L’attaque a eu lieu sur les hauteurs de Moroni, où Azali Assoumani assistait aux obsèques d’un grand cheikh des Comores. Selon un communiqué du gouvernement publié en début de soirée, le président a été légèrement blessé. Des blessures sans gravité, le chef de l’État a pu regagner le palais présidentiel de Beit-Salam, après avoir été dans un premier temps pris en charge dans une structure militaire à Moroni.
Fatima Ahamada, porte-parole du gouvernement comorien, s'est exprimée auprès de l'Agence France Presse : « Le chef de l'État a été victime d'un attentat à Salimani-Itsandra. Dieu merci, ses jours ne sont pas en danger. »
Selon des informations recueillies à Salimani, lieu de l’attaque et localité d’origine de l’assaillant, c’est le gendre du grand mufti de la République qui est intervenu pour maîtriser l’agresseur, limitant ainsi la portée de l'attaque. Cet homme a également été blessé.
Le jeune assaillant, âgé d'une vingtaine d'années, est désormais entre les mains des forces de sécurité. Selon une source proche du pouvoir, l’agresseur présumé d'Azali Assoumani serait un gendarme recruté en 2022. Du côté de l’opposition, le parti Ridja a réagi dans un communiqué. Il dénonce un climat de violence qui « a atteint un niveau alarmant et inhabituel aux Comores », et estime que cet incident illustre le « désarroi social et psychologique d'une population laissée en déshérence ».
Rfi
Fatima Ahamada, porte-parole du gouvernement comorien, s'est exprimée auprès de l'Agence France Presse : « Le chef de l'État a été victime d'un attentat à Salimani-Itsandra. Dieu merci, ses jours ne sont pas en danger. »
Selon des informations recueillies à Salimani, lieu de l’attaque et localité d’origine de l’assaillant, c’est le gendre du grand mufti de la République qui est intervenu pour maîtriser l’agresseur, limitant ainsi la portée de l'attaque. Cet homme a également été blessé.
Le jeune assaillant, âgé d'une vingtaine d'années, est désormais entre les mains des forces de sécurité. Selon une source proche du pouvoir, l’agresseur présumé d'Azali Assoumani serait un gendarme recruté en 2022. Du côté de l’opposition, le parti Ridja a réagi dans un communiqué. Il dénonce un climat de violence qui « a atteint un niveau alarmant et inhabituel aux Comores », et estime que cet incident illustre le « désarroi social et psychologique d'une population laissée en déshérence ».
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