Pas plus tard que ce matin, nous écrivions que Pape Mor Djité et Talla Diassé jugés devant la Chambre Criminelle (dans la nuit du mardi au mercredi 8 février 2017) seront finalement édifiés le 21 février prochain.
Aux dernières nouvelles et comme il fallait s'y attendre, Pape Mor Djité risque les travaux forcés à perpétuité et 10 ans de prison ferme ou à défaut 3 ans contre Talla Diassé.
Le témoignage touchant de sa femme
Nous sommes le 9 Mai 2011- Devant les limiers de la DIC, la veuve de Bitèye Counta Ndiaye quoi qu'abattue par la disparition inopinée de son mari dira que son époux a quitté leur résidence le même jour à 8 h 30.
Selon la dame, son défunt mari lui avait dit qu'il allait se rendre en centre ville de Dakar aux fins de finaliser la vente d'un véhicule de marque Porsche Cayenne. A l'en croire, son mari lui avait confié qu'il allait céder le dit véhicule à un certain Elhaj Mar. Depuis qu'il a quitté le domicile conjugal, Bitèye Counta Ndiaye n'est plus revenu à la maison. Il ignorait qu'il avait rendez-vous avec la grande faucheuse.
Quelques jours après, c'est à dire le 13 mai de la même année, la dame sera encore entendue par les mêmes limiers de la Dic. Elle révélera que son mari est un retraité de la Société Nationale de Recouvrement (SNR). De nature dégourdi, Bitèye Counta Ndiaye se reconvertira alors en vendeurs de véhicules d'occasion communément appelés "venant" sous nos cieux.
Des informations glanées péniblement, il ressort que la dame a beau tenté de joindre son mari sur son téléphone. Mais, à chaque fois une autre voix (masculine) décrochait pour répondre. Tantôt l'interlocuteur de la dame lui disait que son mari était occupé avec les formalités de la transaction au niveau de la police, tantôt il lui disait que Bitèye Counta était encore dans une banque de la place pour finaliser la vente du véhicule. Mieux, l'individu au bout du fil dira à la dame qu'elle pouvait joindre son mari sur un numéro ( expresso) censé être celui de l'acquéreur de la Porsche. Ce qu'elle fera. Mais, aucune nouvelle de son mari. Car, à chaque fois le supposé acquéreur lui demandait de patienter. Elle attendra en vain.
Les deux numéros de téléphone étaient subitement devenus inaccessibles. Étant restée déboussolée toute la journée, ne sachant à quel saint se vouer, la dame finira par prendre son courage à deux mains et se rendre au niveau de la police, précisément à la DIC.
"Au début, on croyait à un kidnapping. C’était dramatique. Imaginez le jour même où il a disparu, on devait voyager. Il sort et ne revient pas. C’était une grosse surprise, un émoi inexplicable et du suspense. Les enfants m’appelaient pour savoir si on était à l’aéroport, si on se préparait à venir. En ce moment, j’étais à la DIC, mais je ne pouvais pas leur en parler. C’étaient des moments inoubliables et douloureux. Mon mari a disparu un lundi et jusqu’au jeudi, on n’a pas arrêté de chercher avec les différents services de sécurité. C’est le jeudi que son corps a été découvert" a t'elle soutenu.
En effet, l'enquête rondement menée a permis de découvrir que Bitèye Counta Ndiaye a été atrocement assassiné.
De nos investigations, nous avons pu glaner que les perspicaces limiers de la DIC ont d'abord été au parking du concessionnaire Boutèye Kounta Ndiaye.
Ils ont alors "cuisiné" (interrogé) pas mal de personnes trouvées sur les lieux. Parmi eux, les nommés Yaya et un certain Oumar Hann, qui ne sont autres que des employés du maitre des lieux.
Le duo s'accordera à révéler aux enquêteurs que Boutèye Kounta a bel et bien quitté les lieux, c'est à dire le parking dans la matinée. Il était avec un jeune homme, élancé comme un basketteur, assez fort , de teint noir ... (ndlr: Pape Mor Djité)
Suffisant pour les limiers lancent un message -radio à leurs collègues, mais également aux pandores entres autres services de sécurité.
Quelques jours après, le patron du service frontalier de Kounkané file une bonne nouvelle aux limiers de la Dic. Qui avaient fini de fouiner un peu partout. Le véhicule de Boutèye Kounta Ndiaye (la Porsche en question) a été finalement intercepté vers Kounkané (à quelques encablure de la Guinée Bissau). Le véhicule était crevé. A bord, il y'avait nous souffle t'on, Pape Mor Djité, Tidiane Cissé, Oumar Camara et Ansou Dianté. Mis aux arrêts, ils ont été conduit sous bonne escorte auprès du poste de police avant de se faire acheminer à Dakar au niveau de la DIC.
