Entamant sa communication autour de la consolidation des performances du Sénégal en matière de compétitivité, le Chef de l'Etat se félicite des bons résultats obtenus par notre pays, au regard de l’indice global de compétitivité (IGC) qui positionne le Sénégal au premier rang du classement des pays de l’Afrique de l’Ouest, à la 11ème place au niveau continental, et à la 106ème place sur 137 pays, contre la 112ème place en 2016/2017. Il demande au Premier ministre de tirer, en relation avec le secteur privé, tous les enseignements du rapport mondial sur la compétitivité 2017-2018, afin d’améliorer significativement les prochains scores du Sénégal.
Ainsi, le Président de la République invite le Gouvernement à accorder une attention particulière à l’amélioration continue de l’environnement des affaires, au développement de la formation et de l’apprentissage, pour asseoir la qualité de l’offre de travail et l’insertion socioprofessionnelle rapide des jeunes et des femmes. En outre, le Chef de l’Etat demande au Gouvernement de veiller au déploiement urgent d’une stratégie de soutien à l’efficience du marché du travail, par le rapprochement de l’entreprise au système éducatif et le développement soutenu des filières scientifiques et technologiques.
Le Président de la République demande enfin au Gouvernement de préparer la tenue du Conseil Présidentiel sur l’Investissement (CPI) avant fin décembre 2017.
Rappelant par ailleurs l’importance de l’industrialisation et la promotion de l’innovation, piliers stratégiques de la consolidation durable de la croissance économique, le Chef de l’Etat demande au Premier ministre de piloter la mise en œuvre d’un programme national de redynamisation de l’industrie, avec une phase d’urgence qui intégrer la restructuration progressive et prospective des branches et entreprises industrielles en difficulté, le lancement et l’accélération de l’implémentation des projets industriels en cours dans le cadre de l’émergence des parcs industriels et zones économiques spéciales.
Au demeurant, le Président de la République invite le Gouvernement à veiller davantage sur les secteurs industriels stratégiques de notre économie et à engager, avec tous les acteurs du monde rural et les opérateurs économiques, la mise en œuvre d’une stratégie consensuelle d’encadrement du développement de l’agrobusiness, prenant en compte toutes les filières et optimisant l’ensemble des chaines de valeur. Le Chef de l’Etat demande également au Premier ministre de finaliser, dans les meilleurs délais, l’exécution d’un Plan Spécial de Promotion de l’Innovation (PPI), et de mettre en place un Conseil national de la Recherche et de l’Innovation, afin de valoriser, dans le secteur industriel, les résultats de nos chercheurs ainsi que les brevets nationaux homologués.
Le Président de la République a clos sa communication sur son agenda diplomatique, le suivi de la coopération et des partenariats.
Le Premier Ministre a axé sa communication sur la rentrée scolaire 2017-2018 et le renforcement de la sécurité dans les transports fluviomaritimes, avant de rendre compte du suivi et de la coordination de l’activité gouvernementale.
Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a rendu compte du déroulement de la campagne agricole 2017-2018
Concluant le débat général, le Chef de l’Etat arrête le projet de loi de finances pour l’année 2018 à 3 709,10 milliards de francs CFA, contre 3 360 milliards de FCFA pour la loi de finances initiale 2017, soit une hausse de 349,2 milliards de francs CFA en valeur absolue et 10,4% en valeur relative.
Il s’agit en réalité d’un budget orienté vers les grandes priorités sociales, qui privilégie les dépenses ayant un impact significatif, direct et immédiat sur le quotidien des Sénégalais, dans l’objectif de l’amélioration continue de leur bien-être. Ainsi, plus de 1161 milliards de francs CFA, soit 42% du total des dépenses hors dette, sont consacrés aux secteurs sociaux, dont 40 milliards pour les bourses de sécurité familiale, 30 milliards pour l’entreprenariat rapide des jeunes et des femmes, 38 milliards pour la formation professionnelle et l’apprentissage, 27 milliards pour les subventions aux intrants agricoles, 15 milliards pour le PUDC, 14,5 milliards pour les Domaines agricoles communautaires, compte non tenu des secteurs de la santé et de l’éducation.
En effet, le projet de budget marqué par une hausse significative du niveau des recettes et de grandes affectations de ressources dans les secteurs de la santé et l’éducation pour accompagner les populations dans l’amélioration de leur quotidien, témoigne de la bonne santé de notre économie, avec la consolidation des investissements publics programmés dans le Plan Sénégal Emergent, notamment dans l’agriculture, les infrastructures et l’énergie.
Dès lors, le Président de la République indique au Gouvernement l’impératif de tout mettre en œuvre pour l’atteinte, dans les meilleurs délais, des objectifs assignés à la loi de finances pour l’année 2018 qui est le quatrième budget de mise en œuvre pleine du PSE, en veillant à la maîtrise du niveau d’endettement, à l’efficacité et à la rationalisation des dépenses publiques.
