Le patron de Rewmi veut démontrer à tout le monde qu'il ne sait pas que critiquer. Il sait également proposer. Il vient de demander la mise en place d'un Conseil suprême de la République.
"La complexité de la gestion d'un pays et la prise en compte de menaces et risques grandissants dans l'environnement international militent en faveur de l’institution pérenne (et non de circonstances) d’un dialogue national impliquant toutes les forces vives de la Nation (pouvoir, opposition, syndicats, secteur privé, milieux académiques, société civile dont les organisations de droits de l’homme, presse) pour mieux cerner nos intérêts nationaux et leur nécessaire hiérarchisation en vue d’éviter des « conflits de normes"
il s’agit de concevoir un cadre national de concertation inclusif et pluridisciplinaire qui puisse appuyer le Président de la République dans le processus de formulation de la politique nationale notamment dans ses "domaines réserves" où il agit et se trompe seul (défense et sécurité, politique étrangère, intérêts économiques et sociaux majeurs)", dit-il dans le préambule de sa proposition.
Plus concrètement, ajoute-t-il, il s’agit de s’inspirer des bonnes pratiques existant en la matière (des pays plus avancés tels que les USA ou encore la Confédération helvétique, pour ne citer que ces deux pays).
Les USA, dit-il, sont l’un des rares pays au monde disposant dans un seul document d’une liste de ses intérêts nationaux identifiés, hiérarchisés et rangés dans trois catégories (intérêts vitaux, intérêts extrêmement importants et intérêts importants).
Cette liste est établie par une Commission des Intérêts Nationaux (Commission of National Interests) qui comprend des membres éminents issus du monde politique, académique ainsi que des praticiens de renommée de la diplomatie (anciens hauts-fonctionnaires internationaux, anciens Ambassadeurs..). Cet organe joue un rôle éminent et coexiste à côté d’Agences telles que le Conseil National sur la Sécurité (NSC) qui a pris de l’ampleur, ces dernières années, sur ces questions de formulation de la politique étrangère. Dans un contexte de complexité croissante des relations internationales, le rôle de la Commission des Intérêts Nationaux en matière de planification stratégique de la politique extérieure est jugé irremplaçable.
La Suisse, note-t-il, dispose aussi d’un Conseil National sur la Politique Etrangère qui est un organe ayant un rôle consultatif pour le Gouvernement fédéral et s’occupe de questions relatives à la planification stratégique de la politique extérieure.
"Il est à noter que malgré la participation d’acteurs non étatiques à ces organes, le caractère confidentiel de leurs délibérations est conservé", précise le président du conseil départemental de Thiès.
Le Conseil Suprême de la République qu'il rossa Seck propose aura pour mission essentielle "d’établir une liste permettant d’identifier les priorités nationales et de hiérarchiser les intérêts nationaux suivant une classification qu’elle aura établie au préalable( intérêts vitaux, intérêts très importants, intérêts importants, autres)".
Missions du conseil suprême de la république
La première mission consistera à être un guide d’action. "Elle permet de faire de la planification stratégique en hiérarchisant les priorités nationales sur une base objective. Les intérêts vitaux définis (par exemple la défense du territoire national, la stabilité de notre voisinage immédiat, la lutte contre le terrorisme dans le Sahel, la contribution à la paix dans le monde….) seront ceux pour lesquels la mise en cause pourrait entrainer l’usage des forces armées. On n’aurait pas à tergiverser comme on a vu le President de l’a République le faire quand les Djihadistes ont envahi le Mali. Il a d'abord déclaré qu'il n'enverrait pas de troupes avant de le faire sous l'amicale pression dit on de nos cousins français", explique-t-il.
Le conseil suprême sera aussi un cadre de concertation très inclusif permettant de mener des échanges approfondis par des équipes pluridisciplinaires sur des sujets brulants et d’arriver à consolider des sortes de « consensus » sur des axes importants de la politique de la Nation. "Elle servira ainsi de passerelle entre l’administration, le monde académique, le secteur privé et la société civile sur un pan important de la politique de la Nation", indique Idrissa Seck
Composition du conseil suprême
Le conseil suprême sera composé des présidents de groupes parlementaires (pouvoir et opposition ), des anciens Présidents d'institutions de la République, des anciens chefs d'Etat, des anciens présidents Assemblée Nationale, des anciens Premier ministres, des anciens présidents de cour suprême, des anciens présidents de conseil de la république et des anciens présidents de conseil économique et social.
Dans la composition du conseil suprême, il y aura également les hauts représentants des autorités religieuse et coutumière, les anciens responsables de la sécurité (Chefs d'état major de l'armée
Haut commandants de la gendarmerie, police nationale, sapeur-pompier, eaux et forêts...), les anciens ambassadeurs et patrons sénégalais d'Organisations internationales, le monde académique, la société civile, les syndicats et des personnes-ressources qui pourraient être invitées aux travaux en fonction des sujets débattus.
"Le Secrétariat permanent de ce Conseil sera constituée de la Cellule d’Analyse et de Prospective du Ministère des Affaires Étrangères sous réserve que celle-ci soit rendue fonctionnelle (cette Cellule existe uniquement sur le papier) notamment en l’a renforçant en matière de ressources humaines. Un bureau restreint constitué de hautes personnalités sera chargé du suivi de l'application, par l'exécutif, des recommandations retenues du Conseil Suprême de la République", propose le patron de Rewmi.
