Qui l'aurait cru? Exit Jammeh l'autocrate, welcome Barro, l'espoir! Le désormais ex Président de la République... Islamique Gambienne qui s'est N fois rebaptisé pour se nommer finalement...President Excellency Sheikh Professor Alhaji Doctor Yahya Abdul-Azziz Jemus Junkung Jammeh Nasirul Deen Babili Mansa, a perdu son fauteuil. "Inimaginable, incroyable,..." les qualificatifs fusent de partout à travers le monde, tellement la surprise de la défaite de Jammeh est grande.
Personne ne s'attendait à un tel cas de figure. Car, pour la première fois depuis son arrivée au pouvoir en 1994 par un coup d'Etat, le président Yahya Jammeh a été mis en difficulté à une élection.
L'opposition réunie autour de la candidature unique d'Adama Barrow, a jeté toute ses forces dans une bataille perçue comme "celle de la dernière chance pour libérer le pays de la main de fer de Yahya Jammeh". A 51 ans, le président sortant, Yahya Jammeh briguait un cinquième mandat à la tête de la Gambie qu'il dirigeait depuis bientôt 22 ans. Pour contrarier les ambitions du président sortant deux hommes se sont lancés dans la course pour le fauteuil de la State House (palais présidentiel).
Le premier, Mamma Kandeh, est tombé en disgrâce depuis son exclusion en 2013 de l'Alliance patriotique pour la réorientation et la construction (APRC), le parti présidentiel, dans des circonstances encore floues. Recyclé depuis au sein du congrès démocratique gambien (GDC, sigle en anglais), cet ancien député de l'APRC âgé de 51 ans attise, par sa candidature, la méfiance de l'opposition et d'une partie de la population.
Pour avoir milité dans les instances du parti au pouvoir, Mamma Kandeh était présenté comme un pion de Jammeh pour court-circuiter l'opposition en dépit de ses multiples justifications. Se présentait-t-il pour laver l'affront de son exclusion et de sa disgrâce ? A-t-il été financé par Yahya Jammeh pour grappiller les voix de l'opposition ? Difficile de le dire.
En tout cas, cette méfiance autour de la candidature de Mamma Kandeh a fini de replacer sur l'échiquier politique Adama Barrow. L'homme d'affaires de 51 ans, désigné depuis le 31 octobre dernier comme le candidat unique de l'opposition, était donc le mieux placé pour remporter la présidentielle et mettre fin au règne du fils du président sortant.
Le premier enseignement de la chute de l'enfant de Kanilaï n'en demeure pas moins que rien n'est éternel ici bas. Aucune difficulté,épreuve n'est éternel. Dieu seul est éternel. Ce qui se produit ou arrive dans notre vie est appelé à se terminer. Dès l'instant ou la chose,la situation,la difficulté a commencé,sachons qu'elle est appelée à avoir une fin. Il n' y a rien qui commence et qui ne se termine pas. C'est pourquoi, retenons tout simplement qu'il n' y a pas de problème sans solution. Il n' y a donc pas de raisons que ce qui nous tracassent ne puissent pas aussi avoir une fin. C'est pourquoi,espérons toujours à un lendemain meilleur.
Personne ne s'attendait à un tel cas de figure. Car, pour la première fois depuis son arrivée au pouvoir en 1994 par un coup d'Etat, le président Yahya Jammeh a été mis en difficulté à une élection.
L'opposition réunie autour de la candidature unique d'Adama Barrow, a jeté toute ses forces dans une bataille perçue comme "celle de la dernière chance pour libérer le pays de la main de fer de Yahya Jammeh". A 51 ans, le président sortant, Yahya Jammeh briguait un cinquième mandat à la tête de la Gambie qu'il dirigeait depuis bientôt 22 ans. Pour contrarier les ambitions du président sortant deux hommes se sont lancés dans la course pour le fauteuil de la State House (palais présidentiel).
Le premier, Mamma Kandeh, est tombé en disgrâce depuis son exclusion en 2013 de l'Alliance patriotique pour la réorientation et la construction (APRC), le parti présidentiel, dans des circonstances encore floues. Recyclé depuis au sein du congrès démocratique gambien (GDC, sigle en anglais), cet ancien député de l'APRC âgé de 51 ans attise, par sa candidature, la méfiance de l'opposition et d'une partie de la population.
Pour avoir milité dans les instances du parti au pouvoir, Mamma Kandeh était présenté comme un pion de Jammeh pour court-circuiter l'opposition en dépit de ses multiples justifications. Se présentait-t-il pour laver l'affront de son exclusion et de sa disgrâce ? A-t-il été financé par Yahya Jammeh pour grappiller les voix de l'opposition ? Difficile de le dire.
En tout cas, cette méfiance autour de la candidature de Mamma Kandeh a fini de replacer sur l'échiquier politique Adama Barrow. L'homme d'affaires de 51 ans, désigné depuis le 31 octobre dernier comme le candidat unique de l'opposition, était donc le mieux placé pour remporter la présidentielle et mettre fin au règne du fils du président sortant.
Le premier enseignement de la chute de l'enfant de Kanilaï n'en demeure pas moins que rien n'est éternel ici bas. Aucune difficulté,épreuve n'est éternel. Dieu seul est éternel. Ce qui se produit ou arrive dans notre vie est appelé à se terminer. Dès l'instant ou la chose,la situation,la difficulté a commencé,sachons qu'elle est appelée à avoir une fin. Il n' y a rien qui commence et qui ne se termine pas. C'est pourquoi, retenons tout simplement qu'il n' y a pas de problème sans solution. Il n' y a donc pas de raisons que ce qui nous tracassent ne puissent pas aussi avoir une fin. C'est pourquoi,espérons toujours à un lendemain meilleur.
Dans une Gambie coupée du monde – Internet, les communications internationales et les SMS ayant été suspendus –, cette élection est un tournant pour le plus petit pays d’Afrique continentale. Adama Barrow, ancien trésorier du Parti de l’unité démocratique (UDP) et homme d’affaires, avait été nommé à la tête de la coalition de l’opposition le 8 novembre, faisant alors ses premiers pas dans la lumière pâle de la politique gambienne. Depuis son indépendance, les Gambiens n’avaient connu que deux présidents, Daouda Jawara et Yahya Jammeh, le second ayant renversé le premier d’un coup d’Etat en 1994.
Les Gambiens réalisent soudain que le candidat de l’opposition Adama Barrow a réussi ce que personne n’avait réussi à faire depuis l’indépendance de la Gambie, en 1965 : une alternance démocratique.
Les Gambiens réalisent soudain que le candidat de l’opposition Adama Barrow a réussi ce que personne n’avait réussi à faire depuis l’indépendance de la Gambie, en 1965 : une alternance démocratique.