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil a adopté :
le projet de loi de finances pour l’année 2018.
le projet de décret portant ouverture à la circulation aérienne publique de l’Aéroport International Blaise DIAGNE DIASS-THIES.
Ainsi, le Président de la République invite le Gouvernement à accorder une attention particulière à l’amélioration continue de l’environnement des affaires, au développement de la formation et de l’apprentissage, pour asseoir la qualité de l’offre de travail et l’insertion socioprofessionnelle rapide des jeunes et des femmes. En outre, le Chef de l’Etat demande au Gouvernement de veiller au déploiement urgent d’une stratégie de soutien à l’efficience du marché du travail, par le rapprochement de l’entreprise au système éducatif et le développement soutenu des filières scientifiques et technologiques.
Le Président de la République demande enfin au Gouvernement de préparer la tenue du Conseil Présidentiel sur l’Investissement (CPI) avant fin décembre 2017.
Rappelant par ailleurs l’importance de l’industrialisation et la promotion de l’innovation, piliers stratégiques de la consolidation durable de la croissance économique, le Chef de l’Etat demande au Premier ministre de piloter la mise en œuvre d’un programme national de redynamisation de l’industrie, avec une phase d’urgence qui intégrer la restructuration progressive et prospective des branches et entreprises industrielles en difficulté, le lancement et l’accélération de l’implémentation des projets industriels en cours dans le cadre de l’émergence des parcs industriels et zones économiques spéciales.
Au demeurant, le Président de la République invite le Gouvernement à veiller davantage sur les secteurs industriels stratégiques de notre économie et à engager, avec tous les acteurs du monde rural et les opérateurs économiques, la mise en œuvre d’une stratégie consensuelle d’encadrement du développement de l’agrobusiness, prenant en compte toutes les filières et optimisant l’ensemble des chaines de valeur. Le Chef de l’Etat demande également au Premier ministre de finaliser, dans les meilleurs délais, l’exécution d’un Plan Spécial de Promotion de l’Innovation (PPI), et de mettre en place un Conseil national de la Recherche et de l’Innovation, afin de valoriser, dans le secteur industriel, les résultats de nos chercheurs ainsi que les brevets nationaux homologués.
Le Président de la République a clos sa communication sur son agenda diplomatique, le suivi de la coopération et des partenariats.
Le Premier Ministre a axé sa communication sur la rentrée scolaire 2017-2018 et le renforcement de la sécurité dans les transports fluviomaritimes, avant de rendre compte du suivi et de la coordination de l’activité gouvernementale.
Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a rendu compte du déroulement de la campagne agricole 2017-2018
Concluant le débat général, le Chef de l’Etat arrête le projet de loi de finances pour l’année 2018 à 3 709,10 milliards de francs CFA, contre 3 360 milliards de FCFA pour la loi de finances initiale 2017, soit une hausse de 349,2 milliards de francs CFA en valeur absolue et 10,4% en valeur relative.
Il s’agit en réalité d’un budget orienté vers les grandes priorités sociales, qui privilégie les dépenses ayant un impact significatif, direct et immédiat sur le quotidien des Sénégalais, dans l’objectif de l’amélioration continue de leur bien-être. Ainsi, plus de 1161 milliards de francs CFA, soit 42% du total des dépenses hors dette, sont consacrés aux secteurs sociaux, dont 40 milliards pour les bourses de sécurité familiale, 30 milliards pour l’entreprenariat rapide des jeunes et des femmes, 38 milliards pour la formation professionnelle et l’apprentissage, 27 milliards pour les subventions aux intrants agricoles, 15 milliards pour le PUDC, 14,5 milliards pour les Domaines agricoles communautaires, compte non tenu des secteurs de la santé et de l’éducation.
En effet, le projet de budget marqué par une hausse significative du niveau des recettes et de grandes affectations de ressources dans les secteurs de la santé et l’éducation pour accompagner les populations dans l’amélioration de leur quotidien, témoigne de la bonne santé de notre économie, avec la consolidation des investissements publics programmés dans le Plan Sénégal Emergent, notamment dans l’agriculture, les infrastructures et l’énergie.
Dès lors, le Président de la République indique au Gouvernement l’impératif de tout mettre en œuvre pour l’atteinte, dans les meilleurs délais, des objectifs assignés à la loi de finances pour l’année 2018 qui est le quatrième budget de mise en œuvre pleine du PSE, en veillant à la maîtrise du niveau d’endettement, à l’efficacité et à la rationalisation des dépenses publiques.
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil a adopté :
le projet de loi de finances pour l’année 2018.
le projet de décret portant ouverture à la circulation aérienne publique de l’Aéroport International Blaise DIAGNE DIASS-THIES.