Devant les enquêteurs, le suspect numéro 1 (Pape Mor Djité, lequel avait avait le parking du concessionnaire en même temps que ce dernier ) fera dans la dénégation systématique.
Puis, Pape Mor Djité perdu dans ses innombrables déclarations les unes plus contradictoires que les autres, finira par passer à table.
Dans un premier temps, il laissera entendre que Boutèye Kounta Ndiaye a été tué par le nommé Elhaj Mar et un certain Ousseynou. Ils ont alors voulu se débarrasser du corps devenu encombrant du concessionnaire. C'est ainsi qu'il a fini par jeter la dépouille de Boutèye Kounta Ndiaye à Thiès dans un lugubre tunnel situé sur la voie de contournement nord. C'est d'ailleurs là bas, à un jet de pierre de la base militaire, que le corps de Boutèye Kounta Ndiaye a été finalement découvert. Le corps, ligoté et enveloppé dans plusieurs sacs en plastique , était en état de décomposition assez avancée.
De l'enquête menée, des aveux de Pape Mor Djité et du résultat de l'autopsie, il ressort que Boutèye Kounta Ndiaye a tiré sa révérence; autrement dit mort à la suite d'une asphyxie dite "mécanique"; en clair par strangulation avec sa propre...cravate.
Sous bonne escorte, le nommé Pape Mor Djité conduira alors les enquêteurs au domicile, du moins la maison censée être celle d'un certain Elhaj Mar. Une demeure qui se trouve à la cité Soprim. Après recoupements des limiers, il s'est avéré que la maison en question appartient à un certain Elhaj Malick Guèye. Pas dupes, les policiers lui présentent alors une image (photographie) du maitre des lieux, Elhaj Malick Guèye. Une image qui leur a été remis par l'épouse de Guèye. Mais, pour toute réponse, Pape Mor Djité dira qu'il s'agirait du nommé Elhaj Mar.
N'en revenant pas, les limiers que Djité a tenté de semer, lui intimeront l'ordre de dire la vérité. Il refusera et soutiendra, la main sur le coeur, que c'est le propriétaire de cette maison sise à Soprim, qui aurait tout planifié. Comment d'autant que le gars en question est en voyage? Répondant à cette question des enquêteurs, Pape Mor Djité leur dira que le maitre des lieux serait revenu au bercail en catimini pour planifier l'assassinat de Boutèye Kounta Ndiaye.
Plus grave, Pape Mor Djité laissera entendre que le présumé assassin du concessionnaire aurait pris ses quartiers le jour des faits à l'hôtel Le Terrou Bi. Ce que dément l'établissement hôtelier.
Continuant leurs investigations, les éléments de la DIC, qui veulent identifier s'il s'agit de Elhaj Malick Guèye ou Elhaj Mar, s'attachent alors les services de leurs collègues des renseignements, mais aussi et surtout des éléments du commissariat spécial de l'aéroport de Dakar entre autres...
Après une audition serrée, Pape Mor Djité finira par avouer avoir "himself" abrégé l'existence sur terre, autrement dit tué Boutèye Kounta. Pis, il dira avoir été sollicité depuis l'étranger par le nommé Elhaj Malick Guèye. Lequel, lui aurait demandé via Skype de lui trouver une Porchsche Cayenne à livrer en Guinée Bissau contre...5 kgs de cocaïne.
A la question des enquêteurs de savoir comment il a tué Boutèye Kounta Ndiaye, Pape Mor Djité fera savoir qu'il l'a conduit dans un appartement sis à Yarakh. Il le surprendra pour lui asséner un violent coup de barre de fer sur la nuque. Il est alors tombé évanoui. Il l'a alors achevé en l'étranglant avec sa cravate. Puis, Pape Mor Djité de l'emballer dans un matelas avant d'envelopper le corps de Boutèye Kounta Ndiaye avec du papier adhésif communément appelé "scotch". Le boutiquier du coin confirmera aux limiers que Pape Mor Djité s'est présenté dans son échoppe pour acheter du "scotch" .
Pour se débarrasser du corps devenu lourd, Pape Mor Djité s'attachera les services de deux jeunes Guinéens, rencontrés fortuitement sur la rue. Mais, ces derniers ont vite pris leurs jambes à leur coup lorsqu'ils se sont aperçus qu'il s'agit d'un cadavre.
