Campus France a été mis en place pour traiter les demandes des étudiants sénégalais et étrangers établis au Sénégal, souhaitant suivre des études supérieures dans l'Hexagone. Il est fruit d'un accord liant le ministère de l'Enseignement supérieur sénégalais et son pendant français.
Mais cet organe de l'ambassade de la France au Sénégal remplit aussi les caisses de l'État français. Sur le dos des demandeurs, à y voir de près. À preuve, pour les 21 mille demandes d'étudiants enregistrées pour l'année académique 2018-2019, Campus France va encaisser près de 2 milliards de francs Cfa.
Chaque candidat pour les universités, écoles et instituts français doit débourser 50 mille francs Cfa de frais de traitement de dossier et 35 mille représentant le tarif (étudiant, moitié moins cher que le tarif ‘normal') pour le visa. Faites chauffer la calculette (21 000 x [50 000 + 35 000]) pour avoir le montant encaissé par Campus France : 1 milliard 785 millions de francs Cfa.
On aurait pu dire que se rendre en France pour profiter d'études supérieures a priori de qualité, dans un environnement plus ou moins propice, à l'abri des grèves qui sévissent souvent dans nos universités, n'a pas de prix. Mais le problème c'est que tous les demandeurs ne sont pas servis. Et les frais engagés par les candidats malheureux ne sont pas remboursés.
Enquête, qui a révélé ces chiffres dans son édition de ce jeudi, rapporte que seuls 5000 candidats recevront un visa. L'information est donnée par le conseiller à la coopération et à l'action culturelle de l'ambassade de France à Dakar, Laurent Perez-Vidal, lors de l'inauguration d'une école d'ingénieurs ouverte dans la capitale sénégalaise. Du coup, 16 mille demandeurs seront laissés sur le carreau. Qui perdront, au profit de la France, 1 milliard 360 millions de francs Cfa (16 mille x [50 000 + 35 000]).
Les 5000 heureux élus, eux, devront débourser 30 000 francs Cfa supplémentaires avant de recevoir le visa pour la France. Ce qui rapporte à Campus France (30 000 x 5000) un total de 150 millions de francs Cfa.
Ce montant ajouté au 1 milliard 785 millions tiré des 21 000 demandes de départ, permet à la France d'encaisser de la part de ses hôtes étudiants sénégalais et étrangers résidant au Sénégal, pour la rentrée 2018-2019, la somme de 1 milliard 935 millions de francs Cfa.
Mais cet organe de l'ambassade de la France au Sénégal remplit aussi les caisses de l'État français. Sur le dos des demandeurs, à y voir de près. À preuve, pour les 21 mille demandes d'étudiants enregistrées pour l'année académique 2018-2019, Campus France va encaisser près de 2 milliards de francs Cfa.
Chaque candidat pour les universités, écoles et instituts français doit débourser 50 mille francs Cfa de frais de traitement de dossier et 35 mille représentant le tarif (étudiant, moitié moins cher que le tarif ‘normal') pour le visa. Faites chauffer la calculette (21 000 x [50 000 + 35 000]) pour avoir le montant encaissé par Campus France : 1 milliard 785 millions de francs Cfa.
On aurait pu dire que se rendre en France pour profiter d'études supérieures a priori de qualité, dans un environnement plus ou moins propice, à l'abri des grèves qui sévissent souvent dans nos universités, n'a pas de prix. Mais le problème c'est que tous les demandeurs ne sont pas servis. Et les frais engagés par les candidats malheureux ne sont pas remboursés.
Enquête, qui a révélé ces chiffres dans son édition de ce jeudi, rapporte que seuls 5000 candidats recevront un visa. L'information est donnée par le conseiller à la coopération et à l'action culturelle de l'ambassade de France à Dakar, Laurent Perez-Vidal, lors de l'inauguration d'une école d'ingénieurs ouverte dans la capitale sénégalaise. Du coup, 16 mille demandeurs seront laissés sur le carreau. Qui perdront, au profit de la France, 1 milliard 360 millions de francs Cfa (16 mille x [50 000 + 35 000]).
Les 5000 heureux élus, eux, devront débourser 30 000 francs Cfa supplémentaires avant de recevoir le visa pour la France. Ce qui rapporte à Campus France (30 000 x 5000) un total de 150 millions de francs Cfa.
Ce montant ajouté au 1 milliard 785 millions tiré des 21 000 demandes de départ, permet à la France d'encaisser de la part de ses hôtes étudiants sénégalais et étrangers résidant au Sénégal, pour la rentrée 2018-2019, la somme de 1 milliard 935 millions de francs Cfa.