Dans une publication récente intitulée « Que mijote Baba Diao ? », nous expliquions comment le magnat du pétrole au Sénégal, patron d’ITOC, bombardé conseiller du président par Macky Sall, est en train d’affûter ses armes pour se positionner et avoir sa part du gâteau.
Nous affirmions, de sources sûres, que sa société ITOC s’est déployée tout récemment à Genève (Suisse), et qu’à la tête de l’entreprise, on retrouve M. Olivier Santi qui, par ailleurs, est à la tête de la Banque Outarde que Baba Diao ambitionne de positionner à Dakar. Pour l’heure la BCEAO a refusé son agrément.
Dakarmatin qui avait promis de mettre à nu cette nébuleuse est aujourd’hui en mesure d’indiquer qu’il s’agit d’une société anonyme dénommée International Trading Oil and Commodities dont le but est de faire un négoce international, notamment achat, importation, exportation, transformation, stockage, transfert, financement, vente et distribution de matières premières dans le domaine de l’énergie, principalement de pétrole brut, de produits pétroliers, de gaz et de ses dérivés, ainsi que distribution, raffinage et transport de ses matières à l’étranger.
Le ministre conseiller place ainsi à la tête de cette société Santi Olivier qui va assurer la fonction de directeur. D’après nos sources, Baba Diao va confier la gérance de la Banque Outarde SA, dont le siège social est Dakar 20 Boulevard de la République, à la même personne.
En effet, l’Etat du Sénégal signera avec les compagnies de recherches pétrolières des accords de partage des cargaisons, et se verra ainsi octroyé des cargaisons entre 750.000 et 1 million de barils de pétrole par mois. Avec le cours du baril actuel, une cargaison d’un million de barils équivaut à 24.600.000.000 de FCFA. A cet effet, la question qu’on se pose est : quelle sera la difficulté pour un négociant pétrolier d’obtenir des cargaisons de pétrole moyennant une commission remise à un politicien ?
Avec une commission de $0.25USD (vingt-cinq cents), un intermédiaire se retrouvera avec $250,000USD ou 125,000,000 (un milliard cinq cent millions) de Francs CFA par an, si ce même intermédiaire arrive à faciliter un contrat annuel d’approvisionnement en pétrole au négociant. Avec le statut de ministre conseiller de M. Diao et celui de boss d’industries pétrolières, le conflit d’intérêts est quand même manifeste.
dakarmatin.net
Nous affirmions, de sources sûres, que sa société ITOC s’est déployée tout récemment à Genève (Suisse), et qu’à la tête de l’entreprise, on retrouve M. Olivier Santi qui, par ailleurs, est à la tête de la Banque Outarde que Baba Diao ambitionne de positionner à Dakar. Pour l’heure la BCEAO a refusé son agrément.
Dakarmatin qui avait promis de mettre à nu cette nébuleuse est aujourd’hui en mesure d’indiquer qu’il s’agit d’une société anonyme dénommée International Trading Oil and Commodities dont le but est de faire un négoce international, notamment achat, importation, exportation, transformation, stockage, transfert, financement, vente et distribution de matières premières dans le domaine de l’énergie, principalement de pétrole brut, de produits pétroliers, de gaz et de ses dérivés, ainsi que distribution, raffinage et transport de ses matières à l’étranger.
Le ministre conseiller place ainsi à la tête de cette société Santi Olivier qui va assurer la fonction de directeur. D’après nos sources, Baba Diao va confier la gérance de la Banque Outarde SA, dont le siège social est Dakar 20 Boulevard de la République, à la même personne.
En effet, l’Etat du Sénégal signera avec les compagnies de recherches pétrolières des accords de partage des cargaisons, et se verra ainsi octroyé des cargaisons entre 750.000 et 1 million de barils de pétrole par mois. Avec le cours du baril actuel, une cargaison d’un million de barils équivaut à 24.600.000.000 de FCFA. A cet effet, la question qu’on se pose est : quelle sera la difficulté pour un négociant pétrolier d’obtenir des cargaisons de pétrole moyennant une commission remise à un politicien ?
Avec une commission de $0.25USD (vingt-cinq cents), un intermédiaire se retrouvera avec $250,000USD ou 125,000,000 (un milliard cinq cent millions) de Francs CFA par an, si ce même intermédiaire arrive à faciliter un contrat annuel d’approvisionnement en pétrole au négociant. Avec le statut de ministre conseiller de M. Diao et celui de boss d’industries pétrolières, le conflit d’intérêts est quand même manifeste.
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