C'est son ami Talla Diassé qui l'a finalement aidé à se débarrasser du corps encombrant.
Aux dernières nouvelles et comme il fallait s'y attendre, Pape Mor Djité risque les travaux forcés à perpétuité et 10 ans de prison ferme ou à défaut 3 ans contre Talla Diassé.
Le témoignage touchant de sa femme
Nous sommes le 9 Mai 2011- Devant les limiers de la DIC, la veuve de Bitèye Counta Ndiaye quoi qu'abattue par la disparition inopinée de son mari dira que son époux a quitté leur résidence le même jour à 8 h 30.
Selon la dame, son défunt mari lui avait dit qu'il allait se rendre en centre ville de Dakar aux fins de finaliser la vente d'un véhicule de marque Porsche Cayenne. A l'en croire, son mari lui avait confié qu'il allait céder le dit véhicule à un certain Elhaj Mar. Depuis qu'il a quitté le domicile conjugal, Bitèye Counta Ndiaye n'est plus revenu à la maison. Il ignorait qu'il avait rendez-vous avec la grande faucheuse.
Quelques jours après, c'est à dire le 13 mai de la même année, la dame sera encore entendue par les mêmes limiers de la Dic. Elle révélera que son mari est un retraité de la Société Nationale de Recouvrement (SNR). De nature dégourdi, Bitèye Counta Ndiaye se reconvertira alors en vendeurs de véhicules d'occasion communément appelés "venant" sous nos cieux.
Des informations glanées péniblement, il ressort que la dame a beau tenté de joindre son mari sur son téléphone. Mais, à chaque fois une autre voix (masculine) décrochait pour répondre. Tantôt l'interlocuteur de la dame lui disait que son mari était occupé avec les formalités de la transaction au niveau de la police, tantôt il lui disait que Bitèye Counta était encore dans une banque de la place pour finaliser la vente du véhicule. Mieux, l'individu au bout du fil dira à la dame qu'elle pouvait joindre son mari sur un numéro ( expresso) censé être celui de l'acquéreur de la Porsche. Ce qu'elle fera. Mais, aucune nouvelle de son mari. Car, à chaque fois le supposé acquéreur lui demandait de patienter. Elle attendra en vain.
Les deux numéros de téléphone étaient subitement devenus inaccessibles. Étant restée déboussolée toute la journée, ne sachant à quel saint se vouer, la dame finira par prendre son courage à deux mains et se rendre au niveau de la police, précisément à la DIC.
"Au début, on croyait à un kidnapping. C’était dramatique. Imaginez le jour même où il a disparu, on devait voyager. Il sort et ne revient pas. C’était une grosse surprise, un émoi inexplicable et du suspense. Les enfants m’appelaient pour savoir si on était à l’aéroport, si on se préparait à venir. En ce moment, j’étais à la DIC, mais je ne pouvais pas leur en parler. C’étaient des moments inoubliables et douloureux. Mon mari a disparu un lundi et jusqu’au jeudi, on n’a pas arrêté de chercher avec les différents services de sécurité. C’est le jeudi que son corps a été découvert" a t'elle soutenu.
En effet, l'enquête rondement menée a permis de découvrir que Bitèye Counta Ndiaye a été atrocement assassiné.
De nos investigations, nous avons pu glaner que les perspicaces limiers de la DIC ont d'abord été au parking du concessionnaire Boutèye Kounta Ndiaye.
Ils ont alors "cuisiné" (interrogé) pas mal de personnes trouvées sur les lieux. Parmi eux, les nommés Yaya et un certain Oumar Hann, qui ne sont autres que des employés du maitre des lieux.
Le duo s'accordera à révéler aux enquêteurs que Boutèye Kounta a bel et bien quitté les lieux, c'est à dire le parking dans la matinée. Il était avec un jeune homme, élancé comme un basketteur, assez fort , de teint noir ... (ndlr: Pape Mor Djité)
Suffisant pour les limiers lancent un message -radio à leurs collègues, mais également aux pandores entres autres services de sécurité.
Quelques jours après, le patron du service frontalier de Kounkané file une bonne nouvelle aux limiers de la Dic. Qui avaient fini de fouiner un peu partout. Le véhicule de Boutèye Kounta Ndiaye (la Porsche en question) a été finalement intercepté vers Kounkané (à quelques encablure de la Guinée Bissau). Le véhicule était crevé. A bord, il y'avait nous souffle t'on, Pape Mor Djité, Tidiane Cissé, Oumar Camara et Ansou Dianté. Mis aux arrêts, ils ont été conduit sous bonne escorte auprès du poste de police avant de se faire acheminer à Dakar au niveau de la DIC.
