Championnat de tacles irréguliers dans le terrain de l’APR- De la nécessité du retour de Harouna DIA ,le " médiateur de l’ombre ", pour calmer le jeu

Harouna Moussa DIA est donc hors du pays, un pays qui est en train de prendre feu, un feu monstrueux et dévastateur, qui prend sa source dans des gorges profondes, taillées sur l’étoffe de la plus inconcevables des permissivités verbales. Cet état de fait est d’autant plus désespérant que, jusque-là, on n’a presque vu personne, parmi les pontes déclarés de la mouvance présidentielle, enfiler l’uniforme du Sapeur pour partir en guerre contre les flammes. Ce qui n’est pas étonnant, après tout. Le " Macky ", c’est connu, est infesté de pyromanes, qui se gargarisent de tensions, parce que convaincus que leur propre salut n’est ailleurs que dans les étincelles maléfiques qui virevoltent autour du leader. 
Dans une telle diabolique effervescence, où les langues se délient et se délitent comme des cratères pestilentiels chargés d’emballages putrescents, le pays a besoin plus que besoin de ses consciences éclairées, élevées dans la culture de la tempérance et de l’apprivoisement de l’Incandescence, pour une commune délivrance. Et, qui mieux que Harouna DIA, que l'on surnomme "l'homme fort du Bosséa" est habilité à redresser le "Navire " pour le faire revenir dans la bonne direction ? 
Aujourd’hui, un militant sur deux de l’APR, et même mieux, un Sénégalais sur deux, est aux aguets, dans l’espoir d’une irruption très prochaine de cet homme passé maître dans l’art de la pondération politique, au cœur de ce capharnaüm, qui risque de prendre des proportions impossibles à contrôler. L’avis le plus partagé en ces heures graves est que son retour au pays est d’une impérieuse nécessité. Ce serait un acte hautement patriotique, parce qu’il pourrait, à n’en pas douter, faire évoluer dans le bon sens bien des positions radicales et, en même temps, provoquer les conditions d’une décrispation partisane que beaucoup n’espèrent presque plus. 
La parole de ce monsieur est une parole qui compte et qui pèse ; pas seulement sur la balance de la personne du président, mais aussi sur celle de tous ces incorrigibles trublions, dont les agitations inopportunes risquent fort de faire craquer la branche sur laquelle le Sénégal est assis. Nous pensons donc qu’il devrait, toutes affaires cessantes, regagner le Sénégal dans les meilleurs délais pour " raisonner le venin" (nous dévalisons la dramaturge camerounaise Were Were Liking, qui affirmait qu’" on ne raisonne pas le venin" ; et pourtant, si…Le sieur DIA détient bien le secret d’une telle lumineuse pédagogie !)  Il pourrait toujours nous rétorquer (lui DIA) que, vu le fait que la suspension  du Transport aérien est toujours en vigueur, il est dans l’impossibilité de satisfaire une telle urgence. Mais c’est lui Harouna DIA, non ? Somme toute, il a les moyens d’affréter un Jet privé pour surplomber le ciel du «pays des hommes intègres » et fouler, dans les prochaines 24 heures, le gazon du palais de l’avenue Roume.
Vivement que le bien nommé " médiateur de l’ombre ", à qui tout le monde pense en ces heures graves imbibées d’invectives et de bave, entende cette requête et lui donne une suite favorable.  














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