Lignedirecte.sn-Au Sénégal, le khalife général des mourides (confrérie musulmane influente) détient, au-delà du pouvoir religieux, une influence politique, poussant nos confrères du journal EnQuête à faire «les comptes et mécomptes d’une cohabitation sur fond de trafic d’influence» entre Touba et les locataires du Palais présidentiel. De Léopold Sédar Senghor (1960-1981) à Macky Sall (depuis 2012), en passant par Abdou Diouf (1981-2000) et Abdoulaye Wade (2000-2012) le journal EnQuête estime qu’il y a toujours une influence du religieux sur le politique. «Serigne Saliou ou le règne de la neutralité et de l’indifférence. El Hadj Bara Mbacké et l’avènement des jeunes marabouts Mbacké-Mbacké. Cheikh Sidy Mactar et la tentative de retour à l’orthodoxie», décrit le journal. Il ajoute qu’hormis le grand Magal, l’évocation de la capitale du mouridisme, du khalife général des mourides et autres jeunes marabouts Mbacké-Mbacké est rarement liée à l’islam, à la spiritualité ou aux enseignements de son fondateur, Cheikh Ahmadou Bamba, mais malheureusement à la chose politique. «La cour du khalife est minée et infiltrée par les hommes politiques, des lobbies et autres groupes de pression ; et son entourage mu, à longueur de journée, par des trafics d’influence et des conflits d’intérêts, incitant même le khalife à sortir de ses gonds», souligne EnQuête
Comptes et mécomptes d’une cohabitation sur fond de trafic d’influence entre Touba et le pouvoir politique sénégalais
Cheikh Amidou Kane
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