Si les décisions de la Cedeao sont souvent ignorées par les États-parties, c'est parce que la Conférence des chefs d'État des pays membres ne joue pas le jeu. C'est l'avis Dr Moustapha Diouf, magistrat, interrogé par la Rfm.
"Le présidentialisme à outrance qui règne au niveau de l'ordre interne des États, a été exporté au niveau de la Communauté pour donner un présidentialisme communautaire qui fait que les chefs d'État et de gouvernement sont au centre de toutes les décisions de la commission, pose Dr Diouf. Et connaissant le fonctionnement de la conférence des chefs d'État et de gouvernement, il n'est pas surprenant qu'il soit extrêmement difficile de sanctionner le manquement des États. Chaque État rechigne à attraire un autre État devant la Cour de Justice pour manquement."
L'expert de poursuivre : "J'avais sorti un ouvrage sur le système institutionnel et judiciaire de la communauté qui fait appel à la nécessité de nombreuses réformes parce que nous avons une communauté qui prend tout et qui concentre cela entre les mains de la conférence des chefs d'État et de gouvernement dont le processus décisionnel ne repose que sur le consensus. Il faut donc qu'on fasse une réforme générale. Qu'on donne aux Institutions à vocation supranationale comme la commission, le conseil et le parlement, la possibilité d'intervenir dans le fonctionnement."
"Le présidentialisme à outrance qui règne au niveau de l'ordre interne des États, a été exporté au niveau de la Communauté pour donner un présidentialisme communautaire qui fait que les chefs d'État et de gouvernement sont au centre de toutes les décisions de la commission, pose Dr Diouf. Et connaissant le fonctionnement de la conférence des chefs d'État et de gouvernement, il n'est pas surprenant qu'il soit extrêmement difficile de sanctionner le manquement des États. Chaque État rechigne à attraire un autre État devant la Cour de Justice pour manquement."
L'expert de poursuivre : "J'avais sorti un ouvrage sur le système institutionnel et judiciaire de la communauté qui fait appel à la nécessité de nombreuses réformes parce que nous avons une communauté qui prend tout et qui concentre cela entre les mains de la conférence des chefs d'État et de gouvernement dont le processus décisionnel ne repose que sur le consensus. Il faut donc qu'on fasse une réforme générale. Qu'on donne aux Institutions à vocation supranationale comme la commission, le conseil et le parlement, la possibilité d'intervenir dans le fonctionnement."
Auteur: Seneweb news - Seneweb.com