Climat des affaires: voici les pays africains les mieux classés selon Business Ready de la Banque mondiale

Rédigé par Dakarposte le Mardi 8 Octobre 2024 à 00:35 modifié le Mardi 8 Octobre 2024 00:48

La Banque mondiale vient de publier la première édition de son Business Ready (B-Ready), le nouveau rapport sur l’environnement des affaires qui succède au fameux Doing Business. Cette nouvelle publication donne un aperçu sur le climat des affaires de 50 économies en se basant sur trois piliers: cadre réglementaire, services publics et efficacité opérationnelle. Voici les pays africains les mieux positionnés dans ce tout nouveau classement.


Après l’annonce de l’arrêt, en septembre 2021 de la publication de son rapport sur le climat des affaires, plus connu sous le nom de Doing Business, suite à la découverte d’irrégularités dans les données des éditions de 2018 et 2020, le groupe Banque mondiale, déterminé à promouvoir le rôle du secteur privé dans le développement et à aider les pouvoirs publics à concevoir des environnements d’affaires qui soutiennent ce rôle, vient de publier Business Ready (B-Ready) qui succède au Doing Business.

Selon la banque mondiale, «le rapport Business Read, qui succède au projet Doing Business, rend compte d’une approche plus équilibrée et transparente de l’évaluation du climat des affaires et de l’investissement, et permet d’identifier les domaines à améliorer et d’encourager des réformes». Ainsi, alors que le Doing Business était axé sur l’évaluation de l’environnement des affaires pour les petites et moyennes entreprises, le Business Ready cible le développement du secteur privé dans son ensemble.

Ce faisant, l’institution explique «alors que la démographie, l’endettement et les conflits pèsent sur la croissance économique, on ne pourra progresser qu’en mobilisant toute l’ingéniosité de l’entreprise privée. Et pour cela, il faut un climat des affaires qui permet aux entreprises de générer de la prospérité au profit de leurs actionnaires, des consommateurs et des travailleurs tout en prenant soin de la planète».

Pour cette étude, le B-Ready se base sur trois piliers fondamentaux. D’abord, il y a le cadre réglementaire, c’est-à-dire les règles et réglementations que les entreprises doivent suivre lorsqu’elles ouvrent, exploitent (ou grandissent) et ferment (ou se réorganisent). Ensuite, les services publics, comprendre les installations que les gouvernements fournissent pour soutenir le respect des règlementations ainsi que les institutions et infrastructures qui permettent les activités commerciales. Enfin, l’efficacité opérationnelle du système qui reflète la facilité de se conformer au cadre réglementaire et l’utilisation efficace des services publics directement par les entreprises.

L’évaluation du climat des affaires et de l’investissement s’est basée sur dix indicateurs clés ou thèmes liés au cycle de vie des entreprises à savoir: la création d’entreprises, l’emplacement des entreprises, les services d’utilité publique, la main d’œuvre, les services financiers, le commerce international, la fiscalité, le règlement des litiges, la concurrence sur le marché et l’insolvabilité de l’entreprise.

Pour la première édition du B-Ready, l’étude a porté uniquement sur 50 économies dont 15 africaines, en se basant sur 1.200 indicateurs. L’objectif est de couvrir 180 pays en 2026, devenant ainsi un outil de référence mondial en matière d’environnement des affaires et de comparaison entre les pays.

Notées sur une échelle de 0 à 100, les économies étudiées obtiennent une note moyenne de 65,5 pour la qualité de leur cadre règlementaire et 49,7 pour la solidité de leurs services publics.


Selon le nouveau rapport, si les économies riches offrent en général des environnements plus propices à l’entreprise, des économies à revenu faible ou intermédiaire peuvent également créer des environnements favorables à l’investissement.

Pour cette étude, le B-Ready se base sur trois piliers fondamentaux. D’abord, il y a le cadre réglementaire, c’est-à-dire les règles et réglementations que les entreprises doivent suivre lorsqu’elles ouvrent, exploitent (ou grandissent) et ferment (ou se réorganisent). Ensuite, les services publics, comprendre les installations que les gouvernements fournissent pour soutenir le respect des règlementations ainsi que les institutions et infrastructures qui permettent les activités commerciales. Enfin, l’efficacité opérationnelle du système qui reflète la facilité de se conformer au cadre réglementaire et l’utilisation efficace des services publics directement par les entreprises.

L’évaluation du climat des affaires et de l’investissement s’est basée sur dix indicateurs clés ou thèmes liés au cycle de vie des entreprises à savoir: la création d’entreprises, l’emplacement des entreprises, les services d’utilité publique, la main d’œuvre, les services financiers, le commerce international, la fiscalité, le règlement des litiges, la concurrence sur le marché et l’insolvabilité de l’entreprise.

Pour la première édition du B-Ready, l’étude a porté uniquement sur 50 économies dont 15 africaines, en se basant sur 1.200 indicateurs. L’objectif est de couvrir 180 pays en 2026, devenant ainsi un outil de référence mondial en matière d’environnement des affaires et de comparaison entre les pays.

Notées sur une échelle de 0 à 100, les économies étudiées obtiennent une note moyenne de 65,5 pour la qualité de leur cadre règlementaire et 49,7 pour la solidité de leurs services publics.


Au-delà des moyennes, des divergences énormes sont constatées entre les pays au niveau des conditions réelles auxquelles les entreprises sont confrontées dans la pratique. Ainsi, la moyenne de règlement d’un différend commercial est d’un peu plus de 2 ans, la fourchette, elle, va de 105 jours à pas moins de 5 ans.

Pour cette première mouture du Business Ready, les économies classées sont divisées en cinq groupes égaux, en fonction de leurs scores au sein de chaque pilier. Ce qui permet aux décideurs politiques d’identifier facilement les domaines à améliorer au niveau de leur environnement des affaires. Ainsi, le quintile supérieur comprend les économies les plus performantes allant du 80e percentiles aux valeurs maximales. Le second quintile comprend les économies classées entre le 60e et le 80e centile. Et au niveau du quintile inférieur, entre 0 et 20e centile, figurent les pays les moins performants.

Au niveau africain, sur 15 pays de niveaux de revenus différents faisant parti des 50 étudiés, un seul pays figure dans le quintile supérieur. Il s’agit du Rwanda, qui figure à côté de Singapour, de la Croatie, de la Hongrie. Deux autres pays africains figurent dans le deuxième quintile: Maurice et Maroc, aux côtés de la Nouvelle-Zélande, du Portugal, du Viêt Nam…. Alors que le Tchad, la Gambie et la Sierra Leone figurent dans le quintile inférieur.

Dans le détail, au niveau du pilier cadre réglementaire, le Rwanda obtient le meilleur score africain avec une note de 70, qui le classe au 17e rang des 50 pays étudiés, devant le Togo avec un score de 69, le Maroc (69), la Côte d’Ivoire (68) et le Ghana (67).

Pour ce qui est du pilier services publics, c’est le Rwanda qui arrive également en tête au niveau africain (8e au niveau des 50 pays) avec un score de 67/100, devant le Maroc (57/100), Maurice (56/100), la Tanzanie (52/100), le Togo (50/100), le Botswana (49/100) et le Ghana (48/100).

Enfin, pour ce qui est de l’efficacité opérationnelle, le Rwanda occupe également le premier rang africain avec un score de 81/100 (3e au niveau des 50 pays étudiés), derrière Singapour et la Géorgie. Le pays des mille collines devance, au niveau africain, Maurice (70/100), le Botswana (68/100), le Lesotho (66/100) et le Togo (64/100), les Seychelles (64/100), la Tanzanie (62/100), le Maroc (60/100), le Ghana (54/100) et la Côte d’Ivoire (50/100).

Au total, le Rwanda se hisse au premier rang africain avec un score moyen de 72,67/100, grâce particulièrement à son score au niveau de l’efficacité opérationnelle (81/100). Il devance Maurice (avec un score de 63,67/100), le Maroc (62,67/100), le Botswana (61/100), le Togo 561/100), la Tanzanie (59,67/100), le Ghana (56,33/100), la Côte d’Ivoire (52,67/100)…






























Par Moussa Diop (Le 360 Afrique)
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