoup de choses». La messe est dite…
La cagnotte pour cette opération de saupoudrage a coûté 1 milliard 300 millions de FCFA
Selon des sources crédibles parvenues à Confidentiel Afrique, l’opération pour soudoyer le groupe du sergent Fofana a coûté 1 milliard 300.000.000 FCFA.
Le ministre de la Défense qui n’avait plus accès à son bureau tenu par les mutins avait délocalisé à l’hôtel Palm Club.
Pierre René