"La complexité de la gestion d'un pays et la prise en compte de menaces et risques grandissants dans l'environnement international militent en faveur de l’institution pérenne (et non de circonstances) d’un dialogue national impliquant toutes les forces vives de la Nation (pouvoir, opposition, syndicats, secteur privé, milieux académiques, société civile dont les organisations de droits de l’homme, presse) pour mieux cerner nos intérêts nationaux et leur nécessaire hiérarchisation en vue d’éviter des « conflits de normes"
il s’agit de concevoir un cadre national de concertation inclusif et pluridisciplinaire qui puisse appuyer le Président de la République dans le processus de formulation de la politique nationale notamment dans ses "domaines réserves" où il agit et se trompe seul (défense et sécurité, politique étrangère, intérêts économiques et sociaux majeurs)", dit-il dans le préambule de sa proposition.
Plus concrètement, ajoute-t-il, il s’agit de s’inspirer des bonnes pratiques existant en la matière (des pays plus avancés tels que les USA ou encore la Confédération helvétique, pour ne citer que ces deux pays).
Les USA, dit-il, sont l’un des rares pays au monde disposant dans un seul document d’une liste de ses intérêts nationaux identifiés, hiérarchisés et rangés dans trois catégories (intérêts vitaux, intérêts extrêmement importants et intérêts importants).
Cette liste est établie par une Commission des Intérêts Nationaux (Commission of National Interests) qui comprend des membres éminents issus du monde politique, académique ainsi que des praticiens de renommée de la diplomatie (anciens hauts-fonctionnaires internationaux, anciens Ambassadeurs..). Cet organe joue un rôle éminent et coexiste à côté d’Agences telles que le Conseil National sur la Sécurité (NSC) qui a pris de l’ampleur, ces dernières années, sur ces questions de formulation de la politique étrangère. Dans un contexte de complexité croissante des relations internationales, le rôle de la Commission des Intérêts Nationaux en matière de planification stratégique de la politique extérieure est jugé irremplaçable.
La Suisse, note-t-il, dispose aussi d’un Conseil National sur la Politique Etrangère qui est un organe ayant un rôle consultatif pour le Gouvernement fédéral et s’occupe de questions relatives à la planification stratégique de la politique extérieure.
"Il est à noter que malgré la participation d’acteurs non étatiques à ces organes, le caractère confidentiel de leurs délibérations est conservé", précise le président du conseil départemental de Thiès.
Le Conseil Suprême de la République qu'il rossa Seck propose aura pour mission essentielle "d’établir une liste permettant d’identifier les priorités nationales et de hiérarchiser les intérêts nationaux suivant une classification qu’elle aura établie au préalable( intérêts vitaux, intérêts très importants, intérêts importants, autres)".
Missions du conseil suprême de la république
La première mission consistera à être un guide d’action. "Elle permet de faire de la planification stratégique en hiérarchisant les priorités nationales sur une base objective. Les intérêts vitaux définis (par exemple la défense du territoire national, la stabilité de notre voisinage immédiat, la lutte contre le terrorisme dans le Sahel, la contribution à la paix dans le monde….) seront ceux pour lesquels la mise en cause pourrait entrainer l’usage des forces armées. On n’aurait pas à tergiverser comme on a vu le President de l’a République le faire quand les Djihadistes ont envahi le Mali. Il a d'abord déclaré qu'il n'enverrait pas de troupes avant de le faire sous l'amicale pression dit on de nos cousins français", explique-t-il.
Le conseil suprême sera aussi un cadre de concertation très inclusif permettant de mener des échanges approfondis par des équipes pluridisciplinaires sur des sujets brulants et d’arriver à consolider des sortes de « consensus » sur des axes importants de la politique de la Nation. "Elle servira ainsi de passerelle entre l’administration, le monde académique, le secteur privé et la société civile sur un pan important de la politique de la Nation", indique Idrissa Seck
Composition du conseil suprême
Le conseil suprême sera composé des présidents de groupes parlementaires (pouvoir et opposition ), des anciens Présidents d'institutions de la République, des anciens chefs d'Etat, des anciens présidents Assemblée Nationale, des anciens Premier ministres, des anciens présidents de cour suprême, des anciens présidents de conseil de la république et des anciens présidents de conseil économique et social.
Dans la composition du conseil suprême, il y aura également les hauts représentants des autorités religieuse et coutumière, les anciens responsables de la sécurité (Chefs d'état major de l'armée
Haut commandants de la gendarmerie, police nationale, sapeur-pompier, eaux et forêts...), les anciens ambassadeurs et patrons sénégalais d'Organisations internationales, le monde académique, la société civile, les syndicats et des personnes-ressources qui pourraient être invitées aux travaux en fonction des sujets débattus.
"Le Secrétariat permanent de ce Conseil sera constituée de la Cellule d’Analyse et de Prospective du Ministère des Affaires Étrangères sous réserve que celle-ci soit rendue fonctionnelle (cette Cellule existe uniquement sur le papier) notamment en l’a renforçant en matière de ressources humaines. Un bureau restreint constitué de hautes personnalités sera chargé du suivi de l'application, par l'exécutif, des recommandations retenues du Conseil Suprême de la République", propose le patron de Rewmi.