Devant les enquêteurs, le suspect numéro 1 (Pape Mor Djité, lequel avait avait le parking du concessionnaire en même temps que ce dernier ) fera dans la dénégation systématique.
Puis, Pape Mor Djité perdu dans ses innombrables déclarations les unes plus contradictoires que les autres, finira par passer à table.
Dans un premier temps, il laissera entendre que Boutèye Kounta Ndiaye a été tué par le nommé Elhaj Mar et un certain Ousseynou. Ils ont alors voulu se débarrasser du corps devenu encombrant du concessionnaire. C'est ainsi qu'il a fini par jeter la dépouille de Boutèye Kounta Ndiaye à Thiès dans un lugubre tunnel situé sur la voie de contournement nord. C'est d'ailleurs là bas, à un jet de pierre de la base militaire, que le corps de Boutèye Kounta Ndiaye a été finalement découvert. Le corps, ligoté et enveloppé dans plusieurs sacs en plastique , était en état de décomposition assez avancée.
De l'enquête menée, des aveux de Pape Mor Djité et du résultat de l'autopsie, il ressort que Boutèye Kounta Ndiaye a tiré sa révérence; autrement dit mort à la suite d'une asphyxie dite "mécanique"; en clair par strangulation avec sa propre...cravate.
Sous bonne escorte, le nommé Pape Mor Djité conduira alors les enquêteurs au domicile, du moins la maison censée être celle d'un certain Elhaj Mar. Une demeure qui se trouve à la cité Soprim. Après recoupements des limiers, il s'est avéré que la maison en question appartient à un certain Elhaj Malick Guèye. Pas dupes, les policiers lui présentent alors une image (photographie) du maitre des lieux, Elhaj Malick Guèye. Une image qui leur a été remis par l'épouse de Guèye. Mais, pour toute réponse, Pape Mor Djité dira qu'il s'agirait du nommé Elhaj Mar.
N'en revenant pas, les limiers que Djité a tenté de semer, lui intimeront l'ordre de dire la vérité. Il refusera et soutiendra, la main sur le coeur, que c'est le propriétaire de cette maison sise à Soprim, qui aurait tout planifié. Comment d'autant que le gars en question est en voyage? Répondant à cette question des enquêteurs, Pape Mor Djité leur dira que le maitre des lieux serait revenu au bercail en catimini pour planifier l'assassinat de Boutèye Kounta Ndiaye.
Plus grave, Pape Mor Djité laissera entendre que le présumé assassin du concessionnaire aurait pris ses quartiers le jour des faits à l'hôtel Le Terrou Bi. Ce que dément l'établissement hôtelier.
Continuant leurs investigations, les éléments de la DIC, qui veulent identifier s'il s'agit de Elhaj Malick Guèye ou Elhaj Mar, s'attachent alors les services de leurs collègues des renseignements, mais aussi et surtout des éléments du commissariat spécial de l'aéroport de Dakar entre autres...
Après une audition serrée, Pape Mor Djité finira par avouer avoir "himself" abrégé l'existence sur terre, autrement dit tué Boutèye Kounta. Pis, il dira avoir été sollicité depuis l'étranger par le nommé Elhaj Malick Guèye. Lequel, lui aurait demandé via Skype de lui trouver une Porchsche Cayenne à livrer en Guinée Bissau contre...5 kgs de cocaïne.
A la question des enquêteurs de savoir comment il a tué Boutèye Kounta Ndiaye, Pape Mor Djité fera savoir qu'il l'a conduit dans un appartement sis à Yarakh. Il le surprendra pour lui asséner un violent coup de barre de fer sur la nuque. Il est alors tombé évanoui. Il l'a alors achevé en l'étranglant avec sa cravate. Puis, Pape Mor Djité de l'emballer dans un matelas avant d'envelopper le corps de Boutèye Kounta Ndiaye avec du papier adhésif communément appelé "scotch". Le boutiquier du coin confirmera aux limiers que Pape Mor Djité s'est présenté dans son échoppe pour acheter du "scotch" .
Pour se débarrasser du corps devenu lourd, Pape Mor Djité s'attachera les services de deux jeunes Guinéens, rencontrés fortuitement sur la rue. Mais, ces derniers ont vite pris leurs jambes à leur coup lorsqu'ils se sont aperçus qu'il s'agit d'un cadavre.
C'est son ami Talla Diassé qui l'a finalement aidé à se débarrasser du corps encombrant.