Si des fonctionnaires du ministère de l’Economie et des Finances n’avaient pas levé le lièvre, l’affaire serait passée inaperçue. Scandalisés par ce qu’ils considèrent comme une arnaque sur les deniers publics, ces fonctionnaires crient leur indignation et accusent quasiment leur ministre de tutelle d’avoir choisi d’enrichir volontairement la Compagnie ouest africaine de crédit-bail (LOCAFRIQUE) en signant avec elle un accord afin qu’elle serve d’intermédiaire dans une opération d’emprunt obligataire de l’Etat du Sénégal. Cet emprunt obligataire avait trouvé bailleur auprès d’Afreximbank, une société financière partenaire de l’Etat, qui en serait un des actionnaires. Ce qui intrigue dans cette affaire, c’est le fait qu’il y ait un intermédiaire contractuel alors que les experts du ministère sont parfaitement capables de mener l’opération jusqu’à son terme sans avoir besoin de payer ce service. Car Afreximbank a mis sur la table pas moins de 150 milliards de Francs Cfa, sur lesquels elle a déjà prélevé ses propres commissions mais, une autre commission sera payée à LOCAFRIQUE pour son service en tant que «Conseiller» comme pudiquement désigné par le ministère. Deux commissions pour un même service, de qui se moque le ministre Amadou Ba ?
Sans doute des contribuables qui voient leur argent «jeté par la fenêtre» alors que l’état de nos finances est au plus bas. Mais ce n’est pas de l’argent perdu pour tout le monde. Il s’agit de plusieurs petits millions qui ont atterri dans la poche d’un homme d’affaires réputé peu commode qui traîne des dossiers dans les tribunaux. Y-a-t-il eu rétrocession de commission entre LOCAFRIQUE et le ministre ? Autrement dit, y-a-t-il eu des pots de vins distribués ?
Il convient de se poser ces questions à l’heure où le ministre Amadou Ba est entré de plein pied dans le jeu politique, avec l’ambition certaine de conquérir les Parcelles assainies, quartier à fort enjeu électoral que l’Apr n’a jamais réussi à mettre dans son escarcelle. Or, M. Amadou Ba est en train d’y mener une forte campagne que les Parcellois soupçonnent d’avoir bâti autour de l’argent. Selon la plupart des habitants de ce quartier, Amadou Ba a démontré son poids financier à l’occasion de la campagne pour le référendum, lorsqu’en plus d’avoir loué tout un hôtel où il avait installé son quartier général, il avait inondé les habitants de billets de banques craquants.
Ce fort besoin d’argent pour des raisons politiques, explique-t-il ses accointances avec le Directeur général de LOCAFRIQUE et la survenue de tous les scandales financiers révélés ces derniers temps par la presse, notamment ces sommes colossales payées à Adama Bictogo ? En tout cas de lourds soupçons pèsent sur Amadou Ba qui accorde trop facilement des… «facilités» à certaines sociétés au détriment de nos maigres ressources financières, ce qui explique les soupçons de favoritisme qui pèsent sur lui.
Sans doute des contribuables qui voient leur argent «jeté par la fenêtre» alors que l’état de nos finances est au plus bas. Mais ce n’est pas de l’argent perdu pour tout le monde. Il s’agit de plusieurs petits millions qui ont atterri dans la poche d’un homme d’affaires réputé peu commode qui traîne des dossiers dans les tribunaux. Y-a-t-il eu rétrocession de commission entre LOCAFRIQUE et le ministre ? Autrement dit, y-a-t-il eu des pots de vins distribués ?
Il convient de se poser ces questions à l’heure où le ministre Amadou Ba est entré de plein pied dans le jeu politique, avec l’ambition certaine de conquérir les Parcelles assainies, quartier à fort enjeu électoral que l’Apr n’a jamais réussi à mettre dans son escarcelle. Or, M. Amadou Ba est en train d’y mener une forte campagne que les Parcellois soupçonnent d’avoir bâti autour de l’argent. Selon la plupart des habitants de ce quartier, Amadou Ba a démontré son poids financier à l’occasion de la campagne pour le référendum, lorsqu’en plus d’avoir loué tout un hôtel où il avait installé son quartier général, il avait inondé les habitants de billets de banques craquants.
Ce fort besoin d’argent pour des raisons politiques, explique-t-il ses accointances avec le Directeur général de LOCAFRIQUE et la survenue de tous les scandales financiers révélés ces derniers temps par la presse, notamment ces sommes colossales payées à Adama Bictogo ? En tout cas de lourds soupçons pèsent sur Amadou Ba qui accorde trop facilement des… «facilités» à certaines sociétés au détriment de nos maigres ressources financières, ce qui explique les soupçons de favoritisme qui pèsent sur lui.