La polémique qui s’était installée après les interpellations des leaders de l’opposition, notamment Abdoul Mbaye sur le contrat Petro Tim ne s’est pas encore estompée. Aux accusations de menaces attribuées au Premier ministre par l’opposition, le directeur des services fiscaux, El Hadj Mamadou Diao, a estimé que le Chef du gouvernement « n’a menacé personne mais juste rappeler les principes et la législation, notamment celles fiscales qui gouvernent un État organisé ».
Malgré les explications détaillées du Premier ministre sur les conditions d’octroi de licence d’exploration, de développement et d’exploitation d’hydrocarbures dans notre pays et les avertissements servis aux contrevenants et autres diffuseurs de fausses nouvelles qui « seront poursuivis pénalement s’ils persistent », le Front pour la défense du Sénégal « Mankoo Wattu » Sénégal est resté de marbre. Par la voix de son coordinateur, Malick Gakou, l’opposition s’est dite déterminée à en découdre avec le régime de Macky Sall. Ces sorties virulentes de l’opposition ont fait réagir vigoureusement le Directeur des services fiscaux, par ailleurs responsable politique de l’Apr, El-Hadji Mamadou Diao.
A l’en croire, le Premier ministre « a pris ses responsabilités » en rendant public tous les contrats pétroliers « alors que l’exigence était le 16 octobre prochain » avec la publication du rapport de l'Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie) Sénégal. En outre, « il n’a menacé personne mais juste rappelé les dispositions de la loi en matière de diffusion de fausses nouvelles et les principes qui gouvernent un État organisé», a-t-il soutenu. Et le gouvernement, « soucieux de l’amélioration et du règlement des préoccupations des Sénégalais, ne peut laisser des personnes qui ont pour projet de déstabiliser le pays, sur la base de contrevérités, d'informations diffamatoires et autres attaques malveillantes», a-t-il fait savoir.
Qui plus est, le Sénégal n’étant pas « un pays ex-nihilo parce que commerçant avec les autres pays du monde », M. Diao en a appelé à « plus de responsabilité » tous ceux qui se prononcent sur le secteur pétrolier du fait de « la sensibilité, la nouveauté et des spécialisations qui le caractérisent ». Pour l’inspecteur des impôts et domaines, « il n’y a pas eu de fuite en avant du Chef du gouvernement qui a été très clair dans sa communication en détaillant le régime des exonérations fiscales du secteur en phase d’exploration et de production ».
C’est dans ce cadre qu’il a évoqué « le paiement de la taxe de surface, les bonus de signature symbolique, les frais de promotion du bassin sédimentaire, les fonds sociaux », entres autres. Toutefois, si certains jugent que « la situation qu’il a présentée ne les a pas convaincus, ils peuvent en faire des débats en nous présentant les nouveaux éléments d’informations en leur possession et éclairer la lanterne des Sénégalais », a-t-il estimé. Quid du frère du président qui est cité dans l’affaire PetroTim ? M. Diao dit que tous les concernés se sont prononcés et la vraie question qui devrai être posée sur ce sujet est de savoir si l’intéressé « a le droit de faire des activités commerciales et que toutes les procédures ont été respectées ».
Mamadou Lamine Dieye
…Ousmane Sonko invite le gouvernement à un débat public
En conférence de presse avant-hier, le leader de « Pastef », Ousmane Sonko, a invité le gouvernement à un débat public, notamment au sujet des contrats pétroliers.
Ousmane Sonko, leader du parti Patriote du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité (Pastef), a invité, avant-hier, le gouvernement à «un débat public arbitré par la presse avec le format que l’Etat voudra». C’était lors d’une conférence. Pour le leader de Pastef, «la déclaration du Premier ministre était juste un exercice pour absoudre Petro Tim ». « Il a essayé d’escamoter l’étape de Petro Tim/Timis. Nous sommes largement revenus sur ces considérations en demandant au Gouvernement, parce qu’il semble enfin se lancer dans un exercice de transparence, de continuer à publier les éléments et notamment les contrats de cession entre Petrotim et Timis », a lancé M. Sonko, entouré des membres de son parti.
« Le gouvernement doit aussi publier le document de transfert de titres de Petro Tim à Timis Corporation ainsi que les états financiers de Petro-Tim depuis sa création en 2012 jusqu'à sa vente en liquidation à Timis Corporation en 2014. Le gouvernement du Sénégal doit publier ces documents », a-t-il insisté. En outre, il n’a pas manqué de demander à ce « qu’on nous dise également combien s’était engagé à donner Petro-Tim pour qu’on lui donne les deux blocs et combien il a investi et au moment où il vendait et pourquoi l’Etat n’a pas exercé son droit de préemption », entre autres questions qu’il a, du reste, jugées légitimes.
Malgré les explications détaillées du Premier ministre sur les conditions d’octroi de licence d’exploration, de développement et d’exploitation d’hydrocarbures dans notre pays et les avertissements servis aux contrevenants et autres diffuseurs de fausses nouvelles qui « seront poursuivis pénalement s’ils persistent », le Front pour la défense du Sénégal « Mankoo Wattu » Sénégal est resté de marbre. Par la voix de son coordinateur, Malick Gakou, l’opposition s’est dite déterminée à en découdre avec le régime de Macky Sall. Ces sorties virulentes de l’opposition ont fait réagir vigoureusement le Directeur des services fiscaux, par ailleurs responsable politique de l’Apr, El-Hadji Mamadou Diao.
A l’en croire, le Premier ministre « a pris ses responsabilités » en rendant public tous les contrats pétroliers « alors que l’exigence était le 16 octobre prochain » avec la publication du rapport de l'Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie) Sénégal. En outre, « il n’a menacé personne mais juste rappelé les dispositions de la loi en matière de diffusion de fausses nouvelles et les principes qui gouvernent un État organisé», a-t-il soutenu. Et le gouvernement, « soucieux de l’amélioration et du règlement des préoccupations des Sénégalais, ne peut laisser des personnes qui ont pour projet de déstabiliser le pays, sur la base de contrevérités, d'informations diffamatoires et autres attaques malveillantes», a-t-il fait savoir.
Qui plus est, le Sénégal n’étant pas « un pays ex-nihilo parce que commerçant avec les autres pays du monde », M. Diao en a appelé à « plus de responsabilité » tous ceux qui se prononcent sur le secteur pétrolier du fait de « la sensibilité, la nouveauté et des spécialisations qui le caractérisent ». Pour l’inspecteur des impôts et domaines, « il n’y a pas eu de fuite en avant du Chef du gouvernement qui a été très clair dans sa communication en détaillant le régime des exonérations fiscales du secteur en phase d’exploration et de production ».
C’est dans ce cadre qu’il a évoqué « le paiement de la taxe de surface, les bonus de signature symbolique, les frais de promotion du bassin sédimentaire, les fonds sociaux », entres autres. Toutefois, si certains jugent que « la situation qu’il a présentée ne les a pas convaincus, ils peuvent en faire des débats en nous présentant les nouveaux éléments d’informations en leur possession et éclairer la lanterne des Sénégalais », a-t-il estimé. Quid du frère du président qui est cité dans l’affaire PetroTim ? M. Diao dit que tous les concernés se sont prononcés et la vraie question qui devrai être posée sur ce sujet est de savoir si l’intéressé « a le droit de faire des activités commerciales et que toutes les procédures ont été respectées ».
Mamadou Lamine Dieye
…Ousmane Sonko invite le gouvernement à un débat public
En conférence de presse avant-hier, le leader de « Pastef », Ousmane Sonko, a invité le gouvernement à un débat public, notamment au sujet des contrats pétroliers.
Ousmane Sonko, leader du parti Patriote du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité (Pastef), a invité, avant-hier, le gouvernement à «un débat public arbitré par la presse avec le format que l’Etat voudra». C’était lors d’une conférence. Pour le leader de Pastef, «la déclaration du Premier ministre était juste un exercice pour absoudre Petro Tim ». « Il a essayé d’escamoter l’étape de Petro Tim/Timis. Nous sommes largement revenus sur ces considérations en demandant au Gouvernement, parce qu’il semble enfin se lancer dans un exercice de transparence, de continuer à publier les éléments et notamment les contrats de cession entre Petrotim et Timis », a lancé M. Sonko, entouré des membres de son parti.
« Le gouvernement doit aussi publier le document de transfert de titres de Petro Tim à Timis Corporation ainsi que les états financiers de Petro-Tim depuis sa création en 2012 jusqu'à sa vente en liquidation à Timis Corporation en 2014. Le gouvernement du Sénégal doit publier ces documents », a-t-il insisté. En outre, il n’a pas manqué de demander à ce « qu’on nous dise également combien s’était engagé à donner Petro-Tim pour qu’on lui donne les deux blocs et combien il a investi et au moment où il vendait et pourquoi l’Etat n’a pas exercé son droit de préemption », entre autres questions qu’il a, du reste, jugées légitimes.