Corée du Sud: déjà suspendu de sa fonction, le président Yoon Suk-yeol inculpé pour insurrection

Un président arrêté pour insurrection, c'est une première en Corée du Sud. Après avoir déjà été arrêté temporairement le 15 janvier pour une enquête approfondie sur son rôle dans le déclenchement de la loi martiale, les procureurs ont jugé que les preuves réunies étaient suffisantes à l'inculper.

Une décision qui vient deux jours avant la fin de sa période de détention provisoire que les juges n'ont pas souhaité étendre. Les procureurs expliquent leur décision par leur crainte que le président ne détruise des preuves s'il était relâché. Même si Yoon Suk-yeol a refusé de répondre aux différents interrogatoires, les procureurs ont entamé les poursuites.


Le président Yoon Suk-yeol, déjà suspendu de ses fonctions, sera jugé pour insurrection en plus de son procès en destitution qui doit se conclure le 4 février à la Cour constitutionnelle. En Corée du Sud, le crime d'insurrection contre l'État est passible de la peine de mort, mais il y a peu de chance que cette sanction soit appliquée. La dernière exécution date de 1997.
































Rfi