Malgré le premier succès du Sénégal (2-0) contre la Tunisie lors de la première journée du groupe B de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2017, l’ancien international Cheikh Sidy Bâ pense que les Lions ont eu une ‘’petite peur’’ face aux Aigles de Carthage. Joint au téléphone, l’ancien défenseur déclare qu’il reste encore des choses à parfaire.
Après une première prestation des Lions jugée moyenne face à la Tunisie, pensez-vous qu’il y a eu une sorte de pression ou de traumatisme derrière eux ?
Non ! Je ne dirais pas qu’ils sont traumatisés. Ils étaient un peu stressés. D’ailleurs, je trouve que c’est normal puisque c’était leur entrée en lice dans cette compétition. C’était une petite peur par rapport à l’adversaire parce que le Sénégal n’avait jamais gagné contre la Tunisie en phase finale de Coupe d’Afrique des nations. Certes, il y a eu une pression. Mais, elle était plutôt positive. Outre cette pression, il y a eu le syndrome du premier tour que le Sénégal n’a pas réussi à franchir il y a plusieurs années. Je crois que le groupe d’Aliou Cissé est assez professionnel. Avant de quitter le Sénégal, ils savaient déjà ce qui les attendait. Je pense qu’ils sont conscients. On peut dire que c’est ce qui explique la petite peur ressentie sur le terrain hier, surtout en deuxième période. Ils ont réussi quand même à remporter le match et c’est déjà suffisant.
Est-ce que, selon vous, l’équipe nationale était à la hauteur ?
Le match d’hier (dimanche) était très compliqué pour l’équipe nationale, car les Aigles de Carthage se sont barricadés pour empêcher les Lions de dérouler. Donc, le Sénégal a acquis la victoire dans la douleur. Mais beaucoup de choses restent à revoir. En deuxième période, la défense était complètement fatiguée. N’eût été la belle prestation du portier Abdoulaye Diallo, il aurait été difficile pour le Sénégal de venir à bout de la Tunisie. Le gardien des Lions a fait beaucoup d’arrêts décisifs permettant à ses coéquipiers de l’emporter. Les Lions ont gagné. En revanche, il ne faut pas que leur première sortie soit la copie des deux autres.
Qu’est-ce qu’il faut améliorer pour les deux prochaines rencontres ?
Avec le onze de départ concocté par le sélectionneur national Aliou Cissé, on a senti une bonne présence des Lions dans la récupération de balles. Je trouve également qu’avec le choix de Pape Alioune Ndiaye au milieu de terrain en lieu et place de Mohamed Diamé était une bonne chose. Il a apporté beaucoup plus de rapidité dans le jeu. En revanche, après cette première victoire, Aliou Cissé gagnerait à apporter des améliorations pour faire face d’abord au Zimbabwe qui a causé d’énormes difficultés à l’Algérie (2-2), puis à l’Algérie elle-même lors de la troisième journée des matches de poule. Pour y arriver, l’équipe doit être prête physiquement, offensivement et moralement. Le Zimbabwe est une équipe complète sur le plan physique. Elle ne lâche rien. Pour leur deuxième sortie, les Lions doivent avoir le monopole du ballon.
Enquête
Après une première prestation des Lions jugée moyenne face à la Tunisie, pensez-vous qu’il y a eu une sorte de pression ou de traumatisme derrière eux ?
Non ! Je ne dirais pas qu’ils sont traumatisés. Ils étaient un peu stressés. D’ailleurs, je trouve que c’est normal puisque c’était leur entrée en lice dans cette compétition. C’était une petite peur par rapport à l’adversaire parce que le Sénégal n’avait jamais gagné contre la Tunisie en phase finale de Coupe d’Afrique des nations. Certes, il y a eu une pression. Mais, elle était plutôt positive. Outre cette pression, il y a eu le syndrome du premier tour que le Sénégal n’a pas réussi à franchir il y a plusieurs années. Je crois que le groupe d’Aliou Cissé est assez professionnel. Avant de quitter le Sénégal, ils savaient déjà ce qui les attendait. Je pense qu’ils sont conscients. On peut dire que c’est ce qui explique la petite peur ressentie sur le terrain hier, surtout en deuxième période. Ils ont réussi quand même à remporter le match et c’est déjà suffisant.
Est-ce que, selon vous, l’équipe nationale était à la hauteur ?
Le match d’hier (dimanche) était très compliqué pour l’équipe nationale, car les Aigles de Carthage se sont barricadés pour empêcher les Lions de dérouler. Donc, le Sénégal a acquis la victoire dans la douleur. Mais beaucoup de choses restent à revoir. En deuxième période, la défense était complètement fatiguée. N’eût été la belle prestation du portier Abdoulaye Diallo, il aurait été difficile pour le Sénégal de venir à bout de la Tunisie. Le gardien des Lions a fait beaucoup d’arrêts décisifs permettant à ses coéquipiers de l’emporter. Les Lions ont gagné. En revanche, il ne faut pas que leur première sortie soit la copie des deux autres.
Qu’est-ce qu’il faut améliorer pour les deux prochaines rencontres ?
Avec le onze de départ concocté par le sélectionneur national Aliou Cissé, on a senti une bonne présence des Lions dans la récupération de balles. Je trouve également qu’avec le choix de Pape Alioune Ndiaye au milieu de terrain en lieu et place de Mohamed Diamé était une bonne chose. Il a apporté beaucoup plus de rapidité dans le jeu. En revanche, après cette première victoire, Aliou Cissé gagnerait à apporter des améliorations pour faire face d’abord au Zimbabwe qui a causé d’énormes difficultés à l’Algérie (2-2), puis à l’Algérie elle-même lors de la troisième journée des matches de poule. Pour y arriver, l’équipe doit être prête physiquement, offensivement et moralement. Le Zimbabwe est une équipe complète sur le plan physique. Elle ne lâche rien. Pour leur deuxième sortie, les Lions doivent avoir le monopole du ballon.